• NO RETURN - Psychological Contamination

    NO RETURN – Psychological Contamination
    Great Dane Records
    Style : Death/Thrash Metal
    Origine : France
    Sortie : 2013
    Site Web : www.facebook.com/No.Return.Thrash

    NO RETURN_Psychological Contamination



    Disc 1 : 01. Mutant’s March / 02. Reign Of The Damned / 03. Vision Of Decadence / 04. Tragic Giving / 05. Radical Disease / 06. Degeneration Of The Last Decade / 07. Nightly Aggression / 08. Electro Mania / 09. Religion / 10. Psychological Breakdown / 11. Vision Of Decadence (live Paris 2013)
    Disc 2 : 01. Damnation / 02. Memories / 03. Raving Lunatic / 04. Uncontrolled Situation / 05. Trash World / 06. Sacred Bones / 07. World Of Impurity / 08. Civil War / 09. Perversion / 10. Sorrow / 11. Mass Grave / 12. Revolt Of The Hanged / 13. Civil War (live Paris 2013) / 14. Self Mutilation (live Paris 2013 feat. Sybille Colin-Tocquaine – WITCHES)

    Voilà une réédition que devait guetter bon nombre de Thrashers ayant découvert NO RETURN sur le tard car ces 2 premiers albums cultes sont devenus très difficile à dénicher à un prix décent. Difficile donc de donner un avis tranché dans ces conditions car la nécessité et la demande sont certainement bien présentes, il nous reste donc la forme avec en premier lieu, l’artwork et là encore, bien difficile de rejeter la cover de cette double galette si ce n’est qu’elle est bien éloigné de celle qui ornait l’un ou l’autre album ici remis au goût du jour. Vient ensuite, la production, elle est identique à celle des années 90 malgré un remixage signé DJP, sèche comme un coup de tric et ce mélange de production à la Arise de SEPULTURA et d’esprit à la SLAYER, notamment sur le chant, car pour les riffs de guitare, le Death Metal est bien présent et notamment sur le deuxième album, image d’une scène que l’on qualifie aujourd’hui de old-school. Pourtant, un indice est vraiment très intéressant, ces leads de guitare qui se retrouvent encore aujourd’hui sur les derniers albums du groupe et ce même lorsque le groupe se faisait assez violent au début du XXI° siècle avec un Machinery par exemple alors que le petit dernier, Inner Madness en est truffé et avec une très grande réussite malheureusement un peu trop passée inaperçue. Et oui, car c’est le mal qui ronge NO RETURN, les mouvements de personnel incessants qui ont peut être grillé des cartouches du groupe dont le nom a longtemps circulé à l’international. Cette réédition composée du premier album Psychological Torment sur le premier CD et relevé d’un titre live enregistré en début d’année (on peut juste se demander l’intérêt de laisser le grand speech de L.Chuck D. à la fin du morceau) et du deuxième album Contamination Rises renfermant lui deux titres live captés le même jour et avec une production impeccable de ces derniers, est un condensé de Thrash Death Metal comme on en fait plus beaucoup, la rencontre de SEPULTURA, SLAYER et VADER qui montre où NO RETURN avait puisé son inspiration pour le premier album… Il est marrant de constater comme cet album reste marquant pour quiconque l’a déjà écouté, en effet, j’ai entendu cet album, fin des années 90 où je l’ai pas mal écouté sur une K7 avant de l’oublier un peu mais lorsque cette introduction "Mutant’s March" suivie du terrible "Reign Of The Damned" retrouvent le chemin de mes conduits auditifs, la sensation de l’avoir encore écouté la veille m’envahi, cet album est un classique et NO RETURN n’a peut être jamais réussi à s’en détacher mais les 9 titres originaux agrémentés de "Psychological Breakdown" pour la version CD et maintenant de la version live de l’excellent "Vision Of Decadence" sont imparables. La deuxième galette qui renferme le deuxième album n’en est pas moins intéressante avec une certaine radicalisation Death, et l’enregistrement en Floride à l’époque n’est certainement pas dû au hasard tout comme la voix prenant plus la forme d’une voix Death clamée. On retiendra tout de même que le premier album dégage ce charme immortel car aujourd’hui, Contamination Rises semble moins avant-gardiste, tant de groupes se sont engouffré dans cette faille alors que Psychological Torment par ses sons de guitare, sa production et son chant plus Thrash se veut, encore aujourd’hui, assez unique. Une bien belle réédition qui devance une réédition des premiers albums de NO RETURN qui fera très certainement chuter l’intérêt de ce Psychological Contamination et un nouvel album en 2014 alors que l’on reste toujours sur l’annulation de quelques dates que les Français devaient donner en début d’année, l’art de souffler le chaud et le froid que l’on peut regretter.

    Note : 8/10

    Chronique : Aymerick Painless

     

    NO RETURN__Band
     

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