• CANDLEMASS - The Door To Doom

    CANDLEMASS - The Door To Doom
    Napalm Records
    Style : Epic Doom Metal
    Origine : Suède
    Sortie : 2019
    Site Web : www.candlemass.se

    CANDLEMASS - The Door To Doom



    01. Splendor Demon Majesty / 02. Under The Ocean / 03. Astorolus - The Great Octopus (feat Tony Iommi) / 04. Bridge Of The Blind / 05. Death´s Wheel / 06. Black Trinity / 07. House Of Doom / 08. The Omega Circle

    Alors que, selon les dires de son leader, Leif Edling, Psalms Of The Dead (2012) était supposé être le dernier effort de la carrière de CANDLEMASS, nous apprenions il y a quelques mois le retour de Johan Langqvist qui n’avait plus posé sa voix charismatique et surpuissante sur un album du groupe depuis plus de trente deux ans et le mythique premier album, Epicus Doomicus Metallicus (1986), un opus devenu depuis un classique indémodable du Metal.

    The Door To Doom reprend là où le groupe commença, avec même une pochette presque à l’identique de celle de l'illustre Epicus Doomicus Metallicus, et, cerise sur le gâteau, cette douzième offrande voit la participation d'un invité des plus prestigieux, le riff master, Monsieur Tony Iommi (BLACK SABBATH), sur "Astorolus - The Great Octopus". CANDLEMASS étant certainement l’un des plus grands héritiers du trône noir Sabbathien. Une sorte de passage de témoin ? Certainement. L’année de CANDLEMASS avec l’album de Doom Metal ultime de l'année 2019 ? Probablement aussi. Huit morceaux ornés par une voix magique, que dis-je, stratosphérique et subjuguante. Celle-ci n’est pourtant plus vraiment la même, moins aiguë, moins grandiloquente, en outre elle est bien plus agressive et gagne en grain et en rondeur. Une performance inimaginable capable de faire frémir les plus grands chanteurs actuels, tutoyant notamment la performance vocale d’un Jorn Lande sur un album comme Devil's Hall Of Fame. CANDLEMASS revient à ses racines, à l’essence même de ce qu'il fut, mais sans jamais s’auto-plagier, bien au contraire, rien que l’écoute de "Black Trinity", avec ses percussions shamaniques, ou la ballade somptueuse qu’est "Bridge Of The Blind" convainc aisément. Les guitares de la paire Bjorkman/Johansson sont saisissantes, tant dans le riffing ("Death’s Wheel", "Black Trinity") que dans les éclatants soli, avec un sommet sur "Astorolus - The Great Octopus" auquel Iommi prend part. Les cloches sonnent, comme leur illustre aîné de BLACK SABBATH, sur le sublime "House Of Doom", sous une pluie battante où règne un climat lourd, démoniaque et pesant, mais dont l’église, avec son orgue, semble être la seule lueur d’espoir. N’ayons pas peur des mots, il s'agit là d’une renaissance, CANDLEMASS a toujours été grand, mais sans forcément y atteindre cette perfection, sauf sur ses deux premiers opus. Un cercle se ferme avec "The Omega Circle" pour en ouvrir un autre qui donne plus qu’envie. Splendeur, majesté, et démons semblent bien résumer cette œuvre d’art suprême. Si la perfection n'est pas de ce monde, CANDLEMASS s'en approche au plus près avec ce The Door To Doom appelé à faire date dans le petit monde du Doom Metal !

    Chronique : Papa Bordg

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