• AZZIARD - Métempsychose

    AZZIARD - Metempsychose
    Malpermesita Records
    Style : Black Metal
    Origine : France
    Sortie : 2017
    Site Web : www.facebook.com/azziard

    AZZIARD - Metempsychose


     
    01. Premier Jour / 02. L'Enfer / 03. L'Anachorete, Dies / 04. Ascension / 05. Le Meurtre du Héro / 06. Second Jour / 07. Archétype / 08. Unus Mundus / 09. Psyché / 10. Le Sacrifice

    « C’est quoi cette musique ?! C’est beau !!! » Mon fils, 5 ans... Oui, Métempsychose débute avec une intro plutôt intimiste, pour ne pas dire « planante », qui a fait le plus grand effet à mon gamin. Lente complainte de guitares et chuchotements mélancoliques... qui, visiblement, va atteindre une majorité d’auditeurs ! Ne nous méprenons pas, nous sommes bien en train d’écouter AZZIARD, malgré les apparences. Le groupe français existe depuis 2001 et compose un Black Metal guerrier, sans compromis. Deux démos, deux albums, un split et un EP plus tard, ils sont de retour avec Métempsychose, un album de 10 titres, plus de 50 minutes d’un Black Metal violent et dévastateur. Les parisiens semblent avoir abandonné le thème de la première guerre mondiale, présent dans les deux premiers albums. C’est dommage, car c’était à la fois noir et poétique, patriotique, et emprunt d’une vraie identité... mais limité aussi, sans doute. La métempsychose, pour les incultes des croyances en tous genres comme moi, c’est : « le transvasement d'une âme dans un autre corps, qu'elle va animer ». Bref, un truc de réincarnation, d’âme, de kabbale et d’autres machins  occultes et surnaturels bien trop perchés pour la cartésienne infaillible que je suis !
     
    Avec "L’Enfer", le premier titre, on entre dans le vif du sujet : blasts hyper rapides, guitares agressives, chants haineux et très présents (qu’on se le dise, dans AZZIARD, ça chante beaucoup), roulements fulgurants, mélodies... les cris malsains s’entremêlent aux passages plus calmes et presque ambiants. Le deuxième morceau "L'Anachorete, Dies" est lui aussi dévastateur ! "Ascension" est un peu plus modérée : mid tempo, guitares très rythmées et toujours cette voix torturée qui parsème des mélodies envoutantes. "Second Jour" se présente comme un interlude, une pause malsaine et stressante dans ce chaos vertigineux ! Tout au long de cet album, AZZIARD nous sert un Black  Metal brut, instinctif, sans compromis, tout en agressivité, qui se clôture magistralement par le dernier morceau "Le Sacrifice". Ce dernier titre fait preuve d’une très grande intensité, froide et torturée. Un morceau de choix pour la fin, qui vous laisse les oreilles en compotes et des frissons dans les poils.
     
    L’artwork reste sombre et torturé. Un corps souffrant qui se disloque, se délite... La musique est bien plus violente que ce que veut bien sous-entendre cette cover. Coté thématique, comme ils l’expliquent eux même, la guerre est terminée, ils arborent ici fièrement un nouveau concept (et de nouveaux membres) « basé sur les œuvres de Carl Gustav Jung (pionnier de la psychologie qui a souligné le lien entre structure de l'« âme » et ses manifestations culturelles. Il a introduit dans sa méthode des notions de sciences humaines, entre autre...) et les instincts sombres et profonds de l'espèce humaine, explorant la complexité de la psyché humaine et ses aspects métaphysiques, les archétypes de l'inconscient collectif et le processus d'individualisation qui explique la décadence de la civilisation ». Tout un programme, dont je suis moins adepte. Ça sent le mec qui fait des études de psychologie ou de psychanalyse et qui refourgue ses lectures dans ses textes ! Je regrette les thématiques patriotiques et guerrières des débuts. Cependant, musicalement, cet album est une pure réussite. Plus engagé que les deux premiers, plus envoutant aussi, plus mystique du coup, et tout en violence et en énergie, en préservant  une certaine mélodie, sans tomber dans la mièvrerie ! Et quel son ! Après renseignements, c’est encore au Vamacara que cet album a été mixé et masterisé. Décidément, y a pas à tortiller, je kiffe ce son du Vamacara ! Donc, un album à se procurer sans attendre, pour les amateurs de Black Metal teinté de Death, agressif et brutal, sans aucun compromis !

    Chronique : Fanny

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