• ARCHITECT OF SETH - The Persistence Of Scars

    ARCHITECT OF SETH – The Persistence of Scars
    Great Dane Records
    Style : Technical Death Metal
    Origine : France
    Sortie : 2013
    Site Web : www.facebook.com/architectofseth

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    01. LFDY / 02. Engender Of Confusion / 03. Transhumance Astrale / 04. Embrace Of Anguish / 05. Hybrid Consuming Flesh / 06. Tears Empty Of Sadness / 07. Teacher Of Nocturna

    C’est que la tournée de DEATH TO ALL qui s’effectue en ce moment intéresse du monde, il est vrai que l’impact qu’a eu le groupe de Chuck SCHULDINER sur la scène Death Metal est énorme et pas seulement à cause d’un statut de groupe culte arrivé avec la fin prématurée du combo, la discographie de DEATH regorge de classiques qu’ARCHITECT OF SETH doit connaitre par cœur. En effet, s’il est une influence qui est notable et notée, c’est bien celle là, et sur le premier album du groupe (ndlr ou plutôt du duo !), c’est non seulement dans la technique que l’on retrouve cette influence, les descentes d’arpèges, de manche et de tout ce que peut contenir une guitare sur laquelle nos deux illustres compagnons sont tout à fait à l’aise ("Embrace Of Anguish", "Engender Of Confusion"). Mais c’est surtout dans l’ambiance des morceaux que l’influence de DEATH prévaut, car si pour la technique, beaucoup ont déjà essayé de copier, par contre pour l’âme apportée à la musique, peu ont réussi ce pari et nos Français y parviennent partiellement ("LFDY", "Embrace Of Anguish"). Toutefois, ARCHITECT OF SETH nous rappellent également ANATA ou OBSCURA avec cette recherche d’ambiance pour sortir sa musique du lot, sur ce plan, "Hybrid Consuming Flesh" est un premier échec avec le seul titre de cette galette sans véritable âme, ce titre est plus une démonstration technique stérile qu’autre chose mais ce faux pas, que l’on pardonne bien aisément, est bien contrebalancé par ce "Transhumance Astrale" qui est LE titre qui ressort de cet album, il y a cette ambiance à la EMPEROR dans ce titre, et les incartades des claviers n’y sont pas pour rien, et lorsque le groupe tente d’y revenir sur "Tears Empty of Sadness", il manque ce petit quelque chose qui fait de cette expérimentation structurale un ovni qui ne décolle jamais réellement et puis il y a ce clavier sur le break basse/batterie qui ne devrait plus être permis d’être fait en 2013, le kitsch de ce passage est vraiment too much pour évoquer une once de nostalgie. Cependant, avec une production un peu plus catchy et quelques errances en moins, de même qu’une certaine répétition des plans techniques, ce premier album aurait pu faire une énorme impression, en attendant, The Persistance Of Scars fait une très bonne impression et laisse présager du bon pour ce duo qui n’est pas uniquement dans la recherche de reproduction d’une œuvre mais bien dans son alimentation pour continuer à la faire vivre, un premier album intéressant !

    Chronique : Aymerick Painless

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