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ADMIRAL SIR CLOUDESLEY SHOVELL - Don't Hear It...Fear It
ADMIRAL SIR CLOUDESLEY SHOVELL – Don’t Hear It… Fear It
Rise Above Records
Style : Psychedelic Stoner Rock
Origine : Royaume-Uni
Sortie : 2012
Site Web : www.myspace.com/admiralcloudesleyshovell
01. Mark Of The Beast / 02. Devil’s Island / 03. iDeath / 04. Untitled / 05. Red Admiral Black Sunrise / 06. Scratchin’ And Sniffin’ / 07. The Last Run / 08. Killer Kane / 09. Beanstew (hidden track)
Dans le mouvement revival que connait la scène Metal on a vu débarquer toute sorte de groupes mais avec ADMIRAL SIR CLOUDESLEY SHOVELL, les amateurs de Rock 70’s auront vraiment l’impression de revivre cette période avec les moyens actuels. Certes le groupe abuse de l’imagerie un peu psyché de l’époque, au niveau de la production nous sommes également bien en ligne avec les standards de l’époque mais cet album Don’t Hear It… Fear It est un beau témoignage de Classic Rock Psychédélique où les influences de LED ZEPPELIN s’acoquinent allègrement avec des choses bien plus obscures de l’époque et notamment les premiers balbutiements du Heavy Metal ("Devil’s Island"). Le groupe Anglais avait allumé une première mèche avec le single Return To Zero il y a quelques mois et ce dernier n’a pas tardé à être sold-out pour le plus grand bonheur de Lee DORIAN qui a découvert ce groupe et les a signés chez RISE ABOVE RECORDS. Avec un début d’album très psychédélique, ADMIRAL SIR CLOUDESLEY SHOVELL donne dans un Rock plus pêchu qui permet de garder la concentration de l’auditeur et éviter de se disperser, "The Last Run" et son esprit MC5 qui s’accouple à merveille avec les titres les plus rapides de DEEP PURPLE avant qu’une approche un peu plus moderne ne vienne aérer un peu le style, notamment dans la ligne vocale. "Killer Kane" et "Beanstew" ne relâche pas la pression, le premier aurait carrément pu être composé par DANKO JONES, ces titres plus courts sur la fin donnent une impression d’urgence qui colle parfaitement à l’esprit 70’s où le feeling primait sur tout autre aspect, comme ce feeling bluesy qui domine un "Scratchin’ And Sniffin’" par exemple. Don’t Hear It… Fear It est une vraie belle surprise dans un style où il est très facile de refaire ce qui a déjà été fait, les Anglais, ici, se replongent dans les 70’s sans volonté de le réimplanter dans la vie actuelle, comme si le temps s’était arrêté.
Chronique par Aymerick Painless
Note : 8/10
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