• FAITH NO MORE a récemment dévoilé un nouveau clip, réalisé pour le titre "Separation Anxiety", extrait de l'album Sol Invictus paru le 18 Mai dernier via Reclamation Recordings/Ipecac Recordings.


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  • AC/DC sera de retour en Europe en mai et juin 2016. Une seule date française au programme : le vendredi 13 Mai au Stade Vélodrome de Marseille. Les billets seront mis en vente à compter du 18 Décembre à 10h00 dans les réseaux officiels de billeterie.

    May 7 Lisbon, Passeio Martimo De Alges (Portugal)
    May 10 Séville, La Cartuja (Espagne)
    May 13 Marseille, Stade Velodrome (France)
    May 16 Werchter, Werchter Site (Belgique)
    May 19 Vienna, Ernst Happel Stadium (Autriche)
    May 22 Prague, Letnany Airport (République Tchèque)
    May 26 Hamburg, Hamburg Stadium (Allemagne)
    May 29 Berne, Stade de Suisse (Suisse)
    June 1 Leipzig, Leipzig Stadium (Allemagne)
    June 4 London, Olympic Stadium (UK)
    June 9 Manchester, Manchester City (UK)
    June 12 Aarhus, Ceres Park (Danemark)

    AC-DC_Rock Or Bust World Tour

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  • PRIMAL FEAR (Heavy/Power Metal) vient de dévoiler un troisième extrait de son nouvel album, Rulebreaker, à paraître le 29 Janvier 2016 via Frontiers Music. Il s'agit du titre "Bullets & Tears", à découvrir ci-dessous.


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  • GHOST_France 2015

    GHOST + DEAD SOUL
    Toulouse - Le Bikini
    1er Décembre 2015



    En cette période où la laïcité fait débat dans notre pays, un petit détour par la ville Rose pour un concert mené par un Papa Emeritus, troisième du nom, ne se refusait pas. Pour notre part, ce concert était le premier concert depuis les terribles attentats Parisiens et, impossible de s’y rendre sans une pensée hommage aux victimes décédées du Bataclan mais également à toutes les autres. Le meilleur hommage à notre sens étant de continuer à vivre nos passions, alors nous décidons de profiter pleinement de cette soirée et retrouver nos amis du cru. Une queue immense nous accueillera sur le parking du Bikini, reflétant l’engouement actuel pour nos amis Suédois. Saisis par le froid local, nous ne traînerons que peu dehors et c’est au chaud que nous attendrons le premier groupe de la soirée. Quel groupe peut donc ouvrir pour GHOST ?

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    Nous nous sommes laissés la surprise de la découverte en live sans chercher à connaître le groupe avant le concert. Le plat d’entrée sera donc servi par DEAD SOUL, également Suédois. Un trio sans batteur, composé d’un chanteur dandy chapeau visé sur la tête (Anders Landelius alias Slidin’ Slim) accompagné de deux acolytes aux guitares déboulera donc sur scène. Ambiance sobre et sombre, aussi bien dans la composition scénique des deux claviers situés de part et d’autre de la scène, que dans le jeu de lumières. Un mélange new wave électro planante blindée de samples animera la scène pendant une trentaine de minutes. Si le groupe n’est pas désagréable à écouter et colle plutôt bien à l’ambiance générale de la soirée, le public ne semblera pas plus conquis que ça. Ils viennent présenter leur dernier projet intitulé The Sheltering Sky sorti en octobre dernier. Une découverte pas mauvaise en soi, mais pas assez convaincante pour pousser la curiosité au-delà de la soirée malgré la motivation et le professionnalisme du trio.
     
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    Alors que la scène se prépare pour la tête d’affiche de la soirée, une forte odeur d’encens se répand dans la salle, accompagné de chants grégoriens. Immersion totale oblige, le ton de la soirée est donné et deux bâtons d’encens brûlent allégrement de chaque côté de la scène histoire de nous titiller les papilles avant l’arrivée du plat de résistance. Les suédois qui ont le vent en poupe en ce moment en France – une dizaine de dates sur la tournée, une semaine de programmation sur Canal + – sont ce soir dans la ville Rose pour leur premier passage dans le sud ouest de la France. Une messe qui réunira ce soir plus de 1000 fidèles au sein du Bikini. 21h30 passée de quelques minutes et enfin l’introduction "Masked Ball" (de Jocelyn Pook et thème musical du film Eyes Wide Shut), avec ses déclamations très religieuses, annonce l’arrivée de GHOST. Un public préchauffé et déjà en transe accueillera comme il se doit le groupe sur le titre "Spirit" extrait du dernier album. Le son est énorme, avec une basse très – voire trop ? – mise en avant, des guitares incisives et une batterie très puissante, la couleur est annoncée, le groupe est là pour en découdre. Les Nameless Ghouls, aux noms liés aux 5 éléments (Fire ghoul (alpha), Water ghoul, Air ghoul, Aether ghoul, (omega) Earth ghoul) et au nouveau look, arrivent sur scène et première constatation : le fait d’avoir troqué les capuches pour des masques leur donne une liberté de mouvement qu’ils n’avaient pas avant, ils peuvent headbanger et sont plus libres de leurs mouvements, ce qui améliore grandement le jeu de scène et la communication non verbale entre le groupe et le public. Les nouveaux masques des Ghouls sont superbes, à la fois intrigants et maléfiques. Papa Emeritus III, quant à lui, est beaucoup plus loquace que ses prédécesseurs et communique souvent avec le public, demandant sans cesse si Toulouse va bien.

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    La scène, sobre, représente la pochette arrière du dernier album avec une fresque de vitraux. Terminé les rangées d’amplis « Orange », seulement place aux musiciens sur scène. "From The Pinacle To The Pit", également du dernier album, met encore une fois la basse bien en avant et annonce également ce à quoi l’on s’attendait : le dernier album est bien mis à l’honneur puisque 7 titres seront interprétés ce soir. Au groupe ensuite de balancer en 3ème et 4ème position les titres qui, au début (tournée du 1er album), étaient les deux titres les plus mis en avant dans leur set, comme pour dire que ce soir le GHOST actuel n’a pas tout dit et croit dur comme fer en ses compositions les plus récentes. Et en effet, passés ces deux titres, le groupe ne jouera plus que des morceaux des 2ème et 3ème albums. GHOST a le luxe d’avoir, en 3 albums, un nombre de morceaux de qualité suffisant pour pouvoir déjà, en leur courte carrière, faire l’impasse sur les chefs d’œuvres d’hier. Ils n’interprètent plus sur cette tournée "Elizabeth", "Prime Mover" ou "Genesis". Ils se payent même le luxe de jouer l’excellent "Jigolo Har Megiddo" issu de Infestissumam en acoustique et, au final, le titre passe très bien.

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    GHOST fait ce qu’il veut pour sa première tournée en tête d’affiche et cela conforte son succès actuel. Avant d’interpréter "Body and Blood", un morceau sur les cannibales, Papa Emeritus III fera monter sur scène deux nonnes – gagnantes du concours organisé en amont – qui, pendant le morceau, descendront auprès du public. Ensuite, le groupe enchaînera sur l’instrumental (très Alice Cooperien) "Devil Church" qui introduit la surprise du set : après ce morceau, Papa Emeritus reviendra habillé en redingote grande classe dans un look surprenant et beaucoup moins religieux que d’habitude. Un changement d’attitude ira avec ce changement de costume et notre frontman communiquera comme jamais sur les tournées précédentes avec le public, allant jusqu’à déverser un discours très porté sur le sexe, non sans une certaine touche d’humour. Papa Emeritus III quitte un peu son poste Papal pour devenir frontman et emmener le groupe dans la deuxième partie du set. Les morceaux s’enchaînent et même les morceaux du dernier album sont des classiques instantanés, décidemment GHOST brûle vraiment du feu sacré, et ce n’est pas le public, chantant tous les refrains, qui dira le contraire. Le public mange dans la main du pape, quelle que soit sa tenue, une preuve que le groupe a réussi un joli pari et a su évoluer subtilement. Avant le morceau acoustique, le groupe amène des chandeliers sur scène afin de marquer un peu l’ambiance au coin du feu (ou au coin du cierge dans leur cas) et les fans présents n’ont pas manqué de réagir au quart de tour en entonnant un « joyeux anniversaire » repris en chœurs par une partie de la salle. Il faut croire que lumières éteintes + bougies déclenchent pour certains des souvenirs d’anniversaire chez Buffalo Grill, mais peine perdue car ce soir c’est la messe. La fin du set approche doucement et GHOST interprète l’excellent et planant "Ghuleh/Zombie Queen" avant de clôturer son set sur la reprise de Roky Erickson "If You Have Ghost". Le groupe, sous les acclamations du public, ne quittera pas la scène avant d’interpréter l’ultime set du soir, un hymne à l’orgasme féminin – dixit notre frontman –, avec l’entraînant "Monstrance Clock" qui clôturera un set parfait. Une outro de Dead Can Dance nous sortira doucement de notre envoûtement nocturne.

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    Décidemment, tous les ans GHOST enfonce encore plus le clou en live, ils prouvent, avec cette tournée en headliner, qu’il va falloir compter avec eux demain. D’ailleurs ils reviennent en France en février pour une nouvelle tournée de 7 dates et seraient co-headliner de King Diamond au Hellfest 2016 selon les récentes rumeurs. On ne peut que souhaiter que cela soit vrai ! Amen.

    Setlist : Intro : Miserere Mei, Deus (Gregorio Allegri song) / Masked Ball (Jocelyn Pook song) / Spirit / From The Pinnacle To The Pit / Ritual / Con Clavi Con Dio / Per Aspera Ad Inferi / Majesty / Body and Blood / Devil Church / Cirice / Year Zero / Spöksonat / He Is / Absolution / Mummy Dust / Jigolo Har Megiddo / Ghuleh/Zombie Queen / If You Have Ghosts (Roky Erickson cover) /// Monstrance Clock / Outro : The Host Of Seraphim (Dead Can Dance song)

    Remerciements : Le Bikini, Nous Productions et Replica Promotion.
    Texte : Oso et Abigail Darktrisha
    Photos : Abigail Darktrisha

    Live report également en ligne sur Concertandco
    http://www.concertandco.com/critique/concert-ghost-dead-soul/bikini-toulouse/50671.htm

     


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  • DEVATION - Scorn Through An Absent Scene
    Shunu Records
    Melodic Death Metal
    Origine : Suède
    Sortie : 2015
    Site Web : www.devation.bandcamp.com

    DEVATION_Scorn Through An Absent Scene



    01. The Oppressed / 02. Burn It Down / 03. Scorn Through An Absent Scene / 04. Void / 05. Artifacts / 06. Cancer / 07. Frantic / 08. Closing Degree / 09. Deadweight / 10. The Fixation

    Décembre 2002, je me réveille la tête en vrac, il est midi, c’est bon je suis large pour la petite fête qui se déroulera ce soir chez mes parents. Tout commence par une petite douche, un café, un peu de télé et comme tous les ans je tombe sur Un Papa Pour Noël, Le Fiancé de La Fille du Père Noël et Le Père Noël Est Une Ordure, jusque là rien ne me surprend. Je tombe ensuite sur le calendrier de la Mère Noël que notre webmaster vénéré nous envoie, inutile de préciser que chez elle c’est la grande chaleur… bref après s’être adonné à une activité de célibataire ou d’époux frustré (hum !) je me lave les mains, je m’habille à la hâte pour être à peu près présentable et je monte dans ma Renault Clio Campus et j’ai cette vague impression de déjà vécu, comme souvent en ces années 2000, les albums d’IN FLAMES tournent en boucle, et là c’est Reroute To Remains qui va m’accompagner, vraiment un album dans l’air du temps. Lorsque j’arrive enfin chez mes parents, pas une voiture devant, je me dis que je suis le premier et que j’aurais eu le temps de me faire une deuxième passe (hum !) et lorsque je vois ma mère arrivée en peignoir sur le pas de la porte, l’air grave, je crains le pire jusqu’à cette phrase qui résonne encore : « Comment peut-on avoir autant de retard, est-ce si difficile pour toi de venir à l’heure ? On est en 2015 mon petit, tu ne pouvais pas prévenir que tu serais en retard ? » Bon OK 13 années de retard quand même… et là bam, la gifle ! DEVATION vient de sortir son premier album Scorn Through An Absent Scene, du IN FLAMES / SOILWORK like, comme si Björn GELOTTE et Anders FRIDEN avait pris la Doloréane en 2002 pour venir directement en 2015. Bon d’accord, c’est un peu exagéré car en écoutant un plus précisément cet album, il y a des traces de Thrash/Death à la HATESPHERE et même un peu de Hardcore Metal à la… HATESPHERE ("Frantic", "Artifacts"). Mais à l’écoute des "The Oppressed", "Burn It Down", "Void", "Deadweight" ou la chanson titre, difficile de passer outre ces influences un peu encombrantes jusque dans les mimiques vocales (ce refrain de "The Oppressed") mais il serait réducteur et malhonnête de considérer ces Suédois comme une resucée du glorieux passé de leurs ainés, justement avec cette touche Thrash ou Hardcore qui peut même prendre une tournure inattendue sur le début d’un "Artifacts" que KORN n’aurait pas renié sur Follow The Leader par exemple. Ensuite, il y a cette capacité à réussir cette entreprise par ce quintet rejoint récemment par un nouveau vocaliste, Timmy BARTELIUS, poste auparavant occupé par le guitariste Joakim KARLBERG. Pour exemple, les arrangements de "The Oppressed", très dynamiques, "Burn It Down" classique tant dans le riffing que dans la structure mais cela fonctionne très bien et finalement les 45 minutes de ce premier album passent plutôt bien, on ne va pas jouer la surprise mais ce premier jet est agréable et après tout, pour ceux qui ont usé jusqu’à la corde ces fameux albums d’IN FLAMES, SOILWORK ou DARK TRANQUILITY, DEVATION peut être une option sympathique d’autant plus qu’un aspect actuel est tout de même bien présent, on rigole, on rigole mais ces Suédois dévoilent ici et là un début de personnalité qui débouchera certainement vers une autre référence tant ce style a été sur-représenté à une époque mais après tout, il y a bien un public pour les groupes de Heavy old-school, pourquoi pas pour le Melodic Death Metal from Sweden !

    Chronique : Aymerick Painless

    6,5

     

     


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