• CHANNEL ZERO vient de publier le clip de "Dark Passenger", ce titre est extrait de l'album Kill All Kings sorti cette année via Metal Blade Records.


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  • Les Belges de SAILLE (Symphonic Black Metal) sortiront leur nouvel album intitulé Eldritch le 10 Novembre prochain via Code666/Aural Music.

    SAILLE_Eldritch

    Tracklist Eldritch (2014) :
    01. Emerald / 02. Walpurgis / 03. The Great God Pan / 04. Aklo / 05. Cold War / 06. Eater Of Worlds / 07. Red Death / 08. Dagon / 09. Carcosa


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  • SLIPKNOT - .5: The Gray Chapter
    Roadrunner Records
    Style : Metal
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2014
    Site Web : www.slipknot1.com

    SLIPKNOT_5-The Gray Chapter



    01. XIX / 02. Sarcastrophe / 03. AOV / 04. The Devil In I / 05. Killpop / 06. Skeptic / 07. Lech / 08. Goodbye / 09. Nomadic / 10. The One That Kills The Least / 11. Custer / 12. Be Prepared For Hell / 13. The Negative One / 14. If Rain Is What You Want

    6 ans après l'excellent All Hope Is Gone et après avoir dû surmonter la mort du bassiste Paul Gray en 2010 ainsi que l'éviction de Joey Jordison fin 2013, le gang masqué de Des Moines refait surface avec son cinquième album .5: The Gray Chapter. Faisant partie des inconditionnels de SLIPKNOT et ayant découvert le groupe à ses débuts, j'avoue avoir été un peu rebuté au cours des premières sessions d'écoutes de ce nouvel album... Le single "The Negative One" sorti en août laissait présager un retour aux sources plutôt brutal, le second, "The Devil In I", déjà beaucoup plus lisse, laissait assez perplexe quant à la teneur de ce nouvel opus, mais je voulais quand même croire à un retour à la démence contagieuse du premier SLIPKNOT... Donc, première impression plutôt décevante à l'écoute de ce .5: The Gray Chapter qui ne sera finalement pas la relecture version 2014 de la première claque des 9 affreux sortie en 1999... Mélodique, aventureux, fin mais toujours brutal, voilà ce qui nous attend...

    Le premier titre, "XIX", est un petit bijou d'émotion, Corey Taylor interprète cette superbe intro avec beaucoup de conviction et de gravité. "Sarcastrophe" envoie des coups de massue et se révèle parfait dans son rôle de premier titre rageur, tout comme "AOV" qui continue d'enfoncer le clou, le riff est gras et le chant bien vénère, pas très original mais ça fonctionne d'autant que le pont mélodique est vraiment bien amené. "The Devil In I" amène des nuances intéressantes entre couplet ambiancé et refrain puissant et percussif. "Killpop" et son intro très Kornienne période Issues, se révèle être un très bon morceau mélodique qui aurait pu figurer sur la set-list de STONE SOUR... "Skeptic" remet une couche d'agressivité bienvenue, très entraînant, il fera son petit effet sur scène. "Lech", sombre et menaçant, fait parler la poudre, bien furieux, il cassera quelques nuques au passage, excellent. Retour au calme relatif avec "Goodbye", la ballade de l'album, très mélancolique avec un final puissant amenant sans transition au titre suivant, "Nomadic", bien agressif avec toujours ces scratches accompagnants les roulements de batterie, caractéristiques du groupe... à noter un beau solo plus mélodique qu'à l'accoutumée. "The One That Kills The Least" rejoue le thème du coup de poing suivi d'une respiration mélodique, personnellement j'adore et le groupe est très fort à ce petit jeu, Corey Taylor possède une palette vocale tellement large qu'il serait dommage de s'en priver. "Custer" est le morceau bourrin et également jouissif de l'album qui aurait pu figurer sur Iowa, encore un titre bourre-pif taillé pour la scène ! "Be Prepared For Hell" est une plage transitoire assez glauque qui amène sur un plateau "The Negative One", un brûlot qui envoie sacrément du bois et nous ramène direct en 1999... "If Rain Is What You Want" clôture cet album tout en nuances dans un mid-tempo lancinant et déchiré.

    En conclusion, ce dernier opus de SLIPKNOT est une petite perle qu'il faut prendre le temps de découvrir sur la longueur pour l'apprécier pleinement. Le groupe continue d'avancer tout en préservant son style, l'écart est périlleux mais réussit encore une fois haut la main. Un album riche et généreux qui s'intègre parfaitement à la discographie géniale d'un groupe qui ne l'est pas moins, SLIPKNOT vient encore d'accoucher d'un petit chef-d'œuvre, tout simplement.

    Chronique : Ziltoïk Skeksis

    10

     

     

    SLIPKNOT_Band 2014
     

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  • PHILM – Fire From The Evening Sun
    UDR Music
    Style : Experimental Progressive Rock
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2014
    Site Web : www.facebook.com/PHILMOfficial

    PHILM_Fire From The Evening Sun



    01. Train / 02. Fire From The Evening Sun / 03. Lady Of The Lake / 04. Lion’s Pit / 05. Silver Queen / 06. We Sail At Dawn / 07. Omniscience / 08. Fanboy / 09. Luxhaven / 10. Blue Dragon / 11. Turn In The Sky / 12. Corner Girl

    Voilà un disque qui risque d’être scruté un peu plus que son aîné car derrière PHILM se cache l’ex-cogneur de SLAYER, Dave Lombardo, qui se frotte ici à un style totalement différent. Ce groupe créé en 1996 n’a d’existence discographique que depuis peu et le premier album, Harmonic, publié en 2012. Il est vrai que l’homme est extrêmement occupé et avant d’être totalement pris par AMEN, voici Fire From The Evening Sun, un album assez expérimental surtout par la variété des styles abordés, que ce soit un Heavy Rock très direct sur "Train" ou  la chanson titre, un Rock Garage beaucoup plus conventionnel comme sur ce "Luxhaven" mais c’est surtout par ce "Silver Queen" aux relents d’ANATHEMA plus que flagrants ou ce "Corner Girl" à l’ambiance piano bar surprenante mais s’inscrivant parfaitement dans la démarche sans limite du trio avec ces cuivres et ce rythme latino qui prend le pas. Au niveau des limites, Gerry Nestler, le gratteux chanteur du groupe, ne semble pas vraiment en avoir non plus, capable de douceur sur l’ultime "Corner Girl", de mélancolie à la ANATHEMA sur "Silver Queen", d’un mélange de SUICIDAL TENDENCIES et de KING DIAMOND sur "Train" ou "We Sail At Dawn" mais aussi une voix pleine de rage sur un "Fire From The Evening Sun" et son break plus Thrash à la ANNIHILATOR y compris la voix. Avec des titres au côté sympathique avéré, PHILM ne surprendra pas non plus son petit monde, le côté Progressif de la musique est tout de même très dissolu et le côté expérimental ne vaut que par la multitude de styles abordé mais si vous avez survécu au King For Day de FAITH NO MORE, ce Fire From The Evening Sun pourrait vous paraitre un brin convenu. Avec beaucoup de franchise, il y a fort à parier que sans Dave Lombardo dans ses rangs, qui y montre une autre facette de son talent au passage, pas grand monde aurait parlé de cet album sympathique mais loin d’être transcendant.

    Chronique : Aymerick Painless

    6,5

     

     

    PHILM_Band
     

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  • SERPENT VENOM – Of Things Seen & Unseen
    The Church Within Records
    Style : Doom Metal
    Origine : Royaume-Uni
    Sortie : 2014
    Site Web : www.facebook.com/Serpent-Venom

    SERPENT VENOM_of Things Seen & Unseen



    01. The Penance You Pay / 02. Sorrow’s Bastard / 03. Death Throes At Dawn / 04. The Lord Of Life / 05. I Awake / 06. Let Them Starve / 07. Pilgrims Of The Sun / 08. Burning Free

    Au cœur d’une scène Doom Londonienne très prolifique existe un groupe qui nous propose son deuxième album en cinq années d’existence, il s’agit de SERPENT VENOM avec Of Things Seen & Unseen dont le contenu musical se veut influencer par ELECTRIC WIZARD, c’est indéniable, mais aussi PENTAGRAM, SAINT VITUS ou PALLBEARER avec ce classique Doom Metal au son bien gras. La voix claire de Garry RICKETS se fond également parfaitement dans le moule Doom Metal traditionnel, l’impression que l’Anglais a enregistré à quelques mètres du micro avec un large écho nous rappellera aussi BLACK SABBATH. Vous l’aurez compris, aucune surprise n’est à attendre de ce deuxième opus publié par The Church Within Records, juste un bon album de Doom Metal suffisamment inspiré pour ne pas ennuyer les amateurs du style qui taperont du pied bien volontiers sur le riff d’un "The Lord Of Life" particulièrement accrocheur. D’ailleurs, ce titre est certainement le meilleur de cet album, même si la voix peut paraitre un peu récurrente avec les autres titres, l’ambiance qui règne, la structure et cette influence BLACK SABBATH des plus audibles insufflent un truc spécial à ce morceau, dommage que le groupe décide bizarrement de faire retomber la pression avec un interlude "I Awake" franchement dispensable alors qu’un "Let Them Starve" (un hommage au "Let Them Fall" de SAINT VITUS ?) aurait maintenu la pression avec une des rares accélérations de l’album et aurait redonner de l’intérêt à ce dernier qui reste dans le ventre mou des sorties Doom, intéressant mais pas de quoi faire la différence avec les autres.

    Chronique : Aymerick Painless

    7

     

     

    Serpent Venom-Photo-by-Antony-Roberts
     

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