• RED MOURNING – Where Stone And Water Meet
    Bad Reputation
    Style : Stoner Sludge Metal
    Origine : France
    Sortie : 2014
    Site Web : www.redmourning.fr

    RED MOURNING_Where Stone And Water Meet



    01. Intro / 02. The Sound Of Flies / 03. Gun Blue / 04. Rabid Dogs & Twisted Bitches / 05. Emily / 06. White Line / 07. The Simple Truth / 08. Work Song / 09. Over The Rail / 10. Candlelight / 11. Touched By Grace / 12. There Goes The Chair / 13. Where Stone And Water Meet

    Les Parisiens de RED MOURNING ne sont plus à presenter, ils font partie du paysage pour les amateurs de Stoner Sludge Metal avec un troisième album, Where Stone And Water Meet, fraichement débarqué via Bad Reputation. Trois années se sont écoulées depuis Pregnant With Promises, un album qui avait assis le groupe dans le peloton des groupes à suivre et la recette n’a guère changé. On remarque cependant, quelques relents plus posés comme ces voix à la ALICE IN CHAINS ("Gun Blue" dont le break central évoque assez largement DOWN) ou cet esprit MASTODON présent sur "The Sound Of Flies" qui lance cet album sur une introduction impeccable. C’est également ce genre de détail qui fait de ce Where Stone And Water Meet un opus plus abouti, le souci du détail, ainsi si "Rabid Dogs & Twisted Bitches" commence de façon très bluesy avec l’harmonica, l’ombre de DOWN ne tarde pas à réapparaitre mais en substance seulement, car en fait on peut également penser à un BUKOWSKI ou HEADCHARGER un peu plus lourd. Ensuite, ce nouvel album développe une réelle ambiance générale qui permet à ces 13 titres de dégager une cohérence incroyable malgré des variations dans le propos tant vocal que purement musical qui auraient pu faire de ce Where Stone And Water Meet un brodage d’influences, il n’en n’est rien grâce à cette facilité qu'a RED MOURNING à proposer des titres simples et efficaces. Inutile d’attendre ici de longues plages stériles et soit disant psychédéliques, l’esprit Rock règne en maitre absolu même si quelques surprises attendent l’auditeur à l’image de cet "Emily" qui peut évoquer un "Dawn Patrol" de MEGADETH en version Louisiane ou "White Line" dont le propos musical se fait plus Metal et puissant. RED MOURNING nous envoie là son meilleur album, une production sans point faible, une prestation vocale de JC excellente et un Romaric inspiré avec sa 6 cordes, vous tenez là un album largement recommandé aux amateurs de DOWN, ALICE IN CHAINS (le récent) ou HEADCHARGER, une confirmation des Parisiens dont on espère voir le résultat sur scène.

    Chronique : Aymerick Painless

    7,5

     

     

    RED MOURNING_Band
     

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  • Les Allemands de DARK FORTRESS (Dark/Black Metal) publieront leur septième album intitulé Venereal Dawn le 2 Septembre prochain via Century Media Records.

    DARK FORTRESS_Venereal Dawn

    Tracklist Venereal Dawn (2014) :
    01. Venereal Dawn / 02. Lloigor / 03. Betrayal And Vengeance / 04. Chrysalis / 05. I Am The Jigsaw Of A Mad God / 06. The Deep / 07. Odem / 08. Luciform / 09. On Fever’s Wings


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  • Alors que son nouvel album, Second Nature, sortira le 29 septembre prochain chez Mascot Label Group, FLYING COLORS vient de dévoiler le clip de son premier single, "Mask Machine".


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  • DOOMLORD (Heavy/Doom Metal) sortira son premier album, Black Testament, le 1er Septembre prochain via Emanes Metal Records.

    DOOMLORD_Black Testament

    Tracklist Black Testament (2014) :
    01. Death Penalty / 02. They Must Die / 03. Wedding Of The Death / 04. Evil Rises Again / 05. Animam Possessionem / 06. Faceless God / 07. Black Testament / 08. Embryo/Children Of The Grave (Black Sabbath cover)


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  • NEMOST – The Shadow’s Trail
    Autoproduction
    Style : Melodic Death Metal
    Origine : France
    Sortie : 2010
    Site Web : www.facebook.com/nemostmetal

    NEMOST_The Shadow\'s Trail



    01. Prelude / 02. Sardanapale / 03. Skin For Skin / 04. Whisper / 05. Unexpected / 06. Fading Ember / 07. Orcus / 08. Ritual / 09. Through Life

    Initié par Johan Nat fin 2005, NEMOST est un jeune groupe Parisien qui s’était fait remarqué en 2008 avec une démo, Nemost, qui avait plutôt séduit la presse spécialisée. Fort de cet accueil, le groupe nous propose aujourd’hui son premier album autoproduit toujours ancré dans le Doom, le Death et le Progressif, le son de NEMOST fait autant penser à KATATONIA (“Sardanapale”) qu’à OPETH (“Whisper”). Bon le souci est que le son de l’album est digne d’une démo améliorée, les guitares ont un grain plutôt affreux et la batterie est étonnamment absente et que la voix de Thibaud est franchement poussive. Non pas qu’elle soit mauvaise, mais le gaillard tire dessus et ne fait passer aucune émotion dans ses mots malgré les tentatives de variations vocales comme sur “Whisper” et sa voix plus Death un peu plus convaincante. Musicalement, c’est plutôt bien travaillé, les mélodies sont souvent basiques même si elles font leur petit effet, on pense notamment à celle de “Sardanapale” dont une vidéo a été tournée, incontestablement un bon choix car il s’agit bien là du meilleur titre de ce premier opus, pour le reste on sent que le groupe se cherche encore avec des tentatives de contraste entre brutalité et mélodie sucrée comme le fait OPETH (“Unexpected”), seulement si le travail sur les structures est intéressant, au niveau de la musique en elle-même et de l’intérêt qu’elle suscite, c’est plus lisse, il manque ce caractère accrocheur qui fait d’une mélodie qu’on la retient, et puis il manque un feeling, que ce soit dans les parties calmes et acoustiques de “Fading Ember” qui reprend les sonorités Hispaniques de “Prelude” ou dans les parties plus brutes. En fait, c’est lorsque NEMOST se rapproche de KATATONIA qu’il est le plus convaincant, que ce soit sur “Sardanapale” ou sur “Orcus” où Thibaud montre une voix modulée bien plus maitrisée, il y a également une atmosphère qui rappelle la période de SENTENCED avec Amok ou Love & Death, un peu le cul entre deux chaises que sont le Death et le Metal Mélodique. NEMOST fait preuve d’un certain potentiel, très bien résumé dans “Through Life”, mais montre également quelques imperfections que l’on peut attribuer à la jeunesse du groupe et que l’on imagine très bien disparaitre sur une prochaine sortie. Avec trois très bons titres et six pas mauvais sur les neuf proposés, NEMOST confirme ce qu’il avait annoncé avec la démo il y a deux ans.

    Note : 6/10

    Chronique : Aymerick Painless

     

    NEMOST_photo
     
     

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