• Les Finlandais de HANGING GARDEN publieront un EP intitulé I Was A Soldier le 18 Novembre prochain via Lifeforce Records.

    Tracklist I Was A Soldier (EP) (2013) :
    01. Winter To Summer Adverse / 02. I Was A Soldier / 03. Will You Share This Ending With Me?

     

    HANGING GARDEN_I Was A Soldier
     

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    ORPHANED LAND + KLONE + THE MARS CHRONICLES
    Lille - Splendid - 21 Septembre 2013



    Avec moult concerts à voir ce samedi 21 septembre dans la métropole lilloise, c'est non sans crise de FOMO (néologisme : Fear of missing out, la peur de louper un truc quoi) qu'il a fallu choisir. ORPHANED LAND accompagné de KLONE et THE MARS CHRONICLES, une bien belle affiche ma foiQuand on sait qu'à quelques rues de là se produisait OBSZÖN GESCHÖPF, encore quelques rues plus loin se tenait la release party de l'album d'ERRATA, et qu'à Rexpoede, c'était "Le Metal à la Campagne" qui prenait ses quartiers, il y en avait vraiment pour tous les goûts et ce qui est sûr, c'est que la saison des concerts est de retour ! Pour cause de problèmes administratifs, le groupe BILOCATE rejoindra la tournée plus tard, sur les dates allemandes. Avec des doutes sur l'heure à laquelle doit/devait commencer le concert (puisqu'annulation il y a, ainsi que diverses informations fournies avec plus ou mojns d'exactitude par monsieur Internet), c'est plutôt vers 20h que THE MARS CHRONICLES entre sur scène.

    THE MARS CHRONICLES, groupe français formé en janvier 2012 (mais déjà en tournée aux côtés de KLONE et ORPHANED LAND, CQFD), a de quoi nous interloquer (vais-je gagner le concours des verbes à quatre syllabes ?) : le nom du groupe vient (obligatoirement, sinon c'est quand même un sacré coup de pas de bol non ?) de Ray Bradbury et ses Martian Chronicles, tous les musiciens sont vétus de blanc, et leurs regards sont... disons... On a la nette impression que leurs yeux sont tout noirs (allez jeter un oeil à leur clip pour le morceau "Constant Show", ça fait vraiment bizarre). Déjà, pour la mise en scène, c'est fait. Le groupe ne s'arrête pas à ça, puisque THE MARS CHRONICLES nous délivre un set énergique et surprenant (toute néophyte que je suis), avec un son puissant ("Abyss") et des ruptures rythmiques à souhaits. C'est très carré, et le chant clair est très bien maîtrisé. Le seul bémol : ça semble un peu répétitif, mais avec un set somme toute assez court, on n'a pas forcément le temps de capter le public. D'ailleurs, les métalleux lillois semblent arriver au compte goutte.

    Setlist : Intro live / Constant Show / Abyss / Transcending The Stone / Scars Of Age / Hell Is Born

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    Le temps de s'humidifier le gosier et de s'administrer la dose réglementaire de nicotine pour être au top de la concentration (autant qu'un élève de CP qui essaye de faire correctement un "W" majuscule), et c'est au tour de KLONE (raison première de ma présence) d'entrer sur la scène du Splendid. Si les retardataires sont enfins arrivés, c'est encore loin d'être salle comble, mais ça n'empêche pas le public d'être enthousiaste. Vus il y a maintenant quelques mois (que le temps passe vite, comme disent les vieux) sur la scène du Triel Open Air, c'est une autre ambiance, un son bien mieux géré, mais un groupe égal à lui même : de leur part, on n'attend rien d'autre qu'un excellent set. Comme pour THE MARS CHRONICLES, la batterie est un peu trop mise en avant. Au fait, j'oubliais (ça fait sérieux ça, c'est clair...) mais KLONE a dû faire appel à deux remplaçants pour cette tournée, donc on retrouve le batteur de THE MARS CHRONICLES derrière les fûts (Morgan Berthet, également batteur de MYRATH et ex-ETHS) et à la basse, c'est Julian Gretz de DWAIL qui assure l'intérim (on s'entr'aide dans la Klonosphère). Si au Triel la mise en scène était inexistante, cette fois les jeux de lumières sont bel et bien là, et très beaux à voir (comme les techniciens du Splendid savent si bien le faire, d'ailleurs) mais avec ou sans de toute manière c'est la musique qui prend le dessus. Un concert sans accros pour KLONE (hormis une basse qui tombe à la fin d'"Into The void", dans l'euphorie peut être ?), qui s'achève sur le duo gagnant "The Dreamer's Hideaway" et "Army Of Me". Encore une fois le set est court, mais il est déjà 21h30 et la salle ferme ses portes à 23h, on fera avec.

    Setlist : The Eye Of Needle Pt 2 / Give Up The Rest / Into The Void / All Seeing Eye / Rocket Smoke / The Dreamer's Hideaway / Army Of Me

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    Petite brève de concert :
    Monsieur de la sécurité : "Si vous sortez vous ne pouvez plus re-rentrer..."
    Monsieur qui part : "C'est bon, j'ai vu les groupes que je voulais voir."
    C'est un concept sympa ça, d'aller voir un concert sans vouloir voir la tête d'affiche.

    Je n'avais jamais vu ORPHANED LAND, mais quand on me dit que je vais voir Jésus sur scène, j'ai quand même une certaine impatience, parce que Jésus, c'est quand même pas n'importe quel connard qu'on croise sur la Grand Place tous les jours ! (Excusez-moi, je me reconcentre). J'avais remarqué quelques personnes scotchées à la barrière depuis le début des concerts, à croire que les fans d'ORPHANED LAND sont dépourvus de vessie, heureusement pour eux, car lorsque le set débute, ils sont encore à leur place, et la salle s'est remplie (hormis les déserteurs de têtes d'affiche), sans pour autant être pleine à craquer. De l'avis égoïste d'une personne du public qui aime avoir un peu d'espace pour respirer, j'aurai tendance à dire "tant mieux", mais ce n'est sans doute pas l'avis des groupes et organisateurs. Le week end est chargé (cf début, tout en haut) et il a fallu faire des choix... ORPHANED LAND sur scène, c'est à la fois pour les yeux et les oreilles. Le groupe emblématique du Metal oriental va jouer en grande partie des morceaux de son nouvel album, All Is One, mais ne délaissera pas pour autant la partie antérieure de sa discographie.

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    Avec un Kobi en djellaba, chapelets autour des mains et pieds nus, l'ambiance "world music" était là, et je dois dire que le mélange est bien opéré entre musique orientale et musique Metal (même si certains préfèreront soit tout l'un soit tout l'autre, évidemment). Le chant est terriblement bien exécuté, et les morceaux s'enchaînent avec quelques intermèdes dédiés à l'expression des convictions du groupe. ORPHANED LAND ne commencera donc pas la chanson "Brother" sans que Kobi ait parlé de sa manière de voir l'amitié entre les peuples, qui ne doit pas voir les différences de politique ou de religion interférer. Côté mise en scène, les lumières sont superbes, et des vidéos sont projetées sur l'écran en arrière de la scène. Les samples sont nombreux (bah oui, normal), mais ne parasitent pas la performance du groupe, qui est toujours mise en avant. Une autre séquence émotion (sans raillerie, je précise), lorsqu'au moment de la chanson "Children" Kobi prend la parole pour parler du conflit en Syrie (la chanson est dédiée aux enfants de Syrie) : "People are killed because of bomb and fire, for a stupid war. Even if Israel and Syria are enemies, we are brothers".

    Setlist : Through Fire And Water / All Is One / Barakah / The Kiss of Babylon (The Sins) / The Simple Man / Brother / Birth Of The Three (The Unification) / Olat Ha'tamid / Let The Truce Be Known / Sapari / Children / Ocean Land (The Revelation) / El Meod Na'ala / Ya Benaye / In Thy Never - Ending Way / Rappel : The Beloved's Cry / Norra el Norra (Entering The Ark) / Ornaments Of Gold

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    Du point de vue "non initié", le concert d'ORPHANED LAND relève de la bonne surprise, sur beaucoup d'aspects : la mise en scène, l'engagement des musiciens, la performance (un set très long, mais sans accros), un style difficile à classifier qui a parfois quelques côtés "variété" mais qui détonne tellement avec d'autres franges de la famille "Metal" que c'en est étonnant.

    Aucun regret au final ! J'en ai oublié le "FOMO".

    Une bien belle manière de marquer la reprise ! Des remerciements tout plein à Bruno, Marion (Klonosphère) et Guillaume (Klone) pour l'accréditation, à l'équipe du Splendid, au public lillois et aux groupes qui ont donné là un très bon concert, et qui augure le meilleur pour le reste de leur tournée conjointe.

    Report & Photos : Nastassja

     


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  • SATYRICON – Satyricon
    Roadrunner Records
    Style : Black Metal
    Origine : Norvège
    Sortie : 2013
    Site Web : www.satyricon.no

    SATYRICON_Satyricon



    01. Voice Of Shadows / 02. Tro Og Kraft / 03. Our World, It Rumbles Tonight / 04. Nocturnal Flare / 05. Phoenix / 06. Walker Upon The Wind / 07. Nekrohaven / 08. Ageless Northern Spirit / 09. The Infinity Of Time And Space / 10. Natt

    SATYRICON est devenu le groupe bankable dans le style Black, même si au fur et à mesure des albums, le duo infernal prend de légères distances avec. Lâché par les Black Metalleux et adulé par une frange du public Metal sensible au côté direct de la musique du groupe, SATYRICON est installé durablement c’est certain. Toutefois, Satyr n’est pas un homme qui aime tourner en rond alors The Age Of Nero déclinant plus ou moins la recette de Now, Diabolical, il était temps pour lui de montrer que SATYRICON n’était pas devenu la marionnette de Roadrunner Records et voici que déboule Satyricon, un titre d’album bien peu original mais qui prend tout son sens à l’écoute de ce huitième album. En effet, il est bien difficile de faire ressortir quelque chose de cet album très disparate, les titres traditionnels comme "Our World, It Rumbles Tonight" ou "Walker Upon The Wind", on miserait alors sur une stagnation du groupe pas tout à fait de son rang, les titres mid tempo et mélodiques comme "Tro Og Kraft" qui a clairement le cul entre deux chaises, introduit par un "Voice Of Shadows" un peu longue et même peut être inutile, ou les surprises comme "Phoenix" mais qui, pour le coup, forme une vraie fissure avec le reste, chant clair assez dark, parfois même doublé, mid tempo très mélodique, les die-hards vont avoir un choc c’est certain, un grand écart un peu grand pour un résultat pas mauvais mais qui ne correspond pas tout à fait à l’image crade et brute que SATYRICON développait  jusqu’alors. Ce Satyricon se révélera certainement comme un tournant pour les Norvégiens qui pourrait poursuivre dans une voie moins brute que par le passé ou bien revenir en arrière avec un album brutal et sans concession mais là où on reste pantois c’est que SATYRICON a mis 5 ans pour donner une suite à The Age Of Nero et que le résultat ne les vaut pas vraiment... Soyons clair, cet album est une déception mais pas parce que le groupe s’éloigne des rivages qu’il connait bien mais plutôt parce que les mélodies sont d’une naïveté confondante et que l’inspiration n’est pas au rendez-vous, messieurs enchainez rapidement sur autre chose s’il vous plait !

    Note : 5.5/10

    Chronique : Aymerick Painless

     

    Satyricon-2013
     

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  • M:PIRE OF EVIL - Crucified
    Mausoleum Records
    Style : Apocalyptic Metal
    Origine : Royaume-Uni
    Sortie : 2013
    Site Web : www.mpireofevil.com

    M-PIRE OF EVIL_Crucified



    01. Temples Of Ice / 02. Parasite / 03. Kissing The Beast / 04. Blackened Are The Priests / 05. Carnivorous / 06. Black Legions / 07. Need To Kill / 08. Wolverine / 09. Crucified / 10. Demone / 11. Taking It All

    Après un EP et un premier album respectivement sortis en 2011 et 2012, Mantas et Tony "Demolition Man" Dolan, tous deux ex-membres de VENOM, nous présentent leur second album sous le nom de M:PIRE OF EVIL... Toutefois Crucified n'est pas un réel nouvel album, il s'agit en fait de réenregistrements de titres de VENOM issus de la periode 1989/1992, époque où Cronos ne faisait plus partie du groupe, couvrant les albums Prime Evil (1989), Temples Of Ice (1991) et The Waste Lands (1992), sans doute pas les réalisations les plus appréciées du combo de Newcastle mais un choix somme toute assez logique vu le line up de l'époque et celui de M:PIRE OF EVIL aujourd'hui. Si ces relectures n'ont rien d'incontournables, elles ont au moins le mérite de mettre un coup de projecteur sur une pèriode décriée de la carrière de VENOM et nous permettent de redécouvrir des compos finalement pas si mauvaises que ça ("Blackened Are The Priests", "Need To Kill"...). Grâce à un traitement du son résolument moderne ces titres retrouvent une seconde jeunesse via une prod' énergique ne manquant pas de mordant. Les deux inédits qui ferment ce Crucified sont taillés dans ce même Metal sans concession, nous prouvant, s'il en est besoin, que Mantas & co sont encore capable de faire parler la poudre avec un Metal apocalyptique de premier ordre.

    Note : 7,5/10

    Chronique : Nono666

     

    Mpire Of Evil_Band
     

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  • WITHIN TEMPTATION vient de dévoiler le clip de son nouveau single "Paradise (What About Us?)". Il s'agit d'un duo avec Tarja Turunen.

     

     


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