• ROB ZOMBIE - Venomous Rat Regeneration Vendor
    Universal Music
    Style : Industrial Metal
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2013
    Site Web : www.robzombie.com

    ROB ZOMBIE_Venomous Rat Regeneration Vendor



    01. Teenage Nosferatu Pussy / 02. Dead City Radio and the New Gods of Supertown / 03. Revelation Revolution / 04. Theme for the Rat Vendor / 05. Gong Gang Gong de Do Gong de Laga Raga / 06. Rock and Roll (in a Black Hole) / 07. Behold ! the Pretty Filthy Creatures / 08. White Trash Freaks / 09. We're An American Band / 10. Lucifer Rising / 11. The Girl Who Loved the Monsters / 12. Trade in Your Guns for a Coffin

    Après une compilation (Icon, 2010) et un album de remixes (Mondo Sex Head, 2012), ROB ZOMBIE nous revient avec du neuf. Du neuf, comme l'entend ROB ZOMBIE, c'est à dire un album racé qu'on ne pourra pas attribuer à quelqu'un d'autre. Dès le premier morceau : un sample de voix avec un effet, des guitares lourdes et des claviers, ça promet ! "Teenage Nosferatu Pussy" (j'appelerai mon gosse comme ça) c'est du sérieux ! Une ouverture sombre et très "zombiesque" pour un album qui glisse rapidement du côté "rock n' roll" de la force avec le très entrainant "Dead City Radio And The New Gods Of Supertown" choisi en tant que single et sorti le 8 avril : des titres aux mélodies accrocheuses, une guitare hurlante (merci John 5), pour des morceaux qu'on entendrait bien à la radio (ou "weydiyo", ça sonne bien aussi). Venomous Rat Regeneration Vendor est un savant mélange de sonorités électro et d'autres résolument "metal", sur des rythmes rock n' roll. Sir ROB ZOMBIE est également à l'aise dans le minimaliste comme le prouve "Rock n' roll (In A black Hole)" avec son rythme entêtant, voire hypnotique : quatre minutes pour entrer en trance. ROB ZOMBIE ne va pas révolutionner son genre avec Venomous Rat Regeneration Vendor (je cherche encore ce que peut bien vouloir dire ce titre) mais il démontre une nouvelle fois son habileté à poser des ambiances (la déformation professionnelle du réalisateur ?) et à jongler avec les styles. Je n'ai hélas pas découvert d'où proviennent les samples sur le morceau "The Girl Who Loved The Monsters", peut-être ont-ils été créés de toute pièce par monsieur ZOMBIE, mais entendre du français m'a un peu interloquée. Quoi qu'il en soit, ce morceau (avec le morceau d'ouverture "Teenage Nosferatu Pussy") est excellent. On sent bien la dominante électro sur cet album, mais il ne renie pas ses racines Metal "rock n'roll" indus', ce qui serait effectivement dommage avec un musicien comme John 5 à ses côtés (on regrette d'ailleurs de ne pas avoir plus de passages de guitare de son cru...). ROB ZOMBIE reste virtuose dans l'art de moduler sa voix profonde et rauque pour la faire coller à chacun des styles qu'il souhaite explorer, il suffit d'écouter à la suite "White Trash Freaks" (avec des intonations à la MANSON) puis "We're An American Band" qui change tout à fait de registre avec la fabrication d'une ambiance "live" qui donne envie. Ce n'est pas Hellbilly Deluxe mais c'est un album qui s'écoute sans lassitude et qui donne matière à se faire plaisir avec de nouvelles chansons, même si ce nouvel opus reste sans surprise.

    Chronique : Nastassja

    Note : 8/10

     

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  • HEAVEN SHALL BURN - Veto
    Century Média
    Style : Melodic Deathcore
    Origine : Allemagne
    Sortie : 2013
    Site Web : www.heavenshallburn.com

    HEAVEN SHALL BURN_Veto



    01. Godiva / 02. Land of the Upright Ones / 03. Die Stürme Rufen Dich / 04. Fallen / 05. Hunters Will Be Hunted / 06. You Will Be Godless / 07. Valhalla (Blind Guardian cover) / 08. Antagonized / 09. Like Gods Among Mortals / 10. 53 Nations / 11. Beyond Redemption

    Après trois ans d'absence, les allemands d'HEAVEN SHALL BURN reviennent déglinguer nos oreilles avec Veto, qui fleure bon la destruction massive et la fosse en bordel. Après les avoir vu retourner la Main Stage du Hellfest en 2012 avec une énergie féroce, bien que musicalement on a déjà entendu plus varié, les deathcoreux d'outre Rhin avaient retenu toute mon attention, et il est réjouissant de constater qu'un chanteur hargneux l'est à la fois en live et en studio (parfois le mixage fait des miracles...). Pendant trois ans, ils ont eu le temps de peaufiner Veto, et ça se sent. Après un morceau d'ouverture très mélodique, "Godiva", ils enchaînent avec leur violence habituelle mais en montrant qu'ils savent faire mieux que de la férocité gratuite, bête et méchante : HEAVEN SHALL BURN a apporté beaucoup de soin à la mélodie sans délaisser le rythme effréné deathcore qui les caractérise. Un bon exemple: le morceau "Fallen", très death, mais qui tout en laissant rugir les guitares (et Marcus Bischoff l'infatigable) et en adoptant un rythme très rapide, sait tout de même varier les plaisirs et nous faire profiter de mélodies bien trouvées et qui m'ont rappelé GOJIRA, l'énergie coreuse en plus. Comme quoi, pas besoin de chant clair horripilant de mièvrerie pour montrer qu'on sait gérer ses mélodies sans renier la rage. On peut cependant déplorer quelques longueurs et quelques répétitions : "Hunters Will Be Hunted" sonne comme du déjà entendu, et malgré la qualité indéniable de ce morceau, très bien exécuté, c'est à ce moment là qu'on redoute que le groupe s'égare et prenne goût à répéter sans cesse les mêmes accords. Simplicité, oui, mais le simpliste, non. Ils se reprennent heureusement assez vite, avec un "You Will Be Godless" qui promet de beaux moshpits en live: le morceau est court et agressif, en un mot, efficace, tout comme le sera "Antagonized", ou aussi le très bon "Land Of The Upright Ones", qui avait pris le relais de "Godiva" en début d'album et qui reste en tête comme une seconde excellente impression. Sur Veto, on remarquera un mélange d'influences, du Death au Heavy, en passant par le Metalcore... et Marcus Bischoff travaille sur différents timbres de sa voix ("53 Nations"), qui malgré un sacré coffre souffre parfois d'être un peu trop monocorde. Une mention spéciale au morceau "Valhalla" (reprise de BLIND GUARDIAN) capable de faire dresser les poils des bras (ou même du torse pour les plus velus et émotifs d'entre nous, pourquoi pas) après un départ en trombe à en faire s'effondrer le plancher, des riffs saccadés, et des mélodies qui sonnent un peu « Power », on part sur un refrain chanté « en choeur » qui fera se lever, le poing sur le cœur, tout apparenté « viking »... Ce morceau est puissant, tout simplement. Très technique et très mélodique, les cinq minutes de "Valhalla" remuent les tripes comme je ne m'y attendais guère, et la fin du morceau... Je ne spoilerai pas, soyez curieux ! En tous cas, une superbe surprise pour ce nouvel opus d'HEAVEN SHALL BURN qui risque de tourner un certain temps dans les oreilles et qui promet de belles performances live, comme ils savent en faire.

    Chronique : Nastassja

    Note : 8/10

     

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  • STONE SOUR - House Of Gold & Bones Part 2
    Roadrunner Records
    Style : Alternative Metal
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2013
    Site Web : www.stonesour.com

    STONE SOUR_House Of Gold And Bones-Part 2



    01. Red City / 02. Black John / 03. Sadist / 04. Peckinpah / 05. Stalemate / 06. Gravesend / 07. '82 / 08. The Uncanny Valley / 09. Blue Smoke / 10. Do Me A Favor / 11. The Conflagration / 12. The House of Gold & Bones

    Le premier volet date de l'année dernière, et voici donc la deuxième livraison de ce double album, un an plus tard (faire paraître un double album en deux fois ça fait plus de sous, le double en fait, bah oui). L'impression que m'avait laissée House of Gold & Bones Part 1 était plus que mitigée, surtout sur la voix de Corey Taylor, que même sur un album, il avait du mal à tenir en chant clair. Voilà au moins un point amélioré sur House of Gold & Bones Part 2, et nous avons l'occasion de le constater dès la première chanson de l'album, "Red City", qui fera frémir les fausses dread-locks de ta petite sœur rebelle dans la cour du collège. Ce morceau plutôt mollasson pour une entrée en matière, a quand même un passage très connoté « sludge » plutôt surprenant, qui rend ce morceau moins lassant à écouter, et qui laisse rêveur quant aux capacités inexploités de STONE SOUR à varier les plaisirs. Les morceaux oscillent entre ballades, refrains radiophoniques, et riffs saccadés bien sentis qui accompagnent la voix délicieusement rauque de Corey Taylor. Les chansons "Peckinpah" et encore plus "Stalemate" sont représentatifs de cette tendance aux refrains qui ne détonneraient pas en génériques de séries pour lycéens... Cependant, c'est très bien exécuté, très bien produit et les soli de guitare ne sont pas désagréables. Sur la fin de "Stalemate", on se demande quand même pourquoi ils se sont arrangés pour nous pondre un passage bourré de simples modulations bêtes et méchantes pour aboutir à une fin en queue de poisson. Tant pis pour celle-ci, les autres ne sont pas mauvaises du tout, même si on ne peut pas dire qu'il y a beaucoup matière à réflexion et discussions sur ce House of Gold & Bones Part 2, qui assure la continuité avec son prédécesseur grâce à de petits clins d'œils sympathiques vers la fin de l'album, pour montrer qu'ils n'ont pas perdu de vue leur sujet. À noter aussi, l'intro de "Black John" qui laisse espérer une chanson meilleure, le sample est bien travaillé et mis en valeur. "The Uncanny Valley" en revanche : plus pop, tu meurs (note pour moi-même, vérifier s'il n'y a pas eu de collaboration avec REMY ZERO sur ce titre...). Heureusement, juste après cette honte ultime, "Blue Smoke" vient nettoyer l'atmosphère comme un intermède qui a étrangement fait écho dans ma mémoire au morceau "Danger-Keep Away" sur The Subliminal Verses, mais pas trop de transferts, le rappel « slipknotesque » est bien « stone sour-isé ». Le morceau "The House of Gold & Bones" qui débute par un rappel à "RU486" bien senti, démarre sur les chapeaux de roues, et Corey adopte un groove plutôt rock n'roll pour l'occasion. Les riffs sont simples mais efficaces, et la chanson se déroule sans accrocs et nous offre même un très beau solo de guitare:pour moi, le meilleur morceau de l'album pour l'énergie qu'il dégage. Comme pour la Part 1, la Part 2 s'achève avec, en bonus, une Rough demo qui illustre bien tout le travail de production pour lisser les contours... Ce que je reproche en général à STONE SOUR et qui m'empêche sans doute d'apprécier ce diptyque à sa juste valeur, c'est le manque d'inventivité, mais aussi un son pas assez « racé ». Cependant, je dois dire que la Part 2, alliée à l'album précédent, c'est du bon travail, mais pas de quoi s'extasier, on reste sur sa faim, comme si on s'attendait à être surpris.

    Chronique : Nastassja

    Note : 6,5/10

     

    STONE SOUR_Band 2013
     

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  • MIKE TRAMP - Cobblestone Street
    My Own Music
    Style : Acoustic Rock
    Origine : Danemark
    Sortie : 2013
    Site Web : www.miketramp.dk

    MIKE TRAMP_Cobblestone Street



    01. Cobblestone Street / 02. Caught In The Storm / 03. New Day / 04. Ain’t The Life I Asked For / 05. Revolution / 06. We’ll Be Alright / 07. Angel Or Devil / 08. Find It In Your Heart / 09. What Are You Gonna Do / 10. Once / 11. More To Life Than This (Bonus track) / 12. ’92 (Bonus Track)

    MIKE TRAMP (WHITE LION, FREAK OF NATURE) nous revient avec un album intimiste, et nous offre un Cobblestone Street acoustique de toute beauté. Si une première écoute nous fait apprécier l'univers décrit dans cette galette, les suivantes s'avèrent jouissives pour tout auditeur aimant ce style si personnel. Il est bien difficile, par rapport à un album de Rock classique, de ressortir des titres (mélodies, riffs, refrains etc...) car ici, c'est du pur perso. Mike se retourne sur sa vie, fait un constat et nous le propose avec délicatesse, uniquement accompagné par Soren Andersen (multi instrumentaliste, claviers, percussions etc..). Sensibilité, humilité, tendresse, mélancolie, fragilité, tant d'adjectifs qui définissent cet opus, l'espoir n'en fait pas moins défaut. Un oeil dans le rétro, un regard sur sa vie, son enfance, ses problémes personnels ou familiaux, MIKE TRAMP semble se faire une auto thérapie. A la lecture de ces 10 titres, on sent indéniablement le fil conducteur qui oeuvre tout au long de l'écoute. On ne peut s'empêcher de penser à Neil Young, Bob Dylan entre autres, ceux qui dans la simplicité savaient donner une émotion certaine. Enregistré sans artifice avec son ami Soren, Mike se livre, et sans l'électricité Rock'n'roll, il dévoile certainement une, pour ne pas dire sa, vision musicale, la facette qui lui tenait à coeur de nous offrir. Alors pas de scalpel analytique dans cette chronique, juste une galette à prendre dans son ensemble et à s'en délecter, si bien sûr cette approche vous tente, il faut parfois savoir se déconnecter de la centrale EDF pour plonger dans ce qu'est l'humain avec son âme et sa plus simple offrande. Pour l'avoir vu en accoustique l'année dernière et avoir pris une claque d'1h30, ce Cobblestone Street enfonce avec magie l'intense ressenti émotionnel qui fait de MIKE TRAMP un artiste vrai et d'un immense talent. A noter qu'une version avec 2 titres bonus est également disponible.

    Chronique : Nigel Stargazer

    Note : 9.5/10

     

    MIKE TRAMP_2013
     

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  • Le live-report du METAL RIDE FEST V, qui s'est tenu à Nancy le 13 Avril dernier, est en ligne :::>>> Ici .

     

    METAL RIDE FEST V
     
     

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