• CIRCUS MAXIMUS - Nine
    Frontiers Records
    Style : Progressive Heavy Metal
    Origine : Norvège
    Sortie : 2012
    Site Web : www.circusmaximussite.com

    CIRCUS MAXIMUS_Nine



    01. Forcing / 02. Architect Of Fortune / 03. Namaste / 04. Game Of Life / 05. Reach Within / 06. I Am / 07. Used / 08. The One / 09. Burn After Reading / 10. Last Goodbye

    Découvert en 2005 avec The 1st Chapter, un magnifique premier album, CIRCUS MAXIMUS remettait ensuite le couvert avec Isolate en 2007, et nous prouvait ainsi que dans la sphère Progressive au sens large du terme, les Norvégiens avaient non seulement la classe, et que outre le fait de figurer en tête de liste des prétendants au titre de maitres du genre, ils survolaient, voire même volaient la vedette à certaines pointures du Metal progressif ! Attendu de pied ferme, Nine nous fait saliver avant même son écoute ! Que de sérénité me direz vous ! Bah oui, j'avoue une grande confiance en ce groupe et si ma première écoute m'avait déçue, je ne serais pas là à écrire cette chro mais plutôt entrain de chialer et d'hurler ma monstrueuse déception ! Que les fans de CIRCUS MAXIMUS se rassurent de suite, la bombe est bel et bien là, elle va vous claquer subtilement à la tronche et dieu sait comme vous allez aimer ça ! Pour simple rappel, CIRCUS MAXIMUS s'est formé en 2000 avec un line up digne des J.O., un chanteur magnifique Michael Eriksen, des musiciens au top : Lasse Finbroten (Claviers), Truls Haugen (Batterie), Glen Cato Møllen (Basse), emmenés par un Mats Haugen guitariste de talent. La claque de cet album se fait rapidement sentir, "Architect Of Fortune" donne le ton d'une virtuosité exceptionnelle, travaillée, ciselée, peaufinée, cette compo est un bijou pur, la qualité des Norvégiens nous arrive en pleine face, c'est fort et beau, la palette progressive est un must ! Que dire de "Namaste", endiablé et euphorique, au rythme efficace, simple mais qui fait mouche, ça s'enchaine, les titres se suivent et apportent tous leurs grains de mélodies, d'harmonies et de fraicheur comme "Reach Within" par exemple. Dire qu'une compo est meilleure qu'une autre serait une tâche bien délicate car cet album forme un tout, un bloc qui, avec les qualités précitées, fait merveille, une écoute d'une aisance pure, "Burn After Reading" redonne le ton Prog après quelques passages plus Heavy sur certains titres, sans doute un de mes morceaux préférés, l'atmosphère aériene, alambiquée et mordant vous enveloppe tel un brouillard euphorisant ! "Last Goodbye" vient clore Nine avec cette féroce qualité qui ne fait jamais défaut. Rien à redire si ce n'est que pour une troisième réalisation CIRCUS MAXIMUS nous prouve qu'il en a encore sous le coude aprés deux albums excellents, réussir un tel opus, ça laisse rêveur ! Sans doute le plus accessible des trois albums du groupe, Nine est une offrande de bijous musicaux, de perles fines dans un écrin de soie !

    Chronique par Nigel Stargazer

    Note : 9,5/10

     

    CIRCUS MAXIMUS_Band 2012
     

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  • HYPNO5E - Acid Mist Tomorrow
    Klonosphere
    Style : Metal Prog / Ambient-Hardcore / Psychédélique
    Origine : France
    Sortie : 2012
    Site Web : www.hypno5e.com

    Hypno5e_Acid Mist Tomorrow

    01. Acid Mist Tomorrow  / 02. Six Fingers In One Hand She Holds The Dawn Part I  / 03. Six Fingers In One Hand She Holds The Dawn Part II  / 04. Story Of The Eye  / 05. Gehenne Part I  / 06. Gehenne Part II  / 07. Gehenne Part III  / 08. Brume Unique Obscurité Part I / 09. Brume Unique Obscurité Part II
     
    HYPNO5E pratique un Metal atypique, loin des lieux communs et des recettes couplets-refrains classiques, il nous entraîne dans un univers barré, complexe et carrément psychédélique... Les influences les plus identifiables sont GOJIRA, TOOL et PSYCUP. Très ambiancées, les compositions sont longues, froides et tordues... parsemées de nombreuses cassures, de changements d'atmosphères et de passages relativement calmes... ce qui ne donne pas un caractère vraiment accrocheur de prime abord, il faut bien l'avouer... Il faudra plusieurs écoutes pour en déceler toute la richesse structurelle et émotionnelle qui transpire sur chaque titre de l'album. Le groupe nous propose un véritable voyage parsemé d'embûches tant les points d'accroches sont difficiles d'accès... une musique plus proche d'une B.O de film (les nombreuses voix off et divers bruitages renforcent cette impression) que d'un album de Metal lambda direct et séduisant à la première écoute... on ne pourra pas certes, leur reprocher de ne pas verser dans l'originalité et la prise de risque. C'est donc très ambitieux, sombre voir malsain mais toujours passionnant... J'ai pour ma part, du mal à imaginer l'impact de cette musique sur scène tant les cassures et changements d'ambiances sont nombreux, mais leur choix de proposer de la vidéo diffusée sur écran pendant le show doit certainement créer une expérience des plus intenses. Beaucoup de passages acoustiques, de voix suaves, de climats dépressifs suivis de déchaînements électriques jouissifs à base de riffs massifs et de cris déchirés suraigus et psychotiques... Emotionnellement, la musique d'HYPNO5E va très loin et risque de vous laisser sur le carreau pour votre plus grand plaisir si vous êtes amateurs d'ambiances sombres et torturées.. une très belle et intense découverte !

    Chronique par Ziltoik Skeksis

    Note : 8/10

     

    Hypno5e_band
     

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  • MAKE – Trephine
    Devouter Records
    Style : Progressive Post-Sludge Metal
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2012
    Site Web : www.facebook.com/thebandmake

    MAKE_Trephine



    01. Ancient Tongues / 02. After The Dust Settles / 03. Returning To The Ruins Of My Birthplace / 04. …And Time Came Undone / 05. Valhalla / 06. Surrounded By Silent Lies / 07. Rotting Palace / 08. Scorched Sky / 09. Into The Falling Gray

    Album sorti en autoproduction fin 2011, Trephine, le premier opus de MAKE se voit aujourd’hui bénéficié d'une distribution à plus grande échelle via Devouter Records, l’occasion de ne pas passer à côté de cette petite bombe de Post-Sludge Metal aussi personnel qu’inclassable. En effet, on trouve des traces de Post-Rock ou Post-Metal, c’est indéniable, l’écoute de "Valhalla" ou "…And Time Came Undone" ne trompe pas, de même que la structure même des morceaux de Trephine. Mais il y a aussi du Sludge et du Doom dans la musique des Américains, ces riffs très down tempo et écrasant ainsi qu’un accordage bien bas permet au trio d’avoir un son sortant des profondeurs de leur âme parfois sombre, parfois plus colorée. Trephine est un album qui forme un bloc qui ne semble pas s’éroder, très solides ces 9 titres s’adressent autant aux amateurs de BARONESS que de KOLOSS ou même de THE OCEAN, une multitude d’influences au service d’une personnalité forte affirmée dès ce premier album largement recommandé. Bien entendu, la production dans ce style est un élément important et là aussi, les Américains ne s’y sont pas trompé même si on regrettera peut être cette voix extrême qui se noie un peu trop dans la masse musicale, elle bien claire et compréhensible, heureusement un titre comme "Rotting Palace" ou "Into The Falling Gray" propose un chant avec une voix plus claire plutôt très réussie, une piste à suivre pour MAKE qui peut gagner en impact en jouant sur cette dualité. Enfin, il y a ce style Progressif qui va bien au-delà du fait que l’ultime "Into The Falling Gray" dépasse les 12 minutes puisque la fin de la piste est un ghost-track, le travail sur les structures et cette manière d’imbriquer les riffs et les arrangements montrent bien cette volonté d’apporter ce sentiment à la musique déjà forte émotionnellement de MAKE. Ce jeune groupe est un espoir du Post-Sludge Metal et la découverte de ce premier opus, écoutable en intégralité sur le Bandcamp du groupe (www.thebandmake.bandcamp.com/album/trephine ) est plus que recommandé, de plus une version vinyle est disponible, ce qui donne à cet album quelque chose en plus pour les amateurs de vinyle (je ne parle pas des fans des VILLAGE PEOPLE). Merci à Devouter Records de ne pas avoir laisser cet album se perdre dans l’underground le plus sombre.

    Chronique par Aymerick Painless
     
    Note : 8/10

     

    MAKE_Band

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  • CASTILLION - Pieces Of A Shattered Me
    Autoproduction
    Style : Melodic Progressive Power Metal
    Origine : Suède
    Sortie : 2011
    Site Web : www.castillion.se

    CASTILLION_Pieces of a Shattered Me 2011 cover



    01. Cruel Sands Of Time / 02. When Reality Distracts / 03. Out Of Reach / 04. Into The Lion's Den / 05. Rust On The Razor / 06. Departure / 07. Whispers Turn Into Cries / 08. House Of Cards / 09. Fragments / 10. With A Clouded Mind / 11. Hollow / 12. Shattered

    Les Suédois de CASTILLION reviennent avec Pieces Of A Shattered Me, album faisant suite à une première réalisation Triumph And Tragedy sorti en 2007. Ne connaissant ni le groupe ni leur précédente galette, c'est donc via ce nouvel opus que nous pénétrons l'univers Heavy du groupe, un univers qui navigue entre riffs, mélodies et touches prog mais qui ne s'apprivoise pas si aisément que cela et l'on se rend vite compte qu'une seule écoute ne suffira pas à dévoiler toutes les petites finesses de l'album. Nous avons à faire à des musiciens d'un excellent niveau qui nous prouvent ici que non seulement ils savent jouer mais sont également capable de distiller des ambiances et structures variées qui au final apportent un certain charme à ce Pieces Of A Shattered Me. Le chant de Ulf Sörman est clair, pas agressif, manquant peut être parfois d'un peu de coffre (mais cela reste toutefois assez anecdotique !). Dix ans d'existence et deux albums pour CASTILLION nous font penser que le groupe a eu l'occasion de perfectionner son approche musicale lors de différents shows, c'est donc avec une rigueur certaine que ce Pieces Of A Shattered Me a été écrit, peaufiné et enregistré. 12 titres au menu, l'intro "Cruel Sands Of Time" passée, on entre dans le vif du sujet avec "When Reality Distracts" où se cotoient diverses variations et structures, une certaine richesse qui se confirmera par la suite, "Out Of Reach" fait la part belle à une  rythmique massive, des guitares pointues donnent une autre vision, bien fait et harmonieux sans être dénué de force. "Into The Lion's Den" prouve l'excellente impression, puissance avec un break subtil en milieu de titre, "Rust On The Razor" dévoile la face la plus musclée et Heavy de CASTILLION, rien à dire, tout est impeccable. "Departure", quant à lui, se veut plus léger et aérien et est là pour nous relaxer les tympans, agréable moment de riffs softs, "Whispers Turn Into Cries" est une superbe compo, extrèmement bien ficelée, vive, rapide, sans oublier les lignes mélodiques qui d'ailleurs sont souvent présentes sur cet album, "Fragments" ne contredit pas la belle qualité d'écriture, toujours aussi convaincant, "Hollow" nous amène doucement vers la fin de notre écoute, lui aussi riche et copieux, "Shattered" clôt l'album avec classe, il résume assez bien la bonne impression générale, une belle force progressive en action, démonstration du beau potentiel de CASTILLION. Certes Pieces Of A Shattered Me nécessitera plusieurs passages sur votre platine pour être apprécié à sa juste valeur et pour en découvrir toutes les petites incrustations musicales et originales de belle qualité. Vraiment intéressant dans la simplicité "complexe" voulu par nos amis Suédois.

    Chronique par Nigel Stargazer

    Note : 7.5/10

     

    Castillion promo pic
     

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    Billy IDOL affiche 17072012

     

    BILLY IDOL
    17 Juillet 2012 - RockStarLive - Barakaldo (Espagne)



    Il n’y a pas de meilleure expression que « adorable Bad Boy »pour décrire BILLY IDOL, né sous le nom de William Broad. Le légendaire Punk Rock du Bad Boy était donc de passage en ce 17 jiullet 2012 dans la ville de Barakaldo à la RockStarLive, et ce pour la première fois en Espagne avec la date de Madrid. L’auteur des incontournables "Dancing With Myself", "Rebell Yell" ou "White Weeding", accompagné par une bande de musiciens avec pas moins que Steve Stevens à la guitare, Stephen McGrath à la basse, le claviériste Derek Sherinian (ex-Dream Theater), Billy Morrison a la guitare rythmique ou encore Jeremy Colson derrière les fûts, qui a également accompagné d’autres guitar heroes tel que Steve Vai, Joe Satriani, Marty Friedman ou Michael Schenker. Je n’avais pas idée du nombre de personnes qui allaient être présentes ce soir, et la bonne surprise fût une salle comble avec bon nombre de fans de Rock et de Metal, soit un public relativement différent de la date à laquelle j’avais assisté lors du Bospop 2010.

    Pour ouvrir le bal ce soir, un groupe local de Bilbao, RadioActiva, qui pendant près d’une heure nous offrira un « Garage Rock à tendance Punk ». Sans révolutionner le genre, le groupe se laisse écouter avec une bière à la main, et chauffera doucement la salle, cependant il est facile de sentir que le public est là pour le Bad Boy et n’attend que lui. Lui, c’est l’égérie bien conservé qui du haut de ses presque 60 ans va venir enflammer la RockStarLive en moins de temps qu’il ne faut pour le dire avec les titres "Ready Steady Go" et "Dancing With Myself" extraits des années de la période GENERATION X.

    Billy IDOL @ Barakaldo 17-07-12  23 (Moyen)


    Dynamisme et charme ne laisseront pas la gente féminine indifférente, qui, devant les pas de danses sensuels, ses caresses de torse ou son regard de braise, ne pourra éviter quelques cris aigus. Le thermomètre grimpera également lorsque ce dernier viendra s’exposer aux ‘caresses’ des premiers rangs, baguettes de batterie disponibles à venir récupérer dans son pantalon et sans oublier les nombreux objets comme des assiettes de cartons dédicacées ou médiators que le Bad Boy offrira à la foule.

    Billy IDOL @ Barakaldo 17-07-12  24 (Moyen)


    Le sublime Steve Stevens ne sera pas reste lui non plus et nous envoûtera avec sa guitare. De son look ‘glam sur le retour’ à ses solos de guitares agrémentés de rythmes hispanisants, il électrisera de son ‘feeling’ la salle à plusieurs reprises durant le show. Les autres membres, bien que plus discrets, n’en seront pas moins de bonne compagnie dans cette formation vitaminée qui nous offrira en tout un concert dynamite de 2h et de 16 titres, entre GENERATION X et BILLY IDOL solo, avec même une petite reprise des DOORS. Une belle leçon de ‘funny Rock’n’Roll’ par un mauvais garçon au grand cœur que l’on ne se lasse pas de voir sur scène.

    Billy Idol_1326 (Moyen)
     
    Billy Idol_1317 (Moyen)



    Set List : Ready Steady Go (Generation X) / Dancing With Myself (Generation X) / (Do Not) Stand in the Shadows / Postcards From The Past / Flesh For Fantasy / Too Far To Fall / Sweet Sixteen / Eyes Without A Face / Kings And Queens Of The Underground / Heaven's Inside (Generation X) / L.A. Woman (The Doors) / Steve Stevens Acoustic Guitar Solo / King Rocker (Generation X) / Running with the Boss Sound (Generation X) / Love Like Fire (Generation X) / Blue Highway / Rebel Yell / White Wedding / Mony Mony
     

    Texte & Photos : Abigail Darktrisha
    http://music-metal-news.blogspot.fr/


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