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MARDUK - Wormwood
MARDUK – Wormwood
Regain Records
Style : Black Metal
Origine : Suède
Sortie : 2009
Site Web : www.marduk.nu
01. Nowhere, No-one, Nothing / 02. Funeral Dawn / 03. This Fleshly Void / 04. Unclosing The Curse / 05. Into Utter Madness / 06. Phosphorous Redeemer / 07. To Redirect Perdition / 08. Whorecrown / 09. Chorus Of Cracking Necks / 10. As A Garment
Pour être honnête, MARDUK n’est clairement plus le même, si leurs albums ne manquent pas de très bons titres, les die-hards fans restent pourtant souvent sur leur faim. World Funeral, jugé trop Heavy, Room 5:12, trop éparpillé, Plague Angel, en 2004, semble pourtant avoir fait son effet. Alors qu’est-ce qu’un groupe qui n’a plus rien à prouver comme MARDUK peut proposer en 2009. Ce onzième album, Wormwood, une nouvelle fois produit aux Endarker Studios avec Devo derrière les manettes, est à mi-chemin entre Plague Angel et Room 5:12, des titres furieux tels que “This Fleshly Void” ou “Nowhere, No-One, Nothing” ou plus ambiancés et terriblement glauques comme “Chorus Of Cracking Necks” et surtout “To Redirect Perdition” rappellent forcément l’album paru en 2004, par contre le son général de l’album, bien crade, la basse est très mise en avant et la batterie légèrement étouffée, ajouté à la voix très particulière de Mortuus, donne un aspect rugueux comme l’album précédent. La basse est très en avant dans le mix mais également dans les parties puisque plusieurs introductions sont faites sur cet instrument (“Unclosing The Curse” ou “As A Garment”) ou encore quelques breaks comme sur le titre d’ouverture “Nowhere, No-One, Nothing”. S’il est vrai que MARDUK propose son lot de titres primaires et plus ambiancés pour un album caractéristique de ce que les Suédois ont proposé ces temps-ci, le groupe sait prendre quelques risques, on relève un passage plus Heavy sur “Chorus Of Cracking Necks”, une ligne de guitare Psyché-Rock sur le break de “As A Garment” ou une partie guerrière et mélodique comme AMON AMARTH sait les faire, dans un style plus accessible tout de même, sur l’excellent “Whorecrown”, certainement le meilleur titre de ce Wormwood. Vocalement, la prestation de Mortuus est une nouvelle fois impeccable (enfin pour ceux qui apprécient la fragilité qu’elle renvoie et surtout le mal-être), voix Black très écorchée ou voix parlée, le chanteur sait poser l’ambiance qui va venir vous glacer le dos, le long de la colonne vertébrale. On est loin de Panzer Division Marduk, et je ne pense pas que ce soit un mal, car l’ambiance bien plus sombre marque beaucoup plus les esprits, par contre son aspect beaucoup moins immédiat ne permet pas à ceux qui jugent qu’en apparence sans chercher à approfondir, d’apprécier à sa juste valeur un tel album. Cependant, je dois reconnaitre que les titres sont tout de même un peu moins inspirés que ceux de Plague Angel, reste à voir en condition live car ils pourraient prendre une toute autre dimension.
Chronique : Aymerick Painless
Note : 7.5/10
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