• Brutal Metal DTP Gig - Chalons-en-Champagne - 08/12/2018

    Brutal Metal DTP Gig - Chalons-En-Champagne - 08/12/2018

     

    Brutal Metal DTP Gig
    MERCYLESS, SAVAGE ANNIHILATION, CORROSIVE ELEMENTS, NEKROBIOZ
    Le Contrepoint - Chalons-en-Champagne
    08 Décembre 2018



    En ce 8 décembre, nous prenons la route pour Chalons En Champagne, dans la Marne, pour célébrer le retour de Delirium Tremens Prod de nouveau sur pieds pour organiser nos soirées. Après une petite pause pour diverses raisons, voici donc que la première affiche qui nous est proposée est ni plus ni moins que MERCYLESS accompagnés de jeunes loups de la scène Française dont nous allons détailler ici la contribution, mais avant toute chose... Nous sommes extrêmement ravis que ces bénévoles n'aient rien lâché et qu'ils soient aujourd'hui fébrilement à la porte pour accueillir le public et leur dire combien, ce public leur a manqué, et on vous rassure, la réciproque est vraie !

    Compte rendu d'une soirée totalement positive si ce n'est l'affluence que j'aurais pensé bien plus nombreuse même si ce n'était pas la catastrophe non plus, disons juste que l'affiche avait pour moi un potentiel plus important.

    18h30, le froid glacial s'abat dans une nuit sournoise dissimulant une pluie fine balayée par un vent fort, la route s'ouvre à nous... arrivée devant la salle vers 20h15 alors que NEKROBIOZ, premier groupe de la soirée, s'apprête à monter sur scène, mais avant cela, des têtes amicales sont là et les bénévoles sont à la porte pour nous accueillir, comme un soulagement que le public n'ait pas oublié le Delirium Tremens Prod, mais avec une affiche telle que celle de ce soir, impossible de ne pas répondre à l'appel même s'il faut lancer tardivement pour des raisons de disponibilité de la salle.

    NEKROBIOZ, groupe local œuvrant dans le Black Metal, lance la soirée, il s'agît d'un duo guitare, chant / batterie qui propose une musique primaire, directe, dans une ambiance glaciale. Le son de guitare est bizarrement faible de par quelques petits soucis techniques plutôt maîtrisés par la suite et le propos anti-chrétien est ici clairement annoncé. Les riffs sont plutôt atmosphériques, utilisant largement les mediums et c'est plutôt la batterie qui varie, passant des blasts à la caisse claire à des parties plus punchy avec les toms et la grosse caisse, le chant est lui, par contre, très monocorde, suivant régulièrement le phrasé de la guitare. Le duo va rencontrer un succès d'estime mais le groupe se structure seulement avec le nombre de concerts aidant, à revoir dans quelques temps pour mieux visualiser le potentiel du groupe.

    La suite s'annonce avec SAVAGE ANNIHILATION, là aussi présenté en format duo, guitare, chant / batterie, et son Death technique aux relents thrashy bien sentis. Le groupe tourne sous cette forme depuis quelques mois et si dans le Black, cette formule n'est pas si rare, dans le Death Technique, un peu plus. Toutefois, après un début de show un peu timide, une voix qui semblait légèrement forcée, la suite va vraiment réussir à toucher le public présent, notamment grâce à des incartades plus thrashy comme le rappel surprise alors que le public commence à quitter la salle pour se diriger vers le bar. Un titre présenté comme un hommage à Jeff Hanneman va clairement mettre les choses au point, ce groupe possède des capacités pour faire sonner sa musique à deux, et ça ce n'est pas rien. A défaut d'être sauvagement intense, on ne peut qu'être admiratif du niveau d'inconscience géniale pour se présenter ainsi, un concert très intéressant en attendant le retour d'un bassiste peut être.

    On a retrouvé les bassistes, et avec CORROSIVE ELEMENTS, groupe Parisien de Crossover Thrash Death Metal, celui-ci va particulièrement se distinguer par une présence de tous les instants. Par moments dans la salle, à d'autres à sauter sur scène, ou encore à lancer des coups de pied, Thomas Humbert se signale aussi en chantant les paroles, les vivant véritablement. Mais le reste du groupe n'est pas en reste, les deux guitaristes sont plus concentrés sur leurs parties mais n'oublient pas d'imposer en présence tout de même, tout comme le chanteur Brice Moreau très à l'aise sur ses parties vocales tant Thrash Death que Crossover en mode SUICIDAL TENDENCIES. Et puis il y a Rachid Trabelsi derrière le kit de batterie qui aura donner là plus de coups sur sa batterie que pendant tous les concerts avec ses deux groupes de Doom, MOONSKIN et CONVICTION, donnant également dans le chœur Crossover. Le concert est efficace, extrêmement en place et maitrisé, les bons hommes ne viennent pas à Chalons pour la première fois et la réponse du public est très positive. Un excellent moment qui fait monter en intensité la soirée avant les rois de la soirée.

    En effet, ce soir, c'est MERCYLESS qui clôt les débats et on imagine mal un groupe pouvoir suivre la cadence que les vétérans vont imposer sur scène, le Death Metal typique de la scène Française de la fin des années 90 s'est nourri de DEATH. Max Otero est impérial derrière le micro et ne faiblit jamais, d'une précision chirurgicale sans jamais sonner synthétique, il affiche une belle complicité avec son line-up actuel, y compris Jérôme Point-Canovas le bassiste du groupe ce soir et également guitariste de LOUDBLAST. Les alsaciens vont piocher dans leurs différents albums avec "Object Offerings", "God Is Dreaming" ou le récent "Pathetic Divinity" issu du dernier album en date. une reprise survitaminée de "Deathhammer" d'ASPHYX sera jouée également, uniquement reconnaissable grâce au refrain car pour le reste, MERCYLESS a mis le mode rouleau compresseur et donne un aspect extrêmement brutal à ce morceau qui n'en manquait déjà pas. Un rappel, demandé par une partie du public, sera également ajouté avant de tirer sa révérence et de venir serrer la paluche au public entassé devant le stand. Aucune impression de longueur, MERCYLESS a su captiver en alternant avec intelligence les titres rentre-dedans avec ceux plus rampants, notamment issus de Pathetic Divinity.

    L'affiche se révéla à la hauteur ce soir à Chalons En Champagne et les absents ont encore eu bien tord car les quatre groupes aux styles très variés ont su se montrer à la hauteur. On espère maintenant voir le retour de Delirium Tremens Prod durer, et pour cela, il faudra que le public réponde présent et que l'association puisse également remettre quelques petits désagréments au placard comme la bière n'ayant pas le temps de refroidir mais tout cela n'a aucune importance car on voulait seulement que ces bénévoles reprennent du service, ce fut le cas, maintenant il faut leur donner les moyens d'accueillir le public dans de meilleures conditions, mais la sympathie, la bienveillance et la gentillesse de ces personnes fait franchement oublier tout ce qui, dans un autre cas, aurait pu irriter un peu. A bientôt on l'espère !

    Report : Aymerick Painless (Simony)

     

     


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