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SEVEN WITCHES - Call Upon The Wicked

Publié le par Nono666

SEVEN WITCHES - Call Upon The Wicked
Massacre Records
Style : Heavy Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2011
Site Web : www.sevenwitches.net

SEVEN WITCHES_Call Upon The Wicked



01. Fields Of Fire / 02. Lilith / 03. Call Upon The Wicked / 04. Ragnarock / 05. End Of Days / 06. Mind Games / 07. Harlot Of Troy / 08. Eyes Of Fame / 09. White Room / 10. Metal Tyrant (Bonus track Ltd Edition) / 11. Metal Asylum (Bonus track Ltd Edition) / 12. Jacob (Bonus track Ltd Edition)

C'est via Massacre Records que le nouvel album de SEVEN WITCHES, Call Upon The Wicked, fait son apparition. Huitième réalisation d'une formation qui, outre un line-up changeant, nous a crédité de productions en dents de scie. A l'éternel Jack Frost (ex-SAVATAGE), se sont joints James Rivera (HELSTAR, ex-VICIOUS RUMORS) au chant, Mike Lepond (SYMPHONY X) à la basse et Taz Marazz à la batterie pour 9 titres (+ 3 bonus sur l'édition limitée). La voix est incontestablement typée Rob Halford (et c'est parfois pesant) avec une petite pointe de King Diamond par moment... Musicalement SEVEN WITCHES se situe dans un style Heavy appuyant sur l'accélérateur tout en relachant la pression quand nécessaire. Les compositions ne sont pas mauvaises du tout et certains titres s'en sortent très bien, alliant puissance et solos cinglants. On retiendra plus particulièrelent "Lilith", avec de beaux riffs et une belle ambiance, d'ailleurs la basse se fait bien sentir sur l'ensemble de la galette, tout comme les drums qui assurent, "Ragnarock," petit refrain, solos fluides, assez dynamique, "End Of Days", intro légère et accoustique, ajout d'une voix féminine, le tout dans une atmosphère bien ficelée, très bon morceau. "Mind Games" met la gomme, ça pulse, "Harlot Of Troy" ne dément pas avec son énergie, "White Room" à la particularité d'être une reprise de CREAM et d'offrir une version extrèmement bien faite, et relativement plaisante. Les 3 bonus peuvent paraitre facultatifs, surtout par la qualité d'enregistrement live qui est loin d'être merveilleuse, et pour en revenir à JUDAS, le dernier titre "Jacob" se fait en partie cover au PRIEST ! Dans son ensemble, Call Upon The Wicked est un bon album, pas essentiel mais qui est interprété d'une bien belle façon par Jack Frost, toujours incisif avec sa six cordes, et ses accolytes qui besognent vigoureusement. La partie vocale de James Rivera, avec ses ressemblances citées plus haut, sème parfois le trouble, enfin on fait avec ! Un album qui, en fin de compte, se laisse écouter sans difficulté.

Note : 7.5/10

Chronique : Nigel Stargazer

 

SEVEN WITCHES_Band 2011
 

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LONEWOLF - The Dark Crusade

Publié le par Nono666

LONEWOLF - The Dark Crusade
Karthago Records
Style : True Heavy Metal
Origine : France
Sortie : 2009
Site Web : www.lonewolfdivision.com

LONEWOLF_The Dark Crusade



01. Dragons Of The Night / 02. Viktoria / 03. Legacy Of The Wild / 04. The Dark Crusade / 05. Hail Victory / 06. Warrior Priest / 07. The Wolf Division / 08. Heathen Horde / 09. Words Of The Witch / 10. Winter Farewell / 11. The Hour Zero

Il y a un an et demi Made In Hell plaçait déjà la barre bien haute, LONEWOLF nous livrait à l'époque un troisième album furieusement Heavy et hyper efficace. Après un remaniement de line-up qui a vu l'arrivée d'Alex Hilbert (ex-NIGHTMARE), et plus récemment le départ de Felix Börner parti se consacrer à sa petite famille et remplacé par Tonio Bussiere, on aurait pu craindre que les Grenoblois soient quelque peu destabilisés par ces mouvements de personnel, bien heureusement il n'en est rien, le groupe se montrant plus fort que jamais, Jens et sa bande ont encore progressé, The Dark Crusade s'inscrit en digne succésseur de Made In Hell tout en se positionnant un cran au dessus. On notera notamment un énorme travail d'écriture et de composition avec des titres aux structures variées, tous les ingrédients qui ont fait la renommée des Isérois sont bien présents : des guitares incisives, une section rythmique puissante et efficace, des mélodies imparables, des choeurs guerriers... faisant des 11 titres présents ici 11 hymnes aux ambiances épiques qui vont faire très mal en live ("Viktoria", "Hail Victory"...). Il n'y a sur ce quatrième opus que des titres forts, rien à jeter, que du tout bon ("Viktoria", "The Dark Crusade", "Heathen Horde"...). "The Hour Zero" est sans aucun doute le titre le plus ambitieux écrit par le groupe, 11 minutes de pur bonheur épique. Avec ce nouvel album, LONEWOLF enfonce le clou en nous proposant aujourd'hui un opus tout bonnement excellent, une bombe de Heavy Metal épique, intense et grandiose... Incontestablement leur meilleure réalisation à ce jour ! Impressionnant et redoutable ! L'armée des loups part en croisade, rejoignez les troupes !!!

Note : 9/10

Chronique : Nono666

 

LONEWOLF_Band 2009
 

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JAMES LaBRIE - Static Impulse

Publié le par Nono666

JAMES LaBRIE - Static Impulse
InsideOut Music
Style : Metal
Origine : Canada
Sortie : 2010
Site Web : www.jameslabrie.com

JAMES LaBRIE_Static Impulse



01. One More Time / 02. Jekyll Or Hyde / 03. Mislead / 04. Euphoric / 05. Over The Edge / 06. I Need You / 07. Who You Think I Am / 08. I Tried / 09. Just Watch Me / 10. This Is War / 11. Superstar / 12. Coming Home

Est-ce pour contrer les détracteurs et les éternels insatisfaits de son timbre de voix ? En tout cas, ce nouvel album est un joli pied de nez et une prise de risques apprèciable d'un musicien reconnu. Static Impulse est puissant à l'image du Death mélodique à la suèdoise. On retrouve une voix poussée typique sur la plupart des titres et le ton s'est durci depuis Elements Of Persuasion. James LaBRIE nous convainc donc aisément avec la touche technique que ne saurait renier un membre de DREAM THEATER. Le son et le style lorgnent beaucoup sur le Metal moderne américain, notament sur les lignes vocales de James Labrie. La voix Death du batteur, les refrains, les soli nous rappellent comme dit précédement le nord de l'Europe (SOILWORK, IN FLAMES, DARK TRANQUILLITY,...). Un Metal hybride, joliment conçu et exécuté. Un rafraîchissant "meelting pot" de Death mélo, Prog, Heavy Metal ; pas surprenant sur la forme mais avec un fond musical solide. Très bon travail !

Note : 8/10

Chronique : Florent

 

james-labrie-band1
 

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BEL'O'KAN - Birth Of A Queen

Publié le par Nono666

BEL'O'KAN - Birth Of A Queen
Brennus Music
Style : Symphonic Metal
Origine : France
Sortie : 2009
Site Web : www.belokan-metal.com

BEL\'O\'KAN_Birth Of A Queen



01. Birth Of A Queen / 02. Children Call / 03. Dark And Light / 04. Utopia / 05. Six Men / 06. Too Late / 07. Runaway / 08. Ten Thousand Milliard / 09. Salem / 10. Blowing The Wind / 11. Fire On Ice / 12. Too Late (Version Piano)

Avec KERION, ASYLUM PYRE, WHYZDOM, WILDPATH et YOTANGOR en première ligne, la france dispose d'un bon panel de groupes dit à chanteuse dans le créneau Metal symphonique ; BEL'O'KAN, tout juste signé chez Brennus Music, sort son premier album. Au premier abord, on découvre un beau packaging bien dans les tons de ce que l'on peut attendre du style ; puis la musique arrive, une introduction nous met en appêtit... La production baisse d'un ton avec le premier morceau "Children Call", cela sonne underground. Brennus n'a pas mis de gros moyen et cela se ressent. Le son est etouffé comme dans une démo...Après tout, on a connu pire (j'me fais vieux !) et si la musique tient la route, la production passe au second plan... non ? Birth Of A Queen oscille entre MAGICA et la musique de WILDPATH et YOTANGOR. Si on veut être sévère, on n'y trouvera rien d'original avec sa production type cassette audio labellisé 1980, et il est certain que Sarah Liodenot ne peut (encore) rivaliser avec une chanteuse telle que Simone Simmons, "Too Late" le démontre. Après plusieurs écoutes, on s'habitue à la voix plus ou moins éraillée de la vocaliste même si par moment on garde l'impression d'un dérapage vocal dans les parties calmes... ou est-ce dû seulement au timbre ? Quoi qu'il en soit, les Lyonnais proposent une alternative agréable à défaut d'être immanquable aux autres bands Français. Même si il faut privilégier les autres groupes pé-cités, un gros consommateur bon prince y trouvera son compte... Un 7 d'encouragement...

Note : 7/10

Chronique : Florent

 

BEL\'O\'KAN_Band 2009
 

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FOR MANY REASONS - Time To P(l)ay

Publié le par Nono666

FOR MANY REASONS - Time To P(l)ay
Great Dane Records
Style : Death Metal
Origine : France
Sortie : 2011
Site Web : www.formanyreasons.fr

FOR MANY REASONS_Time To P(l)ay



01. Time To Play / 02. Through My Eyes / 03. One Pound Of Flesh / 04. Can't You Feel / 05. Blood Speed / 06. Not Dead Yet / 07. Soul Sold Out / 08. My Rule / 09. Within / 10. Victim / 11. Ego / 12. Game Over / 13. The End

Tout jeune groupe formé en 2010, FOR MANY REASONS, F.M.R pour les intimes, n'en est pas moins composé de musiciens ayant déjà pas mal roulé leur bosse sur la scène extrême Française. Le combo est en effet constitué de deux ex-membres de DESTINITY (David Boutarin et André Bermudez), de Candy, bassiste de BENIGHTED et de Florian Cellard à la batterie. Avec un tel pédigrée, vous vous doutez bien que les p'tits gars de FOR MANY REASONS ne font pas dans la dentelle, c'est de Death Metal dont il est question ici, un Death plutôt mélodique et d'une grande efficacité... Ce qui frappe à l'écoute de Time To P(l)ay, et bien que n'étant qu'un premier effort, c'est cette maturité affirmée qui émane de ces 12 compositions particulièrement travaillées, il se dégage de ce premier album quelque chose de Suédois, il y a cette influence "Made in Gothenburg", cette façon d'allier puissance, brutalité et mélodie qui permet de rapprocher nos Lyonnais d'un groupe comme HYPOCRISY ("Can't You Feel"), ça tabasse en régle du début à la fin, aucun temps mort, aucune baisse d'intensité, pas même le temps d'"Ego" qui voit l'incursion d'une voix féminine, un titre certes plus mélodique mais tout aussi efficace. FOR MANY REASONS envoie le bois et se révèle comme l'un des groupes le plus prometteur de la sphère Death Metal hexagonale, ne passez pas à côté de ce Time To P(l)ay, vous risqueriez de le regretter tant cet album a des allures de futur incontournable du genre... un must incontestablement !

Note : 8,5/10

Chronique : Nono666

 

FOR MANY REASONS_Band 2011
 

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DOWN - Diary Of A Mad Band

Publié le par Nono666

DOWN – Diary Of A Mad Band
Down Records
Style : Southern Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2010
Site Web : www.down-nola.com

DOWN_Diary Of A Mad Band



01. Losing All / 02. Lifer / 03. Lysergic Funeral Procession / 04. Rehab / 05. Temptations Wings / 06. Ghost Along The Mississippi / 07. Learn From This Mistake / 08. Hail The Leaf / 09. New Orleans Is A Dying Whore / 10. Lies (I Don't Know What They Say But) / 11. Underneath Everything / 12. The Seed / 13. Eyes Of The South / 14. Jail / 15. Stone The Crow / 16. Bury Me In Smoke

Attendu de très longue date, ce double album live se voit également gratifié d’une sortie en DVD, le projet date tellement que l’on y retrouve ici que des titres des 2 premiers albums, NOLA (1995) et Down II : Bustle In The Hedgerow (2002) enregistrés sur différentes dates des différentes tournées que les Américains ont pu donner à travers le monde. Cet album live renferme donc des titres à l’énergie bien plus primaire que ce que DOWN a pu proposer sur le troisième album, toutefois on remarque facilement la direction bien plus Southern du deuxième album lorsque débarque "Lysergic Funeral Procession" enchainé aux "Losing All" et "Lifer", dédicacé à "ceux que l’on a perdus par le passé", bien plus Rock/Metal, Phil ANSELMO s’en tire à merveille derrière le micro et la sensibilité du gaillard se ressent énormément sur les parties les plus Blues ("Jail"). Et puis il y a ces zicos hors pair, Pepper KEENAN (CORROSION OF CONFORMITY), Kirk WINDSTEIN (CROWBAR), Rex BROWN (ex-PANTERA) et Jimmy BOWER (EYEHATEGOD) accompagnés par Ross KARPELMAN aux claviers, une belle bande de potes en fait plus qu’un super groupe, ces gars là partagent le même amour pour la musique fumée et graisseuse sans occulter leurs racines Bluesy et bénéficie sur ce Diary Of A Mad Band d’une production au poil pour s’exprimer, la lourdeur des riffs est présente mais les mélodies, très importantes, sont bien mises en valeur alors que la voix de Phil s’intègre à merveille, que peut-on demander de plus à un album live d’un groupe dont les titres sont déjà des tueries sur CD et que leur interprétation live est sans faille ? Exit là les problèmes vocaux de Phil ANSELMO qui fut à la rue sur de nombreuses représentations live, pourtant, un point reste pour moi un mystère, comment un groupe prônant la simplicité, l’esprit roots peut-il laisser son frontman et vocaliste faire de tels discours entre les titres au contenu si Américanisé avec des "fuck/ fuckin’" à tout va, ceci a plutôt le don d’irriter plus que de motiver mais passons, ce n’est qu’un détail. Mais quelle ambiance sur des "Learn From This Mistake", "Stone The Crow" classique parmi les classiques ou  "Bury Me In Smoke", le public répond présent à tous les instants, un beau témoignage de la crédibilité de ce groupe qui n’a surtout pas usurpé son statut.

Note : 8/10

Chronique : Aymerick Painless

 

DOWN__Band
 

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EVILE - Five Serpent's Teeth

Publié le par Nono666

EVILE – Five Serpent's Teeth
Earache Records
Style : Thrash Metal
Origine : Royaume-Uni
Sortie : 2011
Site Web : www.evile.co.uk

EVILE_Five Serpent\'s Teeth



01. Five Serpent's Teeth / 02. In Dreams Of Terror / 03. Cult / 04. Eternal Empire / 05. Xaraya / 06. Origin Of Oblivion / 07. Centurion / 08. In Memoriam / 09. Descent Into Madness / 10. Long Live New Flesh

Tel des métronomes, les Anglais d'EVILE nous présentent le troisième volet de leur carrière avec ce Five Serpent's Teeth. Un album qui fait suite à Infected Nations sorti en 2009 et qui n'a pas rencontré que des louanges. Taxé de spécialiste du plagiat, EVILE n'a pas du faire que des beaux rêves durant cette période et ses oreilles doivent encore siffler des mauvaises critiques de l'époque. Il est vrai qu'à trop vouloir forcer le passage, aussi grand soit-il, entre deux piliers du Thrash, il faut se préparer à recevoir les foudres de la critique, et des fans pas très désireux de voir leurs chouchous copiés de la sorte. Cette fois-ci, EVILE a rectifié le tir avant de se faire allumer. Five Serpent's Teeth lorgne toujours du côté du quatuor de SF et de la bande de l'ex-poilu clouté, mais arrive à se démarquer des trop gros clichés dont il s'était entouré. Surprenant d'ailleurs, c'est en renforçant son côté « Bay Area » qu'EVILE s'écarte de ces influences trop visibles. Ils ne seraient pas Anglais, on leur aurait donné la nationalité Américaine tant leur Thrash est teinté de sonorités US old school. Cette fois, EVILE ne ressort pas du congelé réchauffé, c'est un véritable travail de composition auquel nos Thrasheurs GB se sont attelés. Du Speed, des breaks à tour de bras, des parties plus Heavy, nous avons affaire à un déballage de ce qui peut se faire de mieux dans le métier. Pour renforcer ce sentiment, on insistera lourdement sur le travail d'Ol Drake à la guitare, avec des prouesses étonnantes. Rien que pour cette leçon de feeling, Five Serpent's Teeth mérite notre attention et même notre admiration. Le seul bémol dans ce tableau presque idyllique est le manque de constance de la qualité générale de cet album. Dès le quatrième titre "Eternal Empire", on s’aperçoit que le refrain est bien trop mielleux par rapport au reste du titre. Dès lors, nous sommes poussés à tendre une oreille beaucoup plus attentive pour se rendre compte que le reste de l'album ne renferme pas de perles comme le début. Jusqu'à la ballade beaucoup trop soft "In Memoriam", le sentiment est très mitigé. Les deux derniers titres de Five Serpent's Teeth nous envoient par contre un aller-retour qui nous ramène à la réalité d'un excellent Thrash « briseur de nuques ». Sans contestation possible, ce troisième effort d'EVILE renvoie son prédécesseur au placard, mais manque encore de constance sur la tenue générale d'un album. On ne fera pas la fine bouche pour autant, car les CDs de ce gabarit sont encore trop rares et, il faut le rappeler, le seul fait d'entendre ce guitariste au milieu de ce Thrash vieille école reste un régal.

Note : 8/10

Chronique : Fred Pichot
 

EVILE_Band 2011
 

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EVILE - Infected Nations

Publié le par Nono666

EVILE – Infected Nations
Earache Records
Style : Thrash Metal
Origine : Royaume-Uni
Sortie : 2009
Site Web : www.evile.co.uk

EVILE_Infected Nations



01. Infected Nation / 02. Now Demolition / 03. Nosophoros / 04. Genocide / 05. Plague To End All Plagues / 06. Devoid Of Thought / 07. Time No More / 08. Metamorphosis / 09. Hundred Wrathful Deities

Bien sur, tout ce qui sera dit après ce maudit jour du 5 octobre 2009 sur EVILE et son album Infected Nations, le sera avec une certaine émotion et une certaine retenue. En effet, alors que les Anglais assuraient la promotion de leur deuxième album sorti le 21 septembre dernier sur les routes de Suède avec AMON AMARTH, le bassiste Mike ALEXANDER est décédé suite à un ennui de santé qui s’est déclaré lors de la tournée. Le jeune groupe de Thrash formé en 2004 du côté de Huddersfield, contrée immortalisée sur une face B de single par IRON MAIDEN sur le bien connu “Sheriff Of Huddersfield”, propose un Thrash à l’arrière goût prononcé d’un …And Justice For All des Four Horsemen, sans pour autant rechercher une quelconque rapidité dans l’interprétation, c’est plus dans les ambiances et dans la structure des morceaux. Comment ne pas penser à “Blackened” à l’écoute de “Now Demolition” mais pour autant, EVILE, ne s’arrête pas à cette influence certes honorable mais vraiment commune à tous les groupes de Thrash. En effet, les Anglais vont également puiser chez le cousin Power Metal, par la voix d’une part car le spectre vocal hallucinant d’Oliver DRAKE n’est pas sans rappeler celui de DIVINE DECAY ou de Gus CHAMBERS (ex-GRIP INC.), et par les riffs mid-tempo mélodiques du plus bel effet comme la fin d’“Infected Nation”. Le groupe a bien digéré toutes ces influences et se permet d’en proposer une relecture personnelle très pertinente pour un résultat qui laisse sans voix, et il suffit de prendre pour exemple les formidables “Hundred Wrathful Deities”, instrumental épique passionnant, qui voit EVILE se frotter à un genre plus Heavy Progressif dans lequel il démontre des capacités que l’on ne soupçonnerait pas chez un groupe de Thrash, ou “Genocide”, bien épique également, qui propose quelques ambiances marquantes. Visiblement, EVILE n’a pas cherché à coller à tout prix à une étiquette et “Metamorphosis” renvoie à Nemesis de GRIP INC. Seul “Time No More” peut paraitre un peu commun et pourtant ce titre tabasse comme il faut, il devrait prendre toute sa mesure sur scène, je pense. Voilà un album à découvrir absolument, non pas pour les raisons évoquées au début mais pour le contenu qui, sans faire de complaisance, et d’un niveau qui ravira les fans de METALLICA, aussi bien de la période …And Justice For All que celle du Black Album, mais aussi de tout un tas de groupes dont la puissance des riffs est le maitre-mot. Espérons juste que les Anglais réussiront à surmonter cette épreuve indescriptible, pour leur ami bien entendu, mais surtout parce qu’ils proposent une musique loin d’être formatée, c’est suffisamment rare pour le signaler. R.I.P. Mike Alexander, et quel testament laissé à la face du monde…

Note : 8,5/10

Chronique : Aymerick Painless

 

EVILE_Band 2009
 

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HEMORAGY - Headbang Till Death

Publié le par Nono666

HEMORAGY - Headbang Till Death
Autoproduction
Style : Old School Thrash Metal
Origine : France
Sortie : 2010
Site Web : www.hemoragy.com

HEMORAGY_Headbang Till Death



01. Headbang Till Death / 02. Sold-Out / 03. My Ticket For Hell / 04. Dangerous Hitch-Hiking / 05. Metallic Biker / 06. Savagery / 07. Fishing Among Metalheads / 08. The Hemo Truck / 09. Bourré et Heureux / 10. Outro / Bonus : The Headbang Till Death game

En 2007, HEMORAGY sortait son second album, Jesus King Of Wine, un opus qui reçu des critiques plutôt mitigées du fait d'une production faiblarde et étouffée ayant eu pour effet de désservir les compos des Parisiens. Trois ans plus tard, HEMORAGY nous revient avec un Headbang Till Death revanchard, nos thrashers sont toujours aussi déterminés et font aujourd'hui preuve d'une certaine maturité à travers ce troisième méfait certes toujours résolument Thrash mais bien plus varié que par le passé : Johannes Musslin semble dorénavant bien mieux maitriser ses vocaux, laissant entrevoir des capacités jusque là insoupçonnées, se montrant tantôt rugueux ("Sold Out"), inquiétant ("Dangerous Hitch-Hiking") voire même plus mélodique ("Fishing Among Metalheads"), des progrés qui se ressentent également au niveau du travail des guitares, bien plus précises et incisives. Autre innovation, HEMORAGY propose pour la première fois un titre en Français, "Bourré et Heureux" qui lorgne du côté du Punk français des 80's, bien sympa avant qu'une outro Country ne vienne conclure ce Headbang Till Death des plus convaincant. Un album brise nuque, direct et efficace qui vous fera headbanguer à vous en rompre les cervicales !

Note : 8,5/10

Chronique : Nono666

 

 

HEMORAGY_Band_2
 

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HEMORAGY - Jesus King Of Wine

Publié le par Nono666

HEMORAGY - Jesus King Of Wine
Autoproduction
Style : Old School Thrash Metal
Origine : France
Sortie : 2007
Site Web : www.hemoragy.com

HEMORAGY_Jesus King Of Wine



01. A Strange Man From Hell / 02. Don't Sleep / 03. Jesus King Of Wine / 04. How Many Time To Compose It ? / 05. Ghost Riders / 06. Jump Into The Bestial Pit / 07. The Final Horseriding / 08. Guitar Killer / 09. BlackBeard

HEMORAGY, avec un tel nom on pourrait croire que l'on a à faire à un groupe de Death/Grind sanguinolant, et bien non ! Il s'agit en fait d'un groupe de Thrash à l'ancienne, originaire de la région parisienne, nous proposant avec Jesus King Of Wine son second album autoproduit. On notera une très belle pochette, originale et bien dans l'esprit old school, réalisée par JP. Fournier, représentant un Jesus aviné et tout de cuir vétu, préchant la bonne parole à une horde de metalleux... Musicalement, il n'y a pas tromperie sur la marchandise, HEMORAGY nous balance un bon vieux Thrash des familles qui nous ramène en pleine periode bénie du style, au début des années 80, tant cet album aurait pu voir le jour en même temps que le génial Kill Em All de qui vous savez... C'est direct et énergique, les riffs de guitare sont incisifs, la basse de Lynda Siewicz est bien présente ("Don't Sleep") et associée à la batterie de Steve Musslin forme une section rythmique des plus solide. Les principales influences du combo sont à rechercher du côté de MOTÖRHEAD, leur son crade en atteste, tout comme la voix de Johannes Musslin, sorte de croisement entre Lemmy, Cronos (VENOM) et le Dave Mustaine des débuts, le tout relevé d'une légère touche Punk à la EXPLOITED. Le point noir de ce Jesus King Of Wine se situe incontestablement au niveau du rendu sonore, avec une production qui manque cruellement d'envergure, un son vieillot, sourd et étouffé qui risque fortement de désservir HEMORAGY, quoique vu le style pratiqué par le combo, peut on vraiment considérer cela comme un défaut, ce rendu typiquement old school semble finalement plutôt adapté à la musique et à l'ambiance qui se dégage de ces 35 minutes de pur Thrash que les nostalgiques de toute une époque ne manqueront pas d'apprécier... Après, dire qu'HEMORAGY risque de toucher un large public avec ce Jesus King Of Wine est une autre histoire...

Note : 7/10

Chronique : Nono666

 

HEMORAGY_Band_1
 

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