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WATAIN - Lawless Darkness

Publié le par Nono666

WATAIN – Lawless Darkness
Season Of Mist
Style : Black Metal
Origine : Suède
Sortie : 2010
Site Web : www.templeofwatain.com

WATAIN_Lawless Darkness



01. Death's Cold Dark / 02. Malfeitor / 03. Reaping Death / 04. Four Thrones / 05. Wolves Curse / 06. Lawless Darkness / 07. Total Funeral / 08. Hymn To Qayin / 09. Kiss Of Death / 10. Waters Of Ain

Depuis le split forcé de DISSECTIONWATAIN est apparu comme le digne successeur de l’œuvre accomplie par les Suédois, un statut qui vaut à ce groupe formé depuis 1998 déjà une attention toute particulière. Alors si dans l’idéologie, les deux groupes sont intimement liés, musicalement cela est un peu moins évident, WATAIN propose bien du Black Metal, pas de changement sur le cinquième album Lawless Darkness, mais l’approche mélodique clairement tirée du Heavy Metal de WATAIN est nettement moins sombre que celle de Jon NÖDVEIDT à l’époque. Par contre lorsque les Suédois sont dans leur moment de haine, il en découle un Raw Black Metal bien enragé comme ce "Total Funeral" ou encore ce "Reaping Death" ayant fait l’objet d’un EP l’an passé, un titre particulièrement rageur qui botte l’arrière train de bien des combos se disant extrême. Mais si Sworn To The Dark était crade, Lawless Darkness est un peu plus lumineux et "Malfeitor" dominé par une mélodie de guitare aussi imparable qu’entêtante risque de faire grincer les dents des plus inconditionnels car celle-ci est presque joyeuse tant elle rayonne, d’autant plus qu’Eric DANIELSSON s’aventure à quelques lignes vocales presque chantées. Ce titre n’est pas le seul présentant un aspect aussi mélodique puisque "Kiss Of Death" ou l’épique "Waters Of Ain" qui clôt l’album le sont tout autant, des bouffées d’air frais bienvenues dans ce flot de riffs glauques et malsains dominant les "Four Thrones", Black jusqu’au bout des ongles, ou "Hymn To Qayin" un peu plus discret. Le problème est que WATAIN semble avoir trouvé une recette qu’il semble bien vouloir appliquer jusqu’à plus soif et des titres comme "Malfeitor" finissent par souffrir de longueurs, et même lorsque le groupe s’amuse à l’exercice de l’instrumental sur "Lawless Darkness", il lui manque ce petit quelque chose pour en faire quelque chose de réellement intéressant, on a du mal à s’imprégner de l’ambiance malsaine innée du groupe, la faute à un abus de ces lignes mélodiques aériennes et presque atmosphériques, la systématisation d’une approche qui dessert l’impact de l’album. Toutefois, Lawless Darkness reste un très bon album de Black Metal, une production au rendez-vous, pas de grandiloquence à l’horizon, signe que le groupe a su raison garder en proposant quelques mid-tempi au rendu bien lourd comme ce "Wolves Curse" dont la noirceur tranche avec l’ambiance grisonnante du reste de l’album qui sied si bien à l’artwork. Et WATAIN assume son rôle en proposant un album digne de son rang.

Note : 8/10

Chronique : Aymerick Painless

 

WATAIN_Band
 

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AVENGED SEVENFOLD - Nightmare

Publié le par Nono666

AVENGED SEVENFOLD - Nightmare
Roadrunner Records
Genre : Heavy/Metalcore
Pays : Etats-Unis
Sortie : 2010
Site Web : www.avengedsevenfold.com

Avenged Sevenfold_Nightmare



01. Nightmare / 02. Welcome To The Family / 03. Danger Line / 04. Buried Alive / 05. Natural Born Killer / 06. So Far Away / 07. God Hates Us / 08. Victim / 09. Tonight The World Dies / 10. Fiction / 11. Save Me

Formé aux alentours de 1999 à Huntington Beach en Californie et considéré à juste titre comme l'un des précursseurs de la 'New Wave Of American Heavy Metal', AVENGED SEVENFOLD poursuit une trajectoire somme toute exemplaire, n’hésitant pas à mélanger Hard Rock, Heavy Metal et Metalcore. Ce cinquième album, Nightmare, intervient après le décès de leur batteur James Owen Sullivan remplacé pour l’enregistrement par Mike Portnoy (DREAM THEATER). Dès "Nightmare" qui ouvre l'album, ça envoie fort, un hit en puissance, c’est accrocheur et bien ficelé comme il faut. "Welcome To The Family" est encore meilleur, véritable single en puissance, les vocaux s’alternent entre chant clair et chant plus écorché, la mélodie vous prend tout de suite ainsi que le refrain. "Danger Line" appelle un peu ADAGIO au début (le style, la mélodie) les parties lead sont distillées tout au long du titre avec, en guise de break, une partie chant/piano vers les 2/3 du morceau, le solo de guitare prenant ensuite le relais, une bonne composition. Avec "Buried Alive", AVENGED SEVENFOLD vous propose 2 minutes de calme en introduction mais surtout une jolie mélodie, avant que de bons gros accords en mode distortion viennent lancer la machine, mais il faudra attendre les 5 minutes du morceau pour partir en décollage, un peu long quand même, un titre peut-être plus commercial pour un nouveau public. "Natural Born Killer" nous propulse avec une batterie sur un rythme violent, double grosse caisse à une vitesse hallucinante, un très bon morceau au final et un Mike Portnoy toujours éblouissant. Bien sûr AVENGED SEVENFOLD n’a pas hésité, avec "So Far Away", à nous concocter une ballade plutôt Pop, malheureusement sans grand intérêt, les groupes devraient réfléchir à deux fois avant de se lancer dans cet exercice, parce que hormis des groupes comme SCORPIONS, POISON, EXTREME ou encore BON JOVI, rares sont ceux qui arrivent à s’en sortir. "Victim" est réellement dénué d’intérêt, passons... par contre "Save Me" est un vrai régal : presque 11 minutes et on ne s’ennuie pas une seconde à l’écoute de ce titre, bien au contraire, on en redemande, les breaks sont constants et variés, les solos sont inspirés et font mouche à tous les coups, du grand art... Cet album est sur la lignée de City Of Evil mais avec des compos encore plus travaillées, plus originales, mais aussi avec son lot de titres un peu bouche-trous comme "So Far Away" ou "Victim". Techniquement, AVENGED SEVENFOLD est plus pointu et se montre également plus ouvert musicalement, mais attention de ne pas trop s’égarer...

Note : 7,5/10

Chronique : CeD

 

AVENGED SEVENFOLD_Band 2010
 

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DEVILDRIVER - Beast

Publié le par Nono666

DEVILDRIVER – Beast
Roadrunner Records
Style : Melodic Modern Death Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2011
Site Web : www.devildriver.com

DEVILDRIVER_Beast



01. Dead To Rights / 02. Bring The Fight (To The Floor) / 03. Hardened / 04. Shitlist / 05. Talons Out (Teeth Sharpened) / 06. You Make Me Sick / 07. Coldblooded / 08. Blur / 09. The Blame Game / 10. Black Soul Choir (16 Horsepower cover) / 11. Crowns Of Creation / 12. Lend Myself To The Night

La puissance de Pray For The Villains avait rappelé aux plus sceptiques que DEVILDRIVER n’est pas qu'un groupe Groovy destiné aux amateurs de sensations fortes uniquement. En effet, la mélodie et le riffing développé par le groupe Américain montraient des influences insoupçonnées, du Heavy au Thrash en passant par le Death Metal. Beast, le nouvel album de DEVILDRIVER, a donc la lourde tâche de surpasser son ainé, et dès l’entêtant "Dead To Rights" et sa mélodie imparable, on comprend que Dez FAFARA n’a pas changé son fusil d’épaule, il tire à vue à balles réelles ! Toutefois, ce cinquième album se révèle bien plus accidenté que son prédécesseur pour l’auditeur lambda car si l’esprit Thrash à la MACHINE HEAD qui domine un "Shitlist" ne trompe pas, son côté épique et entraînant en laissera certainement plus d’un sur le carreau. Ce titre, qui renferme certainement les plus belles parties de guitares de l’album, allie technique et mélodie, car pour le reste il faut bien admettre que la musique l’est un peu moins, technique, en tout cas pas à première vue. Car en cherchant bien, c'est-à-dire après quelques écoutes, on remarque le riff de "Bring The Fight (To The Floor)", qui a première vue, semble bien faible mais qui se révèle au fur et à mesure des écoutes, là où un groupe de Metalcore quelconque aurait fait un titre jetable, DEVILDRIVER en a fait un hymne potentiel pour la communauté Metalcore. La fin de l’album prend un virage plus Death Metal mélodique, un aspect bienvenu car le milieu de l’album est concentré sur l’aspect le plus Groovy des Américains, et c’est avec "Black Soul Choir" que DEVILDRIVER prend tout le monde à contrepied, ce titre sur lequel est plaqué un chant rappelant étrangement SAMAEL et comme la musique n’en est pas si lointaine que ça, on se dit que Dez FAFARA et les siens n’ont pas du écouter que du Thrash récemment. Une nouvelle corde bienvenue à l’arc des Américains qui avec Beast nous offre un album moins immédiat, moins tape à l’œil et peut être un peu moins gratuitement brutal, le chemin de la maturité peut être. On peut le penser à l’écoute de différentes parties calmes, certes courtes mais bien présentes, qui introduisent par exemple "Coldblooded". En attendant, mission accomplie pour Beast puisque ce nouvel album égale au moins son illustre prédécesseur, l’effet de surprise en moins.

Note : 8.5/10

Chronique : Aymerick Painless

 

DEVILDRIVER_Beast Line up
 

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DEVILDRIVER - Pray For The Villains

Publié le par Nono666

DEVILDRIVER – Pray For The Villains
Roadrunner Records
Style : Melodic Modern Death Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2013
Site Web : www.devildriver.com

DEVILDRIVER_Pray For Villains



01. Pray For Villains / 02. Pure Sincerity / 03. Fate Stepped In / 04. Back With A Vengeance / 05. I've Been Sober / 06. Resurrection Blvd. / 07. Forgiveness Is A Six Gun / 08. Waiting For November / 09. It's In The Cards / 10. Another Night In London / 11. Bitter Pill / 12. Teach Me To Whisper / 13. I See Belief

DEVILDRIVER sera malheureusement toujours lié à COAL CHAMBER par la voix de Dez FAFARA si reconnaissable, malheureusement car cela créé une étiquette dans la tête des Metalheads obtus totalement erronée. Si le premier album pouvait s’en approcher, avec The Last Kind Words (2007), le propos du groupe est totalement différent, plus proche du Death mélodique, DEVILDRIVER se plait dans un style plus brut et plus brutal qui le sied à merveille. Pourtant le single du nouvel album Pray For The Villains, pouvait faire croire à un retour à des sonorités Metalcore, certes de bon goût sur “Pray For The Villains” mais pas réellement en phase avec ce qui se passe par la suite sur l’album. Tout d’abord, il s’agit là de véritables compositions, le travail sur les guitares est ahurissant, une variété de riffs, de tempos, de tonalités avec une cohérence étonnante certainement due à une production une nouvelle fois irréprochable de Logan MADER (mais il ne dort jamais ce mec ?). “Pure Sincerity” présente un visage mélodique doublé de la voix de Logan MADER, “Fatal Stepped In” est plus proche d’un FEAR FACTORY en état de grâce sur lequel on se régale avec le break groovy délicieux, tout comme on se régale du solo de “Back With A Vengeance”. “Resurrection Blvd.”, plus émotionnel, dévoile encore une autre facette du combo Américain alors que “It’s In The Cards”, aux faux airs de DOWN, complète la fête assurée par les guitares de l’excellent “Bitter Pill”. Il y a du IRON MAIDEN dans les mélodies, l’approche de la guitare, pas dans le style bien sûr mais alors que tous les groupes de Metalcore, Thrashcore, Neo Metal, Deathcore et toutes les variantes, proposent les mêmes riffs et les mêmes structures inspirées par MESHUGGAH sans pouvoir leur arriver à la cheville, DEVILDRIVER propose une relecture du Heavy, du Death et du Hardcore dans une musique moderne et terriblement inspirée. “Teach Me To Whisper” est lui aussi gratifié par la présence de Logan MADER derrière le micro, preuve que l’ex-MACHINE HEAD est tombé sous le charme de DEVILDRIVER. Enfin l’album incontournable du Metal Moderne, que ce soit Thrashcore, Deathcore ou Néo Metal, Dez FAFARA adresse un magnifique majeur à ses détracteurs.

Note : 9/10

Chronique : Aymerick Painless

 

DEVILDRIVER_Pray For Villains_Line Up
 

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NOMAD SON - The Eternal Return

Publié le par Nono666

NOMAD SON – The Eternal Return
Metal On Metal Records
Style : Doom Metal
Origine : Malte
Sortie : 2010
Site Web : www.facebook.com/nomadsonmt

NOMAD SON_The Eternal Return



01. The Vigil / 02. Sigma Draconis / 03. Comatose Souls / 04. Can't Turn The Hide / 05. Guilty As Sin / 06. Winds Of Golgotha / 07. The Eternal Return / 08. Throne Of Judgement

First Light, le premier album de NOMAD SON sorti en 2008 avait mis la lumière sur un groupe désireux de perpétuer l’héritage de BLACK SABBATH et de CANDLEMASS mais où le manque de personnalité et des vocaux approximatifs entachaient quelque peu le tout. En 2010, avec The Eternal Return, deuxième opus des Maltais, le groupe montre qu’il a évolué et qu’il s’est amélioré et confirme ainsi le potentiel déjà décelable sur First Light. Les deux principales influences sont toujours présentes mais elles sont très largement mieux digérées, que ce soit avec des titres Heavy comme "The Vigil" mais surtout "Guilty As Sin" qui enfoncent les portes entrouvertes par le premier album ou des titres plus Doom comme "Can’t Turn The Hide" ou l’excellent "Comatose Souls" et son break, sommet d’une intensité musicale très forte. Le son est un peu plus moderne, les riffs dissonants donnent un côté plus extrême au Doom Metal de NOMAD SON et Jordan CUTAJAR offre une prestation sans aucune mesure comparable à celle du premier album. Tout d’abord, entre voix presque mélodique et cris habités, le gaillard offre une voix plus rocailleuse, un peu comme si Ronnie James DIO fusionnait avec Mille PETROZZA (KREATOR) et une sensibilité à fleur de peau, là où il franchissait la barrière de la justesse sur First Light, il s’amuse avec cette dernière, l’approche au plus près en vivant réellement ses paroles et la musique extrêmement costaud servie par les riffs d'un Chris GRECH transformé. Et puis ses claviers au son d’orgue 70’s clairsemés sur les 8 titres de The Eternal Return occupent une place bien plus importante que de servir inlassablement les mêmes notes, Julian GRECH se permettant même des solos sur "Winds Of Golgotha" ou "Throne Of Judgement". Comme sur le premier album, NOMAD SON propose également un titre un peu plus calme, posé et atmosphérique avec "The Eternal Return", là encore l’esprit psychédélique de BLACK SABBATH plane sur ce titre qui se trouve magnifié par une partie Heavy dynamique sur la fin. The Eternal Return offre donc les mêmes ingrédients que First Light mais vous savez, c’est comme en cuisine, un jour ce sera fade et le lendemain excellent, et avec ce deuxième album NOMAD SON a trouvé la recette et les dosages avec un travail sur les structures et les arrangements bien plus poussés pour que les amateurs de Doom s’en mettent plein les esgourdes.  Un album à ne pas manquer et à ranger aux côtés du MORTALICUM. Reste encore du travail à fournir sur l’artwork qui ressemble un peu trop à ceux d’un SOLITUDE AETERNUS mais c’est franchement là chipoter car à l’avenir, il faudra également compter sur NOMAD SON

Note : 8.5/10

Chronique : Aymerick Painless

 

NOMAD SON_Band 2010
 

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NOMAD SON - First Light

Publié le par Nono666

NOMAD SON – First Light
Metal On Metal Records / Emanes Metal Records
Style : Doom Metal
Origine : Malte
Sortie : 2009
Site Web : www.facebook.com/nomadsonmt

NOMAD SON_First Light



01. Forever Twilight / 02. Shallow Grave / 03. Seven Notes In Black / 04. Delirium / 05. At The Tresholds Of Consciousness / 06. The Wraith / 07. Empyrean Fade / 08. The Light At The End

En juillet 2008, Metal On Metal sortait le premier album de NOMAD SON, un groupe de Doom Maltais. En effet, à Malte, il n’y a pas qu’une équipe de foot perdant tous ses matches et ayant comme particularité d’avoir un gardien jouant avec un joli bonnet rouge, non visiblement les albums de BLACK SABBATH ont bien été distribués dans ce petit pays car NOMAD SON s’en inspire largement sur First Light. Des claviers au son 70’s sont présents pour accompagner ce Doom qui vire régulièrement Heavy, parfois même up-tempo comme “At The Treshold Of Consciousness” qui réunit tous les ingrédients du Heavy/Doom traditionnel. On pense également à CANDLEMASS, normal me direz-vous, surtout sur “Shallow Grave” non loin d’un “Black Dwarf” des Suédois. Ce premier album est très bien monté et finit sur un titre planant que MARILLION n’aurait pas renié, une belle conclusion à un First Light qui manque peut être de personnalité et de justesse vocale. Un an après la sortie en CD, Metal On Metal et Emanes Metal proposent son penchant vinyle, une bonne occasion qu'HEAVY SOUND a saisit pour vous parler de ce groupe et de cet album directement adressé aux fans de Heavy/Doom, BLACK SABBATH, DAWN OF WINTER ou CANDLEMASS, qui n’a rien de religieux contrairement à ce que son artwork pourrait laisser croire. Attention, l’édition vinyle est limitée à 500 exemplaires. Une belle découverte pour les amateurs de Doom.

Note : 7.5/10

Chronique : Aymerick Painless

 

NOMAD SON_Band 2009
 

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DARK AGE - Acedia

Publié le par Nono666

DARK AGE – Acedia
AFM Records
Style : Modern Melodic Death Metal
Origine : Allemagne
Sortie : 2009
Site Web : www.dark-age.de

DARK AGE_Acedia



01. Kingdom Nevercome / 02. Devote Your Self To Nothing / 03. Neon Gardens / 04. Snake Of June / 05. Zeitgeist (Ghost In A Machine) / 06. 10 Steps To Nausea / 07. Halo Meridian / 08. Underneath These Burdens / 09. All The Unfullfilled / 10. Babylon Riots / 11. Myself Heretic

Formé en 1994 sous le nom de DYER’S EVE en hommage à la chanson de METALLICA, le groupe se rebaptise en 1995, DARK AGE suite à la chanson de VADER qui apparait sur le premier album, et ceci est intéressant puisque DARK AGE n’a aucun point commun avec VADER, sachant qu’en 1996 IN FLAMES publie The Jester Race, le groupe aurait pu encore changer de nom pour un MOONSHIELD ou GRAVELAND, ce dernier étant déjà pris, les Allemands s’arrêtent là sur les évolutions exceptées les évolutions musicales car depuis leurs débuts, la musique de DARK AGE s’est énormément adoucie, une évolution encore plus marquante depuis l’album éponyme paru en 2004, mais une évolution pas foncièrement mauvaise si on juge la qualité musicale et la bonne réception du public à cette dernière. D’IN FLAMES ou SOILWORK, les influences historiques du combo, ne reste plus grand-chose, on retient tout de même “10 Steps To Nausea” ou “Myself Heretic”, le groupe semblant avoir découvert KATATONIA depuis tant les parties mélodiques et les lignes vocales en voix claire, voix principale désormais, en sont inspirées. “All The Unfullfilled” ou “Babylon Riots” ne trompent pas sur ces nouveaux éléments inclus par le groupe dans sa musique pour un rendu Power/Death Mélodique pas désagréable, sauf que là où les fans risquent de s’étouffer c’est avec “Neon Gardens” où les nappes de clavier et l’électro, plus présent que d’habitude, donne une couleur Indus’ à l’ensemble mais surtout avec “Zeitgeist (Ghost In A Machine)” qui peut rappeler RAMMSTEIN sur l’intro ou le travail le plus Metal d’un DAS ICH, qui est une institution de l’autre côté du Rhin, étonnant certes, mais bien fichu et surtout cela ne semble pas forcé et s’intègre plutôt bien avec le reste. Au passage, on appréciera également l’influence de KATATONIA, période récente avec ces riffs lourds et Heavy, sur “Snake Of June”, un titre un peu plus placé sur l’ambiance qui contrebalance bien les plus dynamiques “Halo Meridian” et “Devote Yourself To Nothing”. Enfin, on signalera que l’artwork a été confié à Niklas SUNDIN (DARK TRANQUILLITY), et ça se voit, couleurs identiques à Character des Suédois et imagerie très similaire, et que Kai HANSEN vient pousser la chansonnette sur le titre bonus disponible avec la version digipack de Acedia. Cet album ne présente rien de bien révolutionnaire pour la scène actuelle, par contre si on se réfère à la discographie de DARK AGE, Acedia permet aux Allemands d’avancer et d’évoluer petit à petit. Un bon album tout simplement.

Note : 7/10

Chronique : Aymerick Painless

 

DARK AGE_Acedia Band
 

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POWERWOLF - Bible Of The Beast

Publié le par Nono666

POWERWOLF - Bible Of The Beast
Metal Blade Records
Style : Symphonic Power Metal
Origine : Allemagne
Sortie : 2009
Site Web : www.powerwolf.net

POWERWOLF_Bible Of The Beast



01. Opening : Prelude To Purgatory / 02. Raise Your Fist, Evangelist / 03. Moscow After Dark / 04. Panic In The Pentagram / 05. Catholic In The Morning...Satanist At Night / 06. Seven Deadly Saints / 07. Werewolves Of Armenia / 08. We Take The Church By Storm / 09. Resurrection By Erection / 10. Midnight Messiah / 11. St. Satan's Day / 12. Wolves Against The World

Le pouvoir au loup ! Le pouvoir au loup ! le pouvoir au loup ! ben quoi ! les metalleux aussi ont le droit de manifester pour assurer des revenus aux groupes qui ont besoin d'eux. Les perfectos et les cordes de gratte, ça coûte un max ! D'autant plus qu'à la base POWERWOLF est un groupe qui joue sur les clichés du Metal... ce qui n'est pas du goût de tout le monde. Je n'étais pas convaincu par leur dernière sortie, mais alors là, ces gars méritent notre attention. Les Allemands nous sortent toujours des textes "à la con", ce qui vous me direz nous arrange, pauvres francophones que nous sommes, il est plus facile de retenir les paroles niveau 6ème débutant Anglais et de reprendre les refrains. Côté musique,le groupe oeuvre dans un Power grandiloquent, au goût du jour, puisque les morceaux sont appuyés par un clavier symphonique et des choeurs qui renforcent les titres en leur donnant une assise plus structurée et moins redondante. L'inspiration est présente, ce qui rend Bible OF The Beast beaucoup plus intéressant que ses devanciers, plus portés sur la caricature du mouvement Heavy. On retrouve la même structure avec des refrains plus percutants et surtout des morceaux plus étoffés, assurément leur meilleur album à ce jour ! POWERWOLF frappe un grand coup ! Si vous aimez les groupes de Power du style SABATON, le troisième essai de ces pasticheurs Roumains vous fera entrer dans son univers de bien bel façon !

Note : 8,5/10

Chronique : Florent

 

POWERWOLF_Band 2009
 

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DEADLOCK - Bizarro World

Publié le par Nono666

DEADLOCK - Bizarro World
Lifeforce Records
Style : Modern Metal
Origine : Allemagne
Sortie : 2011
Site Web : www.deadlock-official.com

DEADLOCK_Bizarro World



01. Virus Jones / 02. State of Decay / 03. Falling Skywards / 04. Earthlings / 05. You Left Me Dead / 06. Brutal Romance / 07. Alienation / 08. Renegade / 09. Htrae / 10. Bizarro World / 11. Paranoia Extravaganza

DEADLOCK, qui existe pourtant depuis quatorze ans, fait partie de ces formations dites “modernes” qu’il est impossible de catégoriser, par manque de recul vis-à-vis de cette scène. Réalisant constamment un grand écart improbable entre Metalcore parfois brutal et Gothic / Electro Metal à chant féminin, la formation Allemande se plaît à brouiller les pistes. Peut-on pour autant parler d’originalité ? La question reste posée… Ceci dit, le sextet fait preuve d’un certain talent dans la composition car ses morceaux, bien qu’accessibles, ne donnent que rarement dans l’évidence. Tout juste peut-on reprocher un excès de bons sentiments, notamment lors des deux ballades ici présentes. Il est par contre étonnant de constater que le chanteur Johannes Prem fait un peu office de second rôle par rapport à la douce – bien que peu originale – voix de Sabine Sherer. C’est d’ailleurs l’alternance vocale qui rend la formule de DEADLOCK quelque peu répétitive, comme souvent, il est vrai, lorsqu’un groupe se retrouve affublé de deux vocalistes. Sur le plan guitaristique, par contre, rien à redire : c’est du travail de pro : que de riffs coriaces ! Que dire de plus par rapport à ce disque, sinon qu’il séduira en priorité la frange la plus jeune du public Metal. Ce qui ne fait pas de Bizarro World un opus désagréable pour autant, loin de là.

Note : 6/10

Chronique : Morbid S.

 

DEADLOCK_Bizarro World_Promo
 

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FLESHGOD APOCALYPSE - Agony

Publié le par Nono666

FLESHGOD APOCALYPSE – Agony
Nuclear Blast
Style : Symphonic Death Metal
Origine : Italie
Sortie : 2011
Site Web : www.fleshgodapocalypse.com

FLESHGOD APOCALYPSE_Agony



01. Temptation / 02. The Hypocrisy / 03. The Imposition / 04. The Deceit / 05. The Violation / 06. The Egoism / 07. The Betrayal / 08. The Forsaking / 09. The Oppression / 10. Agony

Avec FLESHGOD APOCALYPSE, nous ne sommes pas dans la demi-mesure, les amateurs de grandiloquence devraient particulièrement être intéressés par le cas de ce groupe Italien. Après un premier album en 2009 qui lui aura valu des concerts aux côtés de grands groupes tels que SUFFOCATION ou DYING FETUS, le groupe nous propose Agony comme deuxième offrande. Après une introduction symphonique assez calme, les Italiens déploient leur Brutal Death Metal où le blast est roi derrière le kit, le tout relevé d’orchestrations qui font largement penser à DIMMU BORGIR voire NIGHTWISH par le côté théâtral de certaines ("The Hypocrisy" par exemple). Mais au-delà du Brutal Death Metal qui tisse la toile de fond, c’est bien la recette de DIMMU BORGIR qui est ici exploitée à la sauce Brutal Death, un mix de EX DEO, NIGHTWISH, NILE et DIMMU BORGIR permet aux Italiens de forger son style même si l’utilisation de la voix claire à l’image d’un Vortex en devient presque confondante. Alors c’est vrai que ça tabasse sévère derrière, la section rythmique Francesco PAOLI, également au chant Death, et Paolo ROSSI également aux voix claires ne chôment pas. Cependant, en dehors de cette section rythmique, ce sont surtout les claviers qui font les mélodies comme ce "The Violation" au beau milieu de l’album ou un "The Egoism" dont l’atmosphère se rapproche plus de BEHEMOTH, la technique en moins. Et puis, il y a le caractère répétitif de cet album, très peu de surprise attendent les Metalheads avec Agony et c’est surtout qu’avec un tel concept, il y avait peut être mieux que cette juxtaposition de la musique symphonique au Brutal Death Metal extrêmement basique de nos amis. "The Egoism" renferme par exemple une partie plus mélodique avec un break opératique fort plaisant, les Italiens s’éloignent de l’aura des Norvégiens et cela fait énormément de bien. Alors il est vrai que tout cela est bien fichu, bien produit même si tout cela est un peu trop propre, mais où sont les riffs, ceux qui font qu’un titre devient mémorisable, pour l’instant FLESHGOD APOCALYPSE est encore dans la facilité mais il est certain que c’est un groupe avec lequel il va falloir compter pour l’avenir du Metal, et avec un peu plus de travail sur les guitares à l’image de "The Betrayal", les Italiens sont promis à un bel avenir qui passe d’abord sur les scènes Européennes et Américaines prochainement avec le SUMMER SLAUGHTER TOUR en compagnie de SIX FEET UNDER ou DYING FETUS.

Note : 7.5/10

Chronique : Aymerick Painless

 

FLESHGOD APOCALYPSE_Band 2011
 

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