HEAVY SOUND: Le Metal sous toutes ses formes...

SUICIDE SILENCE - The Black Crown

Publié le 22 Août 2014 par Nono666

SUICIDE SILENCE - The Black Crown
Century Media
Style : Deathcore
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2011
Site Web : www.facebook.com/suicidesilence

01. Slaves To Substance / 02. O.C.D. / 03. Human Violence / 04. You Only Live Once / 05. Fuck Everything / 06. March To The Black Crown / 07. Witness The Addiction (ft. Jonathan Davis) / 08. Cross-Eyed Catastrophe (ft. Alexia Rodriguez) / 09. Smashed (ft. Frank Mullen) / 10. The Only Thing That Sets Us Apart / 11. Cancerous Skies

« SUICIDE SILENCE a fait ses preuves en tant que force motrice du Metal moderne ». Tels sont les termes choisis par Century Media pour présenter son poulain. Eh bien si c’est ça le Metal moderne, nous sommes tous largués ! Un peu comme la déferlante Néo Metal en son temps, on regarde arriver, incrédules, cette vague de formations Metalcore / Deathcore qui cartonne chez nos voisins anglo-saxons. Et autant dire qu’on ne comprend pas bien pourquoi. Certes, ce troisième opus de SUICIDE SILENCE est, comme ses prédécesseurs, un condensé d’énergie, de virtuosité instrumentale, de groove et de violence, et il renferme bien quelques plans accrocheurs mais voilà, tout est déjà dit. Une véritable éjaculation précoce musicale, aussi pauvre en nuances que Stéphane Bern en testostérone ! Le pire étant certainement ces vocaux hurlés en permanence de façon pseudo Black Metal qui nous vrillent les tympans. Comme dans la vie en fait : les gens qui gueulent constamment à propos de tout et n’importe-quoi sont toujours ceux qui ont une voix qui porte. En tout cas, j’ose espérer que cette « couronne noire » n’est pas celle que SUICIDE SILENCE pense mériter… A noter, s’il faut noter quoi que ce soit, la présence de Jonathan Davis, chanteur de KORN, sur le titre "Witness The Addiction". Sur ce je retourne vieillir seul en me repassant Slaughter Of The Soul…

Note : 4/10

Chronique : Morbid S.

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SUICIDE SILENCE - No Time To Bleed

Publié le 22 Août 2014 par Nono666

SUICIDE SILENCE – No Time To Bleed
Century Media
Style : Deathcore
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2009
Site Web : www.facebook.com/suicidesilence

01. Wake Up / 02. Lifted / 03. Smoke / 04. Something Invisible / 05. No Time To Bleed / 06. Suffer / 07. ...And Then She Bled / 08. Wasted / 09. Your Creations / 10. Genocide / 11. Disengage

Ah voici notre album de Deathcore mensuel, c’est le tour de No Time To Bleed des Américains de SUICIDE SILENCE, groupe formé depuis 2002 et qui est très loin d’en être à son premier coup d’essai. En effet, avec 4 démos, 1 EP, 1 split et 2 albums dont voici le nouveau né, on ne peut pas dire que le groupe ait réellement chômé. Le propos du groupe est simple, un Death Brutal avec un son de gratte bien lourd, une voix criée proche du Grind et quelques rythmiques assez techniques. Alors on va encore me dire que c’est génial, il y a des guitares dissonantes (“Lifted”, “…And Then She Bled”), il y a un titre ambiant, “Wasted”, une énergie et des titres sans concession, tout ceci est vrai sur chaque album du genre mais bref ! OK mais le souci est une fois de plus, et malheureusement excepté pour THE FACELESS, c’est le cas à chaque sortie Deathcore ou Metalcore, c’est très rythmique, les riffs sont réchauffés et on s’ennuie ferme tant c’est linéaire et qu’il ne s’y passe rien. Toutefois, il est bon de noter l’effort fait sur “Suffer” dont les solos et les quelques mélodies qui sortent du lot rafraichissent un peu l’ensemble. Non vraiment il manque une dimension Rock’n’Roll que NAPALM DEATH a, une vraie ambiance et pas une musique brutale pour être brutale, il y a un discours derrière, une attitude Punk qui alimente leur créativité et qui manque cruellement à tous ces groupes de New Brutal qui se laissent emporter par leur jeunesse. Alors soit cette musique ne s’adresse qu’aux jeunes révoltés, soit je suis passé de l’autre côté de la barrière et je suis devenu qu’un vieux rejetant toute forme de nouveauté, ce n’est pas impossible ! Mais de grâce, si vous voulez vous déboiter les cervicales, Time Waits For No Slave de NAPALM DEATH ou Planetary Duality de THE FACELESS sont bien plus réussis. Après, si vous avez aimé THE EYES OF A TRAITOR ou ARCHITECTS, pourquoi pas SUICIDE SILENCE, pour ma part je retourne dans mon monde où les guitares ne servent pas qu’à faire du bruit.

Note : 5/10

Chronique : Aymerick Painless

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NEMOST - The Shadow's Trail

Publié le 18 Août 2014 par Nono666

NEMOST – The Shadow’s Trail
Autoproduction
Style : Melodic Death Metal
Origine : France
Sortie : 2010
Site Web : www.facebook.com/nemostmetal

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01. Prelude / 02. Sardanapale / 03. Skin For Skin / 04. Whisper / 05. Unexpected / 06. Fading Ember / 07. Orcus / 08. Ritual / 09. Through Life

Initié par Johan Nat fin 2005, NEMOST est un jeune groupe Parisien qui s’était fait remarqué en 2008 avec une démo, Nemost, qui avait plutôt séduit la presse spécialisée. Fort de cet accueil, le groupe nous propose aujourd’hui son premier album autoproduit toujours ancré dans le Doom, le Death et le Progressif, le son de NEMOST fait autant penser à KATATONIA (“Sardanapale”) qu’à OPETH (“Whisper”). Bon le souci est que le son de l’album est digne d’une démo améliorée, les guitares ont un grain plutôt affreux et la batterie est étonnamment absente et que la voix de Thibaud est franchement poussive. Non pas qu’elle soit mauvaise, mais le gaillard tire dessus et ne fait passer aucune émotion dans ses mots malgré les tentatives de variations vocales comme sur “Whisper” et sa voix plus Death un peu plus convaincante. Musicalement, c’est plutôt bien travaillé, les mélodies sont souvent basiques même si elles font leur petit effet, on pense notamment à celle de “Sardanapale” dont une vidéo a été tournée, incontestablement un bon choix car il s’agit bien là du meilleur titre de ce premier opus, pour le reste on sent que le groupe se cherche encore avec des tentatives de contraste entre brutalité et mélodie sucrée comme le fait OPETH (“Unexpected”), seulement si le travail sur les structures est intéressant, au niveau de la musique en elle-même et de l’intérêt qu’elle suscite, c’est plus lisse, il manque ce caractère accrocheur qui fait d’une mélodie qu’on la retient, et puis il manque un feeling, que ce soit dans les parties calmes et acoustiques de “Fading Ember” qui reprend les sonorités Hispaniques de “Prelude” ou dans les parties plus brutes. En fait, c’est lorsque NEMOST se rapproche de KATATONIA qu’il est le plus convaincant, que ce soit sur “Sardanapale” ou sur “Orcus” où Thibaud montre une voix modulée bien plus maitrisée, il y a également une atmosphère qui rappelle la période de SENTENCED avec Amok ou Love & Death, un peu le cul entre deux chaises que sont le Death et le Metal Mélodique. NEMOST fait preuve d’un certain potentiel, très bien résumé dans “Through Life”, mais montre également quelques imperfections que l’on peut attribuer à la jeunesse du groupe et que l’on imagine très bien disparaitre sur une prochaine sortie. Avec trois très bons titres et six pas mauvais sur les neuf proposés, NEMOST confirme ce qu’il avait annoncé avec la démo il y a deux ans.

Note : 6/10

Chronique : Aymerick Painless

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CORROSION OF CONFORMITY - Corrosion Of Conformity

Publié le 9 Août 2014 par Nono666

CORROSION OF CONFORMITY - Corrosion Of Conformity
Candlelight Records
Style : Stoner/Metal speedé
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2012
Site Web : www.coc.com

01. Psychic Vampire / 02. River Of Stone / 03. Leeches / 04. El Lamento De Las Cabras / 05. Your Tomorrow / 06. The Doom / 07. The Moneychangers / 08. Come Not Here / 09. What We Become / 10. Rat City / 11. Time Of Trials

Qu’il s’agisse de son line-up habituel de quatuor mené par Pepper Keenan (chant, guitare) ou bien de cette incarnation en trio (sans le charismatique frontman précité), CORROSION OF CONFORMITY a toujours été en marge, musicalement parlant. Si le Metal aux relents alternatifs et sudistes pratiqué avec Keenan ne rompait pas totalement avec un feeling Punk/Hardcore, Mike Dean (chant, basse), Woody Weatherman (guitare) et Reed Mullin (batterie, chant) ont choisi de remettre cet aspect au centre de leur approche. Cela ne signifie pas pour autant un retour total au crossover crasseux pratiqué sur l’album Animosity (1985), mais plutôt une version plus crue et speed des derniers opus. En effet, Corrosion Of Conformity contient pas mal de titres rapides et énergiques, transpercés par des breaks plus plombés (le côté doomy du groupe est toujours là). Par contre, la voix de Dean fera probablement débat. Si elle apporte un petit côté crooner déjanté pas désagréable, elle se révèle vite assez fluette et monotone. Pour le reste, qu’il s’agisse du niveau des instrumentistes (quel feeling ce Woody !) ou des compositions, ça maîtrise. Ca envoie même sévère, la plupart des morceaux possédant une pêche communicative et transpirant la spontanéité. Une écoute agréable, pour sûr. Ceci-dit, il y a fort à parier que, comme moi, de nombreux fans guetteront patiemment le retour de Pepper Keenan au bercail. Et s’il est peut-être irrespectueux de voir ce disque comme un simple moyen, pour le groupe comme pour son public, de patienter, il faut malheureusement bien avouer que ce COC-là a bien moins de gueule que celui de In The Arms Of God (2005)...

Note : 7.5/10

Chronique : Morbid S.

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U.D.O. - Rev-Raptor

Publié le 9 Août 2014 par Nono666

U.D.O. - Rev-Raptor
AFM Records
Style : Heavy Metal
Origine : Allemagne
Sortie : 2011
Site Web : www.udo-online.com

01. Rev-Raptor / 02. Leatherhead / 03. Renegade / 04. I Give As Good As I Get / 05. Dr. Death / 06. Rock'n'Roll Soldiers / 07. Terrorvision / 08. Underworld / 09. Pain Man / 10. Fairy Tales Of Victory / 11. Motor-Borg / 12. True Born Winners / 13. Days Of Hope And Glory

Je ne sais pas si cela vous est déjà arrivé mais il y a des albums que l'on a un peu peur de découvrir et c'est le cas avec ce Rev- Raptor d'U.D.O., surtout après la déception du EP Leatherhead. On part d'une pochette assez criarde mais bon ça ne veut rien dire, ça flashe et, grosse question, les 13 titres vont-ils eux aussi nous faire flasher ? Pas vraiment, et ce n'est pas faute d'avoir écouter et réécouter l'album. Peut être qu'on attend toujours la perle rare de la part des grands noms du Metal mais il faut se rendre à l'évidence, le dérapage existe chez chacun d'eux. Rev-Raptor ne mérite pas un coup de fusil à pompe pour le descendre car quelques titres s'en sortent : "Rev-Raptor", "Leatherhead", "Renegade", "Dr. Death", "Fairy Tales Of Victory", "True Born Winners" ne défigurent pas le talent d'U.D.O. et claquent assez bien. Mais sur la longueur, l'ensemble est relativement plat dans sa réalisation et n'apporte pas une fraicheur constructive et quelque peu innovante. Sans tomber dans une actualisation extrême, le vénérable chanteur aurait pu faire bien mieux. Evidemment il serait injuste de dire que cet album est totalement mauvais car il est dans la moyenne mais connaissant le bougre depuis des décennies, on peut être déçu par cette prestation d'une grande banalité. Inutile de faire une comparaison mal placée avec le dernier et terrible ACCEPT car à chacun son heure de gloire ! Vous seul serez juge de l'opportunité de posséder ou pas l'opus et surtout de l'apprécier pour ce qu'il vous apporte. J'ai trop d'estime et de respect pour la carriére du père Dirkschneider pour le plomber, mais là c'est plutot limite.

Note : 6,5/10

Chronique : Nigel Stargazer

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U.D.O. - Leatherhead (EP)

Publié le 9 Août 2014 par Nono666

U.D.O. - Leatherhead
AFM Records
Style : Heavy Metal
Origine : Allemagne
Sortie : 2011
Site Web : www.udo-online.com

01. Leatherhead / 02. Rock'n'Roll Soldiers / 03. Run / 04. Free Or Rebellion

Grand fan du Metal teuton, des nouvelles du père Udo Dirkschneider, ça devrait faire plaisir, et bien là c'est pas trop le cas ! Je ne suis pas un adepte absolu du format MCD sauf si c'est une mise en bouche festive d'un futur album mais s'il n'y a que du marketing sans un contenu sympa, là ça ne va pas du tout ! Et dans le cas de ce Leatherhead, c'est malheureusement la déception qui prime. 4 titres : deux inédits "LeatherHead" et "Rock'n'Roll Soldiers", pas mauvais mais pas détonnant non plus, et deux titres précédemment sortis sur DVD : "Run" (ballade) et "Free Or Rebellion". Alors, je ne vais pas assassiner ce vénérable Udo et me dire que c'est un échauffement pour le futur Rev-Raptor. Enfin, chacun son avis, mais là je me demande ce que vient faire ce MCD ?!?!

Note : 6/10

Chronique : Nigel Stargazer

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U.D.O. - Dominator

Publié le 9 Août 2014 par Nono666

U.D.O. – Dominator
AFM Records
Style : Heavy Metal
Origine : Allemagne
Sortie : 2009
Site Web : www.udo-online.com

01. The Bogeyman / 02. Dominator / 03. Black And White / 04. Infected / 05. Heavy Metal Heaven / 06. Doom Ride / 07. Stillness Of Time / 08. Devil's Rendez-Vous / 09. Speed Demon / 10. Whispers In The Dark

Udo Dirkschneider est un personnage attachant qui a contribué à l’âge d’or du Heavy Metal en lui donnant des albums parmi les plus emblématiques. Qui peut dire qu’il n’a jamais tapé du pied sur un titre d’ACCEPT ou d’U.D.O. ? C’est avec ce dernier que l’une des voix du Heavy Metal continue à vivre sa passion et très sincèrement, sans être un grand fan du Heavy du groupe, le EP Infected qui a précédé la sortie de ce Dominator m’a particulièrement plu. Varié et inspiré, Udo y laissait parler son amour pour la culture Russe. De ce EP ne subsiste qu’“Infected”, efficace et dynamique, ce tube en puissance devrait devenir un des classiques du groupe. Le Heavy Metal martial est à l’honneur avec le glacial “The Bogeyman”, le 80’s “Dominator” ou “Doom Ride” rehaussés par le speed “Speed Demon”. “Devil’s Rendez-Vous” et son rythme jazz détonne et amène une vraie fraicheur à Dominator, Udo n’en fait qu’à sa tête et mène sa barque à sa guise. Malheureusement, lorsque l’homme se lâche, il n’en ressort pas que des bonnes choses, et dans ce chapitre on y trouve “Black And White”, “Heavy Metal Heaven” qui propose un Heavy posé et mélodique au refrain plus que naïf et l’arrière goût d’HAMMERFALL sur des paroles du plus récent MANOWAR. “Stillness Of Time”, qui présente les mêmes défauts, est au moins relevé d’une guitare acoustique du plus bel effet alors que la voix tremblante d’Udo le mène sur le bord de la brèche. Voilà un album sans réelle surprise qui ne déboussollera pas les die-hards fans, la production très fidèle aux années 80, met en avant la batterie très claquante mais relègue un peu au second plan les guitares, dommage. Enfin, vraiment dommage pour l’artwork car s’il est vrai que ça n’a jamais été le point fort du groupe, là c’est particulièrement hideux. Non, la vraie satisfaction de ce Dominator reste que le groupe va pouvoir reprendre la route avec un nouveau set et rien que cette perspective suffit au bonheur des fans fidèles du petit bonhomme. Heureux de vous voir encore actif et pas ridicule Monsieur Dirkschneider !

Note : 6.5/10

Chronique : Aymerick Painless

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U.D.O. - Infected (EP)

Publié le 9 Août 2014 par Nono666

U.D.O. – Infected
AFM Records
Style : Heavy Metal
Origine : Allemagne
Sortie : 2009
Site Web : www.udo-online.com

01. Infected / 02. Systematic Madness / 03. Bodyworld / 04. Platchet Soldat (Remix) / 05. Poezd Po Rossii (Live In Moscow 2008)

Udo Dirkschneider est un homme actif, 8 albums en 12 ans avec U.D.O. sans compter les innombrables tournées avec U.D.O. ou ACCEPT, les albums live, les DVD, il est donc tout à fait logique de retrouver le petit bonhomme avec ce EP qui débarque avant l’été pour annoncer la sortie imminente de Dominator, le douzième album du groupe. Infected est composé de 5 titres dont seule la chanson titre apparaitra sur l’album, voici déjà une marque de respect envers ses fans mais ça c’est quelque chose que l’on ne remettait pas en cause. “Infected” est un titre très dynamique, un vrai single, avec un refrain immédiatement mémorisable et qui s’incruste dans le crâne, quelques chœurs sont à noter et surtout quelques solos très réussis, voilà qui met l’eau à la bouche pour l’album prévu en septembre. “Systematic Madness” et “Bodyworld” font donc office d'inédits avec un premier au refrain assez mélodique et une ligne de guitare légèrement orientale comme GRIP INC. pouvait le proposer et un deuxième plus commun mais qui fait toujours autant de bien aux oreilles, deux titres de bon niveau même si on retiendra plus facilement “Systematic Madness”. Le EP se termine sur deux morceaux très spéciaux, un remix de “Platchet Soldat” et une version live de “Poezd Po Rossii” enregistrée à Moscou en 2008. L’accordéon est de sortie sur ces deux titres et l’ambiance Russe est bien-sûr de mise, le genre de titres que l’on trouve sur des EPs, histoire de sortir un peu du train-train habituel. Au final, alors qu’ACCEPT annonce l’arrivée d’un nouveau chanteur, Mark TORNILLO, pour les tournées à venir, Udo semble avoir choisi la voix du cœur plutôt que celui de la monnaie. A l’écoute d’Infected on ne peut que lui donner raison, décidemment même si j’avoue ne pas adhérer totalement à la voix du chanteur, l’homme reste une figure du Heavy Metal avec ses traditions et un véritable amour pour ce qu’il fait, les petites incursions dans une musique plus moderne sur Mastercutor, même s’il elles déstabilisent quelque peu sa fanbase, donnent beaucoup de crédit au propos du groupe. Les fans ne doivent pas passer à côté bien entendu surtout que le tirage de ce EP est limité à 2222 copies dans le monde.

Note : 7.5/10

Chronique : Aymerick Painless

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BLACKBART - Blackbart

Publié le 5 Août 2014 par Nono666

BLACKBART - Blackbart
Autoproduction
Style : Heavy/Rock Metal
Origine : France
Sortie : 2009
Site Web : www.facebook.com/pages/blackbart

01. Un Monde Sans Heros / 02. Voodoo / 03. Rolling / 04. Bienvenue Chez Moi / 05. Delivrance / 06. Vivre Encore / 07. Erreur Judiciaire / 08. Ce Soir

BLACKBART nous vient du Nord de la France avec un Heavy Rock Metal assez sympathique. Je ne vais pas m'attarder sur le côté production qui, il faut bien le reconnaitre, n'est pas au top mais les p'tits gars ont fait avec les moyens du bord et c'est déjà pas mal. Huit titres pour cet album éponyme et 34 mn de compositions bien faites qui ne rivaliseront pas d'originalité, mais ce qui compte avant tout c'est l'envie de progresser et de présenter une réalisation personnelle. Si le style est bien affiché, je pense qu'ils affirmeront avec le temps et l'expérience leur propre direction. Les compos ne sont pas démentes et un peu irrégulières mais très bien envoyées, le titre "Bienvenue Chez Moi" résume à lui seul les influences (magiques) des comparses : Babass (chant/basse), Zozio (guitare/chant), Rudd (guitare) et Marco (batterie). BLACKBART nous prouve que musicalement ils en ont sous le coude. Attention à ne pas baisser le régime et à travailler un peu les vocaux. En tout cas, je suis assez fan de ce premier jet qui leur permettra, je l'espére, d'avancer, de persévérer et d'affiner leur idendité. Je leur donne une note d'encouragement, en avant les gars, faut y croire !

Note : 7.5/10

Chronique : Nigel Stargazer

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ARKAN - Salam

Publié le 5 Août 2014 par Nono666

ARKAN – Salam
Season Of Mist
Style : Middle Eastern Death Metal
Origine : France
Sortie : 2011
Site Web : www.arkan.fr

01. Origins / 02. Inner Slaves / 03. Deus Vult (ft. Kobi Fahri) / 04. Blind Devotion / 05. Jerusalem - Sufferpolis / 06. Beyond Sacred Rules / 07. Common Ground / 08. Sweet Opium / 09. Salam - Intro / 10. Salam Pt.1: Call from Within / 11. Salam Pt.2: Lightened Heart / 12. Salam Pt.3: The Eight Doors of Jannah / 13. Amaloun Jadid II

Salam est le deuxième album des Parisiens d'ARKAN, produit par Frederik Nordström (IN FLAMES, DIMMU BORGIR) et avec la participation de Kobi Fahri (ORPHANED LAND) sur "Deus Vult", le groupe a également reçu la contribution d’autres musiciens pour les instruments traditionnels tels que l’oud, pour un résultat entre la délicatesse de THE GATHERING avec Anneke, l’ambiance d’ORPHANED LAND et la modernité d’un DAGOBA. Si le début de l’album ne laisse pas de place aux détails, "Origins" et son Modern Death Metal, "Inner Slaves" et sa rythmique groovy ou "Beyond Sacred Rules" également bien furieux, il n’en reste pas moins de bonnes parties moyen-orientales où Sarah Layssac prend une dimension autre encore ("Blind Devotion" et "Jerusalem - Sufferpolis"). La fin de l’album se fait plus calme, plus mélodique, entrecoupé de courts instrumentaux, les titres se font plus alambiqués mais largement plus personnels, moins brutaux mais tellement plus percutants. En effet, la tentative de coller à ce qu’à déjà fait le groupe Israélien est très louable mais les rythmiques Metalcore brisent tout l’effet escompté. N’est pas ORPHANED LAND qui veut, et les mélodies moyen-orientales, à travers les breaks ou les mélodies principales, aussi bien exécutées soient elles, ne possèdent pas l’âme du groupe visé, puisque la comparaison entre les deux groupes est assumée alors allons jusqu’au bout, certes Salam est un bon album mais il ne possède pas l’intensité émotionnelle d’un album d’ORPHANED LAND. Alors, attention ce deuxième album reste très bon, il laisse une bien meilleure impression que ce que j’avais entendu à Nancy en première partie de SEPTICFLESH, mais de là à crier au génie… disons que si le jeune public s’y retrouvera, le public Old-School, lui, sera vite noyé au milieu de ces rythmiques saccadées et groovy.

Note : 7,5/10

Chronique : Aymerick Painless

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