HEAVY SOUND: Le Metal sous toutes ses formes...

ABRAHAM - An Eye On The Universe

Publié le 16 Septembre 2014 par Nono666

ABRAHAM - An Eye On The Universe
Pelagic Records
Style : Sludge / Post-Hardcore
Origine : Suisse
Sortie : 2011
Site Web : www.facebook.com/abrahamtheband

01. Coyote Versus Machete / 02. Saloon Bizarre / 03. Astro Zombies / 04. The Statues / 05. Bullet Dozer / 06. Herz, Knie, Staub / 07. Hellsinki / 08. Baruch

Issu d’une scène Post-Hardcore qui n’en finit plus de se développer, ABRAHAM nous vient de Lausanne, en Suisse. Début 2011, le quintet publie An Eye On The Universe qui fait suite à un EP autoproduit paru en 2008 alors que la formation s’appelait LE BARON VAMPIRE. Ce premier véritable album expose une recette désormais connue mais efficace, basée sur des morceaux écrasants de puissance, propulsés par des rythmes à tendances convulsives. Quelques épisodes plus calmes font parfois leur apparition, comme la première partie d’« Astro Zombies » qui évoque les délires les plus cosmiques d’un GOJIRA. La production est bonne sans être exceptionnelle et apporte la dose de crasse nécessaire à la réussite d’une telle entreprise. Le chant très majoritairement hurlé ne plaira pas à tout le monde, c’est certain, mais il vaut certainement mieux diviser que laisser indifférent, non ? Voici donc un premier essai réussi, qui parlera sans doute aux fans de MASTODON ou THE OCEAN, pour ne citer que les plus populaires. Une musique bavarde certes, mais paradoxalement propice à l’introspection...

Note : 7/10

Chronique : Aymerick Painless

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OPETH - Heritage

Publié le 16 Septembre 2014 par Nono666

OPETH - Heritage
Roadrunner Records
Style : Progressive Rock / Metal
Origine : Suède
Sortie : 2011
Site Web : www.opeth.com

01. Heritage / 02. The Devil's Orchard / 03. I Feel The Dark / 04. Slither / 05. Nepenthe / 06. Haxprocess / 07. Famine / 08. The Lines In My Hands / 09. Folklore / 10. Marrow Of The Earth

On le sentait venir depuis un moment et Watershed avait semé quelques indices. Mikael Åkerfeldt finirait tôt ou tard par aller au bout de sa démarche, que cela plaise ou non à son public. Et il a osé ! OPETH sort, avec Heritage, un album qui réconcilie sa musique avec les goûts personnels de son leader. Un disque de Rock progressif souvent intimiste, presque totalement délesté de tout passage Metal. Quelques riffs costauds subsistent bien ça et là, mais l’approche est totalement différente. Car ce ne sont finalement pas les compositions – toujours très mélancoliques – qui surprennent le plus. C’est juste que le quintet a choisi de les aborder de façon encore plus subtile qu’à l’accoutumée (si si !), de façon presque jazzy. Et la production, très chaude et naturelle, met parfaitement en valeur cette nouvelle perspective. Au premier abord, on sera bien sûr tentés de qualifier Heritage de disque « rétro », voire 70’s, mais à vrai dire, mis à part quelques sons de guitares et de claviers assez vintage, cet album reste fermement ancré dans le présent. Il y a même fort à parier que certaines de ces chansons se glisseront très facilement dans les setlists live d’OPETH, l’uniformité du son en concert facilitant leur intégration au répertoire du groupe. Alors c’est sûr, tout le monde ne sera pas à même d’apprécier un disque aussi calme, et même le public habituel du combo suédois aura sans doute besoin de nombreuses écoutes avant de s’imprégner pleinement d’Heritage. D’autant que, contrairement à son prédécesseur qui se voulait assez direct, cette nouvelle livraison s’apprécie dans sa globalité. Peut-être même plus que n’importe quel autre album d’OPETH d’ailleurs...

Note : 9/10

Chronique : Aymerick Painless

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THE HAUNTED - Unseen

Publié le 16 Septembre 2014 par Nono666

THE HAUNTED - Unseen
Century Media
Style : Modern Metal
Origine : Suède
Sortie : 2011
Site Web : www.the-haunted.com

01. Never Better / 02. No Ghost / 03. Catch 22 / 04. Disappear / 05. Motionless / 06. Unseen / 07. The Skull / 08. Ocean Park / 09. The City / 10. Them / 11. All Ends Well / 12. Done / 13. Attention (Bonus Track) / 14. The Reflection (Live - Bonus Track) / 15. The Fallout (Live - Bonus Track)

THE HAUNTED avait, avec ses deux derniers disques studio en date, eu tendance à se chercher un peu, entre un The Dead Eye (2006) assez barré et un Versus (2008) un poil générique. Au moins, Unseen dévoile clairement les intentions du groupe : persévérer dans l'exploration de territoires toujours plus éloignés du Thrash aux relents Hardcore et post-Death Suédois qui caractérisait ses premiers albums. On navigue ici en des eaux bien plus calmes qui voient même THE HAUNTED virer mainstream par moments. L’utilisation majoritaire de tempos mediums illustre bien cette mutation. Restent heureusement ces ambiances malsaines chères au gang Suédois qui devraient aider à faire passer la pilule chez les fans... Côté interprétation, Peter Dolving s’en donne à cœur joie dans ce nouveau registre qui lui permet de réellement chanter, et le batteur Per Möller Jensen brille grâce à son sens du groove. La production de Tue Madsen est bien heavy et organique, même si elle commence à devenir classique vu la popularité actuelle du bonhomme (n’avez-vous pas déjà entendu l’intro de « Unseen » sur le dernier album d’un autre groupe suédois ?). Finalement, passé une première écoute déstabilisante, on se dit que Unseen marquera davantage les esprits que ces prédécesseurs directs, car il voit THE HAUNTED assumer pleinement sa démarche artistique. Le groupe récupère ainsi en homogénéité et en impact une partie de ce qu’il a perdu en agressivité et en personnalité...

Note : 7,5/10

Chronique : Morbid S.

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THE HAUNTED - Road Kill

Publié le 16 Septembre 2014 par Nono666

THE HAUNTED - Road Kill
Century Media
Style : Thrashcore (Live)
Origine : Suède
Sortie : 2010
Site Web : www.the-haunted.com

01. Little Cage / 02. The Drowning / 03. Trespass / 04. The Premonition / 05. The Flood / 06. Medication / 07. Moronic Colossus / 08. D.O.A. / 09. All Against All / 10. In Vein / 11. Trenches / 12. Dark Intentions / 13. Bury Your Dead / 14. Faultline / 15. 99 / 16. Hatesong / 17. Sacrifice (Studio) / 18. Meat Wagon (Studio) / 19. Walk On Water (Studio) / 20. Seize The Day (Studio) / 21. Infernalis Mundi (Studio)

Si, comme moi, vous êtes fan de THE HAUNTED depuis des lustres, vous guettiez certainement cette sortie. Vous voilà récompensés car ce Road Kill a tout du live qui déménage ! L’essence du Thrash matiné de Hardcore du commando swedish est bien restituée à travers seize cartouches, dont huit sont tirées (admirez le jeu de mot !) des deux petits derniers, The Dead Eye (2006) et Versus (2008). C’est justement le seul point qui pourra diviser : selon que vous appréciez ou non ce répertoire récent, le tracklisting de Road Kill sera d’un intérêt variable. Signalons au passage que certains extraits de ces deux albums controversés semblent bien plus percutants en live. Pour le reste, aucun souci. Le son est chaud et « vivant », l’ambiance est excellente et l’interprétation impeccable. Peter Dolving est toujours aussi taré et se permet même de rajouter de la patate aux « vieilleries » originellement hurlées par Marco Aro. Quant à Per M. Jensen (batterie), il reste un modèle d’horloge comme on n’en fait plus… La partie studio du CD est représentée par cinq titres bonus issus des sessions de Versus. Malheureusement, quatre d’entre eux étaient déjà dispo sur diverses versions de l’album, et le cinquième ne dure que 45 secondes ! Qui a dit « inutile » ? Sachez enfin que vous pouvez au choix acquérir Road Kill en format CD simple ou bien accompagné du DVD du même nom, et dont je ne manquerai pas de vous reparler…

Note : 8/10

Chronique : Morbid S.

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THE HAUNTED - Versus

Publié le 16 Septembre 2014 par Nono666

THE HAUNTED – Versus
Century Media
Style : Thrash Metal
Origine : Suède
Sortie : 2008
Site Web : www.the-haunted.com

01. Moronic Colossus / 02. Pieces / 03. Little Cage / 04. Trenches / 05. Ceremony / 06. Skuld / 07. Crusher / 08. Rivers Run / 09. Iron Mask / 10. Faultline / 11. Imperial Death March

Après un The Dead Eye plus mélodique et expérimental que ses grands frères, beaucoup attendaient THE HAUNTED au tournant. Que ce soit les inconditionnels de One Kill Wonder et rEvolver ou de The Dead Eye, tout le monde se retrouvera dans Versus, nouvelle offrande du groupe au Thrash moderne. L’entrée en matière se veut brutale comme pour mettre les points sur les i (“Moronic Colossus”, “Pieces” et “Little Cage”). Peter Dolving s’en donne à cœur joie (ou plutôt à gorge déployée) et nous gratifie là d’une prestation comme il en a le secret. Le tempo se calme ensuite avec des titres où la lourdeur des riffs est magnifiquement contrebalancée par des solis et lignes mélodiques qui ne sont pas sans rappeler le précédent album mais sans tomber dans la guimauve pour autant. “Crusher” et “Faultline” viennent relever la cadence avant un “Imperial Death March” qui clôture l’album avec la finesse d’un CELTIC FROST. Alors au final c’est un album que je recommande car ce Versus tient tout à fait la route et on ne voit pas filer le temps (même si les 39 minutes au compteur aident un peu), cependant avec le passé des frères Björler récemment déterré sur les scènes du monde, je pense que l’on est en droit d’attendre un peu mieux de la part de THE HAUNTED soit des albums qui tirent la scène Thrash vers le haut alors que Versus se contente de suivre la bonne marche. Enfin un petit mot tout de même sur la production de l’album (une troisième fois confiée à Tue Madsen) car c’est une véritable force de Versus, en étant à la fois nette, claire et précise sans pour autant dénaturer l’état d’urgence qui se dégage des titres.

Note : 8/10

Chronique : Aymerick Painless

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ACCEPT - Blood Of The Nations

Publié le 2 Septembre 2014 par Nono666

ACCEPT - Blood Of The Nations
Nuclear Blast
Style : Heavy Metal
Origine : Allemagne
Sortie : 2010
Site Web : www.acceptworldwide.com

01. Beat The Bastards / 02. Teutonic Terror / 03. The Abyss / 04. Blood Of The Nations / 05. Shades Of Death / 06. Locked And Loaded / 07. Kill The Pain / 08. Rolling Thunder / 09. Pandemic / 10. New World Comin' / 11. No Shelter / 12. Bucket Full Of Hate

Quatorze ans après un Predator mitigé, ACCEPT revient sur le devant de la scène Metal avec un Blood Of The Nations téllurique ; sans Udo Dirkschneider mais avec Mark Tornillo (ex-TT QUICK), ACCEPT semble bien avoir retrouvé la flamme qui l'animait du temps des Restles And Wild, Balls To The Wall et autres Metal Heart ou Russian Roulette. Du line-up original ne subsiste que Wolf Hoffmann (guitare) et Peter Baltes (basse), à leurs côtés nous retrouvons deux proches du groupe : Herman Frank (guitare) et Stephan Schwarzmann (batterie). Le combo Allemand semble avoir appris de ses erreurs passées, souvenez vous de l'épisode Eat The Heat qui voyait David Reece reprendre le micro d'Udo pour, au final, proposer un album à des lieues du ACCEPT que tout le monde connait et attend, ça, Wolf Hoffmann l'a bien compris. En portant son choix sur un chanteur au registre proche de celui de son illustre prédécésseur, il garantissait à coup sûr l'identité du groupe, et à l'écoute de ce douzième album, on se rend vite compte que l'ex-TT QUICK était vraiment l'homme de la situation. Blood Of The Nations reste fidèle au son caractéristique d'ACCEPT. Dès le titre d'ouverture, le direct "Beat The Bastards" on est conquis, tous les ingrédients faisant d'ACCEPT ce qu'il est sont présents, et ce n'est pas l'imparable "Teutonic Terror" et ses choeurs guerriers indissociables de l'identité du groupe qui nous fera dire le contraire, et il en sera de même durant tout l'album... ACCEPT est bel et bien de retour... et en grande forme en plus ! Doté d'une production irréprochable, Blood Of The Nations a tout pour convaincre : des compositions inspirées, un chanteur parfait, aussi à l'aise dans un registre proche d'Udo que dans un chant plus personnel... cette douzième réalisation nous offre de bien belles retrouvailles avec cette légende du Metal Teuton.

Note : 9/10

Chronique : Nono666

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BELPHEGOR - Blood Magick Necromance

Publié le 2 Septembre 2014 par Nono666

BELPHEGOR – Blood Magick Necromance
Nuclear Blast
Style : Black/Death Metal
Origine : Autriche
Sortie : 2011
Site Web : www.belphegor.at

01. In Blood - Devour This Sanctity / 02. Rise To Fall And Fall To Rise / 03. Blood Magick Necromance / 04. Discipline Through Punishment / 05. Angeli Mortis de Profundis / 06. Impaled Upon The Tongue Of Sathan / 07. Possessed Burning Eyes / 08. Sado Messiah

Une nouvelle fois frappé par d’incessants mouvements de personnel, BELPHEGOR est pourtant debout, prêt à en découdre avec Blood Magick Necromance, 18 mois après Walpurgis Rites – Hexenwahn. Enregistré avec Peter Tägtgren aux fameux Abyss Studios, ce nouvel album marque clairement un temps d’arrêt dans la discographie du combo Autrichien. En effet, si quelques missiles principalement Black sont encore de rigueur avec "Impaled Upon The Tongue Of Sathan", "Sado Messiah" ou le glacial "Angelis Mortis De Profoundis", le propos est ici principalement mid tempo et ambiant voire mélodique. Ce n’est pas des titres tels que "In Blood – Devour This Sanctity" ou "Rise To Fall And Fall To Rise" soient mauvais mais l’album finit par manquer de rythme, et c’est dommage car que ce soit dans des ambiances lourdes comme BELPHEGOR sait les dresser ou dans les mélodies de guitare très soignées, on sent qu’Helmut Lennart s’est appliqué à ne pas reproduire le précédent album. Du coup l’alchimie que le groupe avait trouvé entre le Death Metal et le Black Metal vole en éclat sur Blood Magick Necromance et cet album finit par sentir l’inachevé, la précipitation... De plus la production ‘made in Abyss’ n’est pas exempte de tous reproches, les guitares sont vraiment brouillonnes et cela vient s’ajouter à des structures qui le sont déjà, à l’image de l’artwork, ce nouvel album n’est pas vraiment une réussite et c’est un mal récurrent chez BELPHEGOR qui a du mal à enchainer les bons albums.

Note : 6.5/10

Chronique : Aymerick Painless

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BELPHEGOR - Walpurgis Rites - Hexenwahn

Publié le 2 Septembre 2014 par Nono666

BELPHEGOR – Walpurgis Rites – Hexenwahn
Nuclear Blast
Style : Death/Black Metal
Origine : Autriche
Sortie : 2009
Site Web : www.belphegor.at

01. Walpurgis Rites / 02. Veneratio Diaboli - I Am Sin / 03. Hail The New Flesh / 04. Reichswehr In Blood / 05. The Crosses Made Of Bone / 06. Der Geistertreiber / 07. Destroyer Hekate / 08. Enthralled Toxic Sabbath / 09. Hexenwahn - Totenkult

Les Autrichiens de BELPHEGOR n’aiment pas faire attendre leurs fans, Bondage Goat Zombie sorti en 2008 a déjà un successeur nommé Walpurgis Rites – Hexenwahn qui poursuit le voyage Black/Death initié par BELPHEGOR il y a quelques années et surtout par Helmut, guitariste chanteur et seul rescapé de la période post-Nuclear Blast. Ce nouvel album est extrêmement varié et réunit la force musicale de Pestapokalypse VI et la production énorme de Bondage Goat Zombie, Andy Classen réussit là à faire du Black/Death particulièrement travaillé de BELPHEGOR un album d’une lourdeur et d’une ambiance affolante. “Walpurgis Rites” ouvre l’album dans un Black/Death assez connu, rapide et vindicatif, il assène un coup de massue que l’épique “Veneratio Diaboli – I Am Sin” vient enfoncer encore un peu. D’une force mélodique, ce titre possède un break Black lancinant et aérien comme “The Crosses Made Of Bone” en possède un également. Le Black Metal est particulièrement à l’honneur avec “Reichswehr In Blood”, le mélodique “Enthralled Toxic Sabbath” ou “Destroyer Hekate” mais les passages Black sont bien plus Black et les passages Death plus Death encore que sur Bondage Goat Zombie. Au final, on a un album qui semble plus varié que son ainé et plus abouti également. “Der Geistertreiber” chanté en Allemand rappelle fortement “Sexdicator Lucifer” de Bondage Goat Zombie et imprime une ambiance plus martiale à un ensemble aéré et mélodique. Sur ce nouvel album saura vous convaincre avec ses ambiances proches d’un BEHEMOTH qui ne se serait pas perdu dans le Death, un pied de nez au mainstream qui tendait pourtant les bras aux Autrichiens.

Note : 8/10

Chronique : Aymerick Painless

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HATCHERY - Forced To Fight

Publié le 1 Septembre 2014 par Nono666

HATCHERY - Forced To Fight
Autoproduction
Style : Thrash Metal
Origine : Allemagne
Sortie : 2010
Site Web : www.hatchery-band.de

01. Genocide / 02. Little Brother / 03. Under One Flag / 04. We Are The Disease / 05. Forced To Fight / 06. Nothing / 07. Song 2.0 / 08. Thrash Metal Union / 09. Tongues Of Decay / 10. Final Escape

Véritable pièce de collection toute droit sorti du Muséum du Thrash Metal, les gars de HATCHERY, originaire d’Allemagne, nous proposent 3 ans après Birth Of A Bomb, leur nouvel opus. Avec leur veste en jean blindée de clous et de patchs, les musicos ont un look résolument typé « Hardos 80's ». Maintenant, qu'en est-il du contenu musical de ce Forced To Fight ? Force est de constater que cet album est un pur condensé de Thrash, le croisement réussi entre OVERKILL et EXODUS, la voix de Christian "Zottel" Müller a même un léger quelque chose de Bobby "Blitz" Ellsworth, cela devrait vous aiguiller, non ? Dès "Genocide" avec sa petite intro menée tambour battant, tout est dit : du gros riff, un rythme soutenu, la mélodie toujours omniprésente, c’est excellent ! "Little Brother" confirme, d’entrée de jeu ça bastonne sévère dans le pur style OVERKILL, le solo de guitare est original - mention bien pour le gratteux - pour un total de 2,18 mn. Résultat : simple, concis, efficace, rien à ajouter. Avec "Under One Flag" et son riff imparable, difficile de ne pas headbanger, le solo à coup de vibrato n’est d’ailleurs pas sans rappeler ceux du duo Kerry King / Jeff Hanneman, une très bonne influence. Avec "Nothing", pas de solo, mais finalement, après écoute, Matthias "Matze" Ruoff a eu entièrement raison, ce n’est pas indispensable au morceau, les nombreux breaks remplacent sans problème. "Tongues Of Decay" laisse la basse de Ronald "Ronny" Senft entrer dans le vif du sujet, rapidement rejoint par un excellent riff de guitare typiquement Thrash, le rythme de batterie de Ruben Andre s’accélère pour notre plus grand plaisir, HATCHERY frappe fort, très fort ! Le logo du groupe a beau être inspiré par celui d'OBITUARY, HATCHERY fait du Thrash et pas autre chose, d'autant qu'il le fait avec un réel talent, tout respire le Thrash ici : le son, le look, les riffs, le rythme, et avec une moyenne des titres avoisinants les 3 minutes, pas de chichis, c’est du rentre-dedans, du très bon. Si vos derniers achats en la matière vous ont déçus, vous pouvez vous ruer sur ce Forced To Fight, vous serez comblés. Personnellement, je leur souhaite de continuer dans cette voie, c’est un pur régal pour les oreilles... Encore bravo Messieurs pour cet agréable moment passé en votre compagnie !

Note : 9/10

Chronique : CeD

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HELLYEAH - Stampede

Publié le 25 Août 2014 par Nono666

HELLYEAH – Stampede
Epic Records
Style : Hard/Heavy Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2010
Site Web : www.hellyeahband.com

01. Cowboy Way / 02. Debt That All Men Pay / 03. Hell Of A Time / 04. Stampede / 05. Better Man / 06. It's On ! / 07. Pole Rider / 08. Cold As A Stone / 09. Stand Or Walk Away / 10. Alive And Well / 11. Order The Sun / 12. Alcohaulin' Ass

Rencontre de plusieurs Texans issus de MUDVAYNE et de DAMAGEPLAN, dont Vinnie PAUL, batteur de PANTERA, HELLYEAH voit le jour en 2006 et propose rapidement un premier album éponyme en 2007 que les fans de PANTERA rejettent en bloc, l’inconvénient d’avoir des fans obtus. En 2010, les Américains remettent le couvert avec Stampede sur lequel un nouveau bassiste en la personne de Bob ZILLA (DAMAGEPLAN) fait son apparition en lieu et place de Jerry MONTANO (ex-DANZIG) sans pour autant que cela joue sur le style pratiqué par HELLYEAH, ceux qui ont apprécié le premier album ne tarderont pas à succomber aux chants de la sirène enduite de goudron, la voix de Chad GRAY (MUDVAYNE) est d’ailleurs de suite reconnaissable. Guitares Heavy, voire abyssales, basse omniprésente et batterie claquante, l’équation est fidèle à un Heavy Stonerifié, plus Heavy que MUDVAYNE mais plus Rock’n’roll que BLACK LABEL SOCIETY, d’ailleurs “Cowboy Way” et “Debt That All Men Pay” font mouche de suite, l’esprit de GODSMACK n’est pas loin tout comme sur le titre qui donne le nom à l’album, un concentré d’efficacité Heavy comme les Américains l’apprécient. Bien entendu, le Texan est un grand sentimental et “Better Man” ne surprendra personne par sa ballade Bluesy mais toutefois assez nerveuse, renforcée par quelques percussions donnant l’impression d’un cheval au galop, un titre entendu et commun mais efficace. Il faut dire que la mise en son de ce Stampede est particulièrement gonflée, ingrédient indispensable pour l’impact de cette musique, Sterling WINFELD, qui a déjà travaillé sur le premier album et avec PANTERA est encore dans le coup aux côtés de Vinnie PAUL. Du coup ce deuxième album donne un peu plus d’indice sur l’évolution qu’aurait pu suivre PANTERA s’ils ne s’étaient pas séparés, n’en déplaise aux die-hards ! Alors il ne faut pas attendre de cet album plus que ce pourquoi il existe, c'est-à-dire, juste prendre du bon temps avec une musique qui envoie et qui vous fera à coup sur headbanguer tel un damné lors des shows du groupe en Europe, enfin s’ils viennent car aucune date à l’horizon pour le moment. “Hell Of A Time” ou “Pole Rider”, dans des registres différents, montrent également un visage moins commun d’HELLYEAH, le premier avec sa guitare semi-acoustique sur les couplets évoquant certains titres d’un certain EVERLAST, un rappeur ayant eu son heure de gloire avec un titre Rock fin des années 90, le deuxième avec sa structure plus Rock encore tout comme un “Cold As Stone” presque gentillet, voilà qui suffit à démontrer que le groupe ne se préoccupe pas de ce que les Metalheads attendent d’eux pour se concentrer sur une spontanéité qui transpire formidablement bien sur ce deuxième opus au groove très prononcé. Stampede est donc sans surprise mais son efficacité et sa qualité de production et de composition suffisent largement pour en faire un album de premier ordre pour tout amateur de Groove Metal Texan.

Note : 7.5/10

Chronique : Aymerick Painless

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