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GORGOROTH - Quantos Possunt Ad Satanitatem Trahunt

Publié le par Nono666

GORGOROTH - Quantos Possunt Ad Satanitatem Trahunt
Regain Records
Style : Black Metal
Origine : Norvège
Sortie : 2009
Site Web : www.gorgoroth.info

GORGOROTH_Quantos Possunt Ad Satanitatem Trahunt



01. Aneuthanasia / 02. Prayer / 03. Rebirth / 04. Building A Man / 05. New Breed / 06. Cleansing Fire / 07. Human Sacrifice / 08. Satan-Prometheus / 09. Introibo Ad Alatare Satanas

GORGOROTH a beaucoup fait parler de lui ces derniers temps, Gaahl et King Ov Hell ayant essayé d’exclure Infernus du groupe, une procédure judiciaire a ensuite donné lieu a une situation dont le ridicule était plus qu’affligeant, Tormentor et Pest, de retour au bercail, le groupe pouvait se remettre au boulot sous le nom GORGOROTH. Le résultat est là et tient en neuf titres dont le contenu risque fort de surprendre les fans, les titres Black ravageurs se font plus rares et une certaine ambiance mélancolique se muant parfois en Death se dessine tout au long de ce Quantos Possunt Ad Satanitatem Trahunt. “Aneuthanasia” et “Prayer” donnent dans le Black primaire avec des riffs mid-tempo très simples, un peu dans la lignée de ce que SATYRICON peut proposer (en plus primitif encore et surtout moins Rock’N’Roll), “Cleansing Fire” présente le même profile et s’il est vrai que l’ambiance générale est moins oppressante, le groupe ne perd cependant pas la face et nous inflige quelques titres Black mélodique lancinant appréciables comme “Rebirth” ou “New Breed”. On est donc loin du GORGOROTH sulfureux, un peu comme si les Norvégiens voulaient se racheter une conduite, en apparence bien sur, car en approfondissant un petit peu, on découvre quelques passages torturés et quelques structures un peu plus alambiquées qu’auparavant, “Satan-Prometheus” par exemple. Cet album n’est certes pas d’un niveau excellentissime, mais il permet à GORGOROTH de se reconstruire et de mettre la musique au premier plan car il faut admettre que si le nom GORGOROTH est aujourd’hui connu c’est surtout pour ses frasques (certainement avec un but marketing bien établi) plus que pour sa musique pourtant sans concessions. Quantos Possunt Ad Satanitatem Trahunt offre un visage plus mélodique et plus Death, certains diront plus mature à défaut d’être original. Pour exemple, un titre comme “Rebirth” sent le déjà-entendu, de même que “Building A Man” et les parties religieuses de “Satan-Prometheus” et l’outro “Introibo Ad Alatare Satanas” sonnent comme une évidence et ne réussissent pas totalement leur effet. On attend mieux de la part de GORGOROTH pour la suite, en attendant on bien content de pouvoir écouter du nouveau matériel qui tienne la route.

Note : 6.5/10

Chronique : Aymerick Painless

 

GORGOROTH_Band 2009
 
 

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NIGHTRAGE - Insidious

Publié le par Nono666

NIGHTRAGE - Insidious
Lifeforce Records
Style : Melodic Death Metal
Origine : Suède
Sortie : 2011
Site Web : www.nightrage.com

NIGHTRAGE_Insidious



01. So Far Away (intro) / 02. Delirium Of The Fallen (ft. Apollo Papathanasio) / 03. Insidious (ft. Tomas Lindberg) / 04. Wrapped in Deceitful Dreams (ft. Gus G. & Tom S. Englund) / 05. Hate Turns Black / 06. Sham Piety (ft. Tomas Lindberg) / 07. Cloaked In Wolf Skin / 08. This World Is Coming To An End (ft. Tomas Lindberg & Apollo Papathanasio) / 09. Utmost Ends Of Pain / 10. Poignant Memories / 11. Hush Of Night / 12. Poisoned Pawn / 13. Solar Eclipse (Prelude) (ft. John K) / 14. Solar Corona (ft. Gus G. & Tom S. Englund) / 15. Emblem Of Light (Outro) (ft. John K)

Impossible de ne pas réveiller une certaine nostalgie à l'évocation de NIGHTRAGE. Comment détacher le nom de la plus Grecque des formations Suédoises à celui de Sweet Vengeance ? Certainement pas avec les successeurs de ce dernier... Mais il y a maintenant une séance de rattrapage avec Insidious. D'un seul coup, l’œil s'illumine, un rictus de satisfaction illumine notre visage et si l'impensable pouvait se produire ? On peut toujours l'espérer en plus, en voyant défiler une liste de « guests » à faire saliver : Thomas Lindberg, Tom Englund, Gus G. ou Apollo Papathanasio. Mais à trop mettre en avant un paquet de stars, on peut également éveiller la méfiance. C'est ce qu'il vous viendra immédiatement à l'idée lorsque vous lancerez la lecture de cet Insidious. Première impression : Nous avons affaire à du NIGHTRAGE d'un bon cru, pas exceptionnel, mais un millésime suffisamment bon pour tourner la page de Wearing A Martyr's Crown. Le son et la patte de NIGHTRAGE sont omniprésents, avec ce Thrash Death parsemé d’envolées de guitares et de refrains calculés au millimètre. Plus brut et compact, NIGHTRAGE lorgne de plus en plus vers un Heavy très Speed et mélodique qui ne renie pas des racines plus agressives, plus modernes. Ce n'est franchement pas pour nous déplaire, mais au fur et à mesure de l'écoute d'Insidious, on s’aperçoit tout de même que l'on tourne un peu en rond. NIGHTRAGE cogne, avec délicatesse, mais devient rapidement répétitif malgré les interventions de ces invités de marque... Il fallait bien se méfier et nous sommes enfin fixés. Même si cette impression de linéarité peut-être gommée, en admettant que nous tombions sous le charme de cet album, sans y voir aucun défaut, c'est le chant par contre qui ne passera pas. Cinquante minutes en continue de ces intonations qui n'ont aucune modularité et c'est la cocotte qui dégaze d'un coup. On explose littéralement en suppliant le moindre changement... ou pire, le remplacement à la mi-temps dudit responsable. Bien sur, ce n'est pas l'ultime torture, mais suffisamment désagréable pour en oublier les parties de guitares toujours efficaces, les rythmes Death Thrash qui croisent le fer avec des passages plus mélodieux, ou des refrains que l'on a tendance à retenir sans difficulté. Insidious nous laisse donc un sentiment bien partagé entre un retour fort sympathique de NIGHTRAGE et la présentation d'un album un peu long, percutant, mais qui traîne tout de même en longueur avec ce chant sans volume. On retiendra toutefois le meilleur d'Insidious, sans perdre de vue que la meilleure approche que l'on puisse avoir de la formation remonte à 2003 déjà !

Note : 6,5/10

Chronique : Fred Pichot

 

NIGHTRAGE_Band 2011
 
 

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NIGHTRAGE - Wearing A Martyr's Crown

Publié le par Nono666

NIGHTRAGE – Wearing A Martyr’s Crown
Lifeforce Records
Style : Melodic Death Metal
Origine : Suède
Sortie : 2009
Site Web : www.nightrage.com

NIGHTRAGE_Wearing A Martyr’s Crown



01. Shed The Blood / 02. Collision Of Fate / 03. A Grim Struggle / 04. Wearing A Martyr's Crown / 05. Among Wolves / 06. Abandon / 07. Futile Tears / 08. Wounded Angels / 09. Mocking Modesty / 10. Failure Of All Human Emotions / 11. Sting Of Remorse

Lors de sa formation en 2000 par Marios ILIOPOULOS (ex-EXHUMATION), NIGHTRAGE faisait surtout office de super-groupe, une réunion de Gus G. (DREAM EVIL, FIREWIND), Thomas LINDBERG (AT THE GATES), Per M. JENSEN (THE HAUNTED) ou l’aide du talentueux Tom S. ENGLUND (EVERGREY) sur le premier album pour assurer des voix claires mises de côté depuis. Et puis Marios ILOPOULOS a recruté des musiciens moins occupés et plus disposés à consacrer un maximum de temps à NIGHTRAGE qui sort aujourd’hui son quatrième album, Wearing A Martyr’s Crown. Le son du groupe est bien connu puisque capté aux célèbres Fredman Studios, là où tous les grands classiques du Death Metal dit “Suédois” sont nés, cela nous donne un son très clair, parfois un peu trop propre mais c’est récurrent dans les albums enregistrés dans ces lieux. Musicalement, NIGHTRAGE navigue habilement entre la furie d’AT THE GATES, la mélodie d’IN FLAMES et le côté sombre de DARK TRANQUILLITY, “Failure Of All Human Emotions” fait d’ailleurs penser à un titre de ces derniers, dans la mélodie, le rythme, la façon de poser la voix, sans pour autant le copier réellement. Plusieurs courts passages acoustiques viennent sublimer l’ensemble, un peu comme IN FLAMES a pu le faire sur Whoracle (“Failure Of All Human Emotions”, “Collision Of Fate”) alors que les guitares aux lignes mélodiques et aux solos Heavy dans la plus pure tradition du Death Suédois dominent ce Wearing A Martyr’s Crown (“A Grim Struggle”, le génial “Abandon” ou “Mocking Modesty”) sans pour autant tomber dans le mollasson, réussissant à trouver un équilibre entre brutalité et mélodie, et surtout en évitant le piège de la scène actuelle qui est d’américaniser le son et les riffs de guitare, pas que cela soit mauvais, mais c’est tellement utilisé aujourd’hui que les groupes perpétuant ce qu’AT THE GATES a pu bâtir ne sont plus très nombreux, NIGHTRAGE fait partie de ceux-là pour notre plus grand plaisir. Car bien entendu, ce n’est pas original, encore une fois ce n’est pas le but recherché par le groupe, mais les titres sont tous très bons et c’est bien là le principal. L’album se finit sur l’instrumental “Sting Of Remorse”, là aussi dans la plus pure tradition Scandinave, solos Heavy, guitares mélodiques, Marios ILOPOULOS est un bon élève qui a bien compris les rouages du style, ce qui permet à NIGHTRAGE de nous proposer un très bon album vivement conseillé aux fans de Death Mélodique.

Chronique : 7,5/10

Chronique : Aymerick Painless 

 

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TALIAN - Scraps From The Mire

Publié le par Nono666

TALIAN – Scraps From The Mire
Thundering Records
Style : Stoner Death Metal
Origine : France
Sortie : 2009
Site Web : www.facebook.com/Talian

TALIAN_Scraps From The Mire



01. The Saving Bite / 02. Swapping Burdens / 03. Inside The Grinding Mould / 04. On Hollow Ground / 05. Second Shackle / 06. Out Of Hand / 07. The Plunder / 08. Size Of The Stain / 09. The Bad Half

TALIAN, jusqu’ici connu sous le nom de TALIANDÖRÖGD, anime l’underground depuis 1999 avec son Black Metal Symphonique à ses débuts et un Death fortement coloré au Stoner maintenant. Changement de patronyme, de label, de direction musicale, les Bretons ont fait un lifting complet de leur musique pour proposer ce Scraps From The Mire qui sort chez Thundering Records. L’arrivée de trois nouveaux membres, Sébastien LE BELLEC, Romain BUISSON et Stéphane NESTIRI, a permis de reformer le groupe. Le Stoner se fait surtout entendre sur le début de l’album avec “The Saving Bite”, “Swapping Burdens”, “Second Shackle” et “On Hollow Ground” sur lesquels le groupe greffe du Death Mélodique, du Thrash/Death ou des passages mélodiques rappelant OPETH. Puis c’est vers un Death mélodique, mid-tempo et bien lourd que TALIAN se dirige sur la fin de l’album, laissant parler un peu plus son influence STRAPPING YOUNG LAD. Une sacrée bonne surprise en ce milieu d’année que cet album au son gras et agressif capté au Drudenhaus Studio de Neb Xort (ANOREXIA NERVOSA, ULTRA VOMIT), une rencontre entre SPIRITUAL BEGGARS et STRAPPING YOUNG LAD. Si “The Plunder” est le titre le plus vindicatif avec son tempo Thrash/Death, on appréciera également le lourd “The Bad Half”, une conclusion parfaite pour cet album au fort potentiel et dont chaque titre semble avoir été soigné et travaillé, pas de temps mort ou de remplissage. “Inside The Grinding Mould” et ses faux airs de CHILDREN OF BODOM par son côté désinvolte est très rafraichissant et dévoile encore une autre facette du groupe qui peut paraitre commune mais qui, au milieu de ces titres sentant bon l’huile de vidange et le sang, prend une dimension inattendue. Il serait vraiment intéressant de voir ce que donne le groupe sur scène, en espérant que TALIAN pourra s’exprimer sur ce terrain, en attendant Scraps From The Mire vous est vraiment conseillé si vous aimez le Metal graisseux de tous horizons.

Note : 8/10

Chronique : Aymerick Painless

 

TALIAN_Band
 
 

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ENSLAVED - The Sleeping Gods

Publié le par Nono666

ENSLAVED- The Sleeping Gods
Scion AV
Style : Pagan Black Metal
Origine : Norvège
Sortie : 2011
Site Web : www.enslaved.no

ENSLAVED_The Sleeping Gods



01. Heimvegen / 02. Alu Misyrki / 03. Synthesis / 04. Nordlys / 05. The Sleeping Gods

C'est la foire au Pagan et on brade les fins de séries. On peut légitimement se poser la question sur cet EP 5 titres qui déteint un peu après la sortie d'Axioma Ethica Odini. The Sleeping Gods n'a non seulement rien à voir avec son prédécesseur, mais en plus il manque complètement d'unité en présentant cinq morceaux accolés les uns aux autres tel un fourre-tout. Même si le procédé de mise à disposition en téléchargement gratuit à sa sortie était louable, ce n'est pas franchement une raison pour offrir ce qui peut ressembler à un « back catalogue » ou des fonds de tiroir. On appréciera quant même le retour aux sources et l’utilisation du Norvégien sur cet EP, particulièrement efficace sur le dernier titre éponyme de ce CD. "The Sleeping Gods" sort d'ailleurs du lot où l'on regrettera presque la présence... des quatre autres titres ! Sans parler des deux instrumentaux assez dispensables, dont un "Synthesis" qu'il vaut mieux écouter en mode muet, les deux autres morceaux de The Sleeping Gods ne parviennent pas à remonter la qualité de l'ensemble qu'il aurait été bon de caler au niveau du dernier titre. Ici, ENSLAVED saute du drakkar à la terre ferme sans amarrer son embarcation et un titre sentant bon le Pagan côtoie une musique très planante, qui flirte elle-même avec du Black N' Roll, en passant par un « non-sens » d'instrumental. En suivant ce cheminement, on atterrit à la petite perle de ce cinq titres et on peut trouver l'attente bien longue et parfois ennuyeuse pour trouver l'extase. Il vaut donc mieux qualifier The Sleeping Gods comme la révélation d'un excellent titre, simplement, et tirer un trait sur le reste afin se préparer pour la suite !

Chronique : Fred Pichot

Note : 5/10

 

ENSLAVED_Band
 
 

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ENSLAVED - Axioma Ethica Odini

Publié le par Nono666

ENSLAVED – Axioma Ethica Odini
Indie Recordings
Style : Progressive Viking Black Metal
Origine : Norvège
Sortie : 2010
Site Web : www.enslaved.no

ENSLAVED_Axioma Ethica Odini



01. Ethica Odini / 02. Raidho / 03. Waruun / 04. The Beacon / 05. Axioma / 06. Giants / 07. Singular / 08. Night-Sight / 09. Lightening

Axioma Ethica Odini ou L’Art d’Embellir la Laideur voilà quel aurait pu être le titre du onzième album d’ENSLAVED. Les Norvégiens arrivent avec cet album à un niveau de musicalité éblouissant sans pour autant renier leurs racines. Bien au contraire, Monumension laissait quelque peu perplexe par sa complexité et son errance musicale, Vertebrae s’enlisait dans une tentative de complexifier un style instinctif et primaire, ENSLAVED restait donc surtout reconnu pour Eld ou Frost, deux monuments du Viking Metal, ou par certains élitistes bien pensants se masturbant sur la complexité inutile des albums précités. Et bien en 2010, le groupe a repris tous ses ingrédients en respectant la posologie pour amener son Black vers une béatitude lumineuse. Pour situer ce nouvel album, il faut garder à l’esprit le Folk Black Metal comme fondation solide ("Ethica Odini", l’excellent "Giants" ou "Lightening" proche d’un BATHORY dans l’esprit), une dose de Progressif qui s’entend dans la structure des morceaux et si l’on pense à OPETH par moments ("Night Sight") c’est bien pour cela. Un travail sur les arrangements très poussé avec par exemple la montée en puissance de "Singular" absolument imparable et puis il y a la prestation vocale où les voix claires jamais niaises et toujours à propos répondent à des growls toujours aussi convaincants. Alors vous l’aurez compris, tout ceci est aussi possible car ENSLAVED a légèrement simplifier sa musique, la rendant plus accessible, et le riff très Rock’n’roll dans l’âme de "Raidho" est un bonheur tout comme cette rythmique punkisante qui emballe la fin de "Lightening", ENSLAVED joue avec les codes du Black en y injectant du sang neuf mais sans jamais en perdre la nature même, Axioma Ethica Odini étant d’ailleurs l’album le plus violent depuis fort longtemps. ENSLAVED réinvente le Black, poursuit le travail qu’un BATHORY avait entamer avec Hammerheart et nul doute que si Quorton était encore là, il apprécierait cet album pratiquement irréprochable. Les Norvégiens envoient même un condensé de haine sur l’introduction de "The Beacon", un titre plus brut, plus roots, qui permet de garder une certaine accroche et de ne pas virer dans la folie comme les albums précédents. Ivar BJØRNSON et Grutle KJELLSON viennent simplement de démontrer que le Black n’est pas une musique d’attardés pré-pubères, enfin pas seulement, mais nécessite un talent d’Artiste lorsqu’il s’agit d’atteindre un tel niveau, une sensibilité propre qui trouve sa partition parfaite sur Axioma Ethica Odini, un album de Black Metal comme EMPEROR et maintenant IHSAHN peuvent en proposer. IN-DIS-PEN-SA-BLE !!!

Chronique : Aymerick Painless

Note : 9.5/10

 

ENSLAVED_Band 2010
 

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PAPA ROACH - Time For Annihilation

Publié le par Nono666

PAPA ROACH - Time For Annihilation
Eleven Seven Music
Genre : Alternative Metal
Pays : Etats-Unis
Sortie : 2010
Site Web : www.paparoach.com

PAPA ROACH_Time For Annihilation



01. Burn / 02. One Track Mind / 03. Kick In The Teeth / 04. No Matter What / 05. The Enemy / 06. Getting Away With Murder (Live) / 07. ...To Be Loved (Live) / 08. Lifeline (Live) / 09. Scars (Live) / 10. Hollywood Whore (Live) / 11. Time Is Running Out (Live) / 12. Forever (Live) / 13. Between Angels And Insects (Live) / 14. Last Resort (Live)

PAPA ROACH, un  groupe qui, selon les dires de Universal Music, aurait vendu 10 millions d’albums en 2000, autant dire que c’est du lourd. Alors, que nous apporte de neuf ce Time For Annihilation ? Sous-titré On The Record & On The Road, cette nouvelle sortie comporte cinq titres studio et neuf morceaux live. "Burn" qui ouvre l’album est dans la droite lignée de ce que PAPA ROACH a l'habitude de nous offrir, ça envoie du lourd, les refrains se révèlent vite accrocheurs, et la basse de Tobin ESPERANCE appuyée par la batterie de Tony PALERMO constituent une section rythmique béton. Le seul petit bémol est que certaines de ces compositions ont parfois tendance à manquer un poil d’imagination ("The Enemy")... Pour la partie live, on retrouve les classiques du groupe, "Getting Away With Murder" ouvre les hostilités, un titre tiré de l'album du même nom sorti en 2004, pareil pour "Scars", PAPA ROACH se met le public dans la poche, c’est évident ! "Between Angels And Insects" et "Last Resort" de l’album Infest enfoncent encore un peu plus le clou, PAPA ROACH est de toute évidence un groupe taillé pour la scène et ces morceaux en sont un rendu fidèle. Autant dire que ce Time For Annihilation plaira aux inconditionnels du groupe, avec notamment cette partie live qui est en quelque sorte un mini best of du groupe. Après, le style Néo-Metal voire Alternative Metal de ce dernier pourra dérouter les Métalleux purs et durs.

Note : 7/10

Chronique : CeD

 

Papa Roach_Band 2010
 
 

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ENSIFERUM - From Afar

Publié le par Nono666

ENSIFERUM – From Afar
Spinefarm Records
Style : Viking/Folk Metal
Origine : Finlande
Sortie : 2009
Site Web : www.ensiferum.com

ENSIFERUM_From Afar



01. By The Dividing Stream / 02. From Afar / 03. Twilight Tavern / 04. Heathen Throne / 05. Elusives Reaches / 06. Stone Cold Metal / 07. Smoking Ruins / 08. Tumman Virran Taa / 09. The Longest Journey - Heathen Throne Part II

Les changements au sein du line up d’ENSIFERUM sont plutôt monnaie courante mais en deux ans, depuis la sortie de Victory Songs, seul le claviériste Meiju Enho s’est vu remplacé par Emmi Silvennoinen, ceci expliquant certainement le miracle qui se produit cette année, la sortie d’un nouvel album d’ENSIFERUM, car en 15 ans de carrière, les Finlandais nous offrent avec From Afar, leur quatrième album seulement. Dans une veine Metal Folklorique assez lointaine des barbares pilleurs et violeurs mais aussi de l’esprit festif qui peut ressortir chez KORPIKLAANI par exemple, ENSIFERUM se contente de nous conter l’histoire de leurs ancêtres à travers quelques titres de structure assez progressive comme “Heathen Throne” ou “The Longest Journey (Heathen Throne Part II)” qui en est la suite. Musicalement proche d’un CHILDREN OF BODOM lorsque les guitares font parler la poudre, on pense à “From Afar” ou à “Heathen Throne” notamment car en plus d’être Progressif, cette longue pièce est vraiment orientée guitares, laissant de côté la facette orchestrale mise en avant sur le début de l’album. Bien entendu, on pense également à FINNTROLL à de courts moments, surtout lorsque les instruments folkloriques se veulent plus léger, une ambiance bon-enfant se dégage de l’ensemble mais toujours avec goût car il faut bien avouer que les groupes de la scène ont tendance à exagérer cette facette pour un rendu très niais. D’ailleurs, après un début d’album plutôt rentre-dedans, “Elusives Reaches”, “Stone Cold Metal” et “Smoking Ruins” développent le côté Folk des Finlandais, se rapprochant d’un FALKENBACH par moment, et laisse place à de grandes plages instrumentales folkloriques bien exécutées et surtout toujours pertinentes et intéressantes. On ne va pas crier au génie mais si vous êtes plutôt amateur de Metal Folklorique, ENSIFERUM en propose un très bien fait avec suffisamment de variations de rythmes, de structures, d’ambiances pour ne pas lasser. Avec une scène saturée par des groupes de seconde zone, il est bon de voir que certains tiennent la barre du drakkar bien sur le cap.

Note : 7/10

Chronique : Aymerick Painless

 

ENSIFERUM_Band
 
 

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BLOODBOUND - Unholy Cross

Publié le par Nono666

BLOODBOUND - Unholy Cross
AFM Records
Style : Heavy Metal
Origine : Suède
Sortie : 2011
Site Web : www.bloodbound.se

BLOODBOUND_Unholy Cross



01. Moria / 02. Drop The Bomb / 03. The Ones We Left Behind / 04. Reflections Of Evil / 05. In For The Kill / 06. Together We Fight / 07. The Dark Side Of Life / 08. Brothers Of War / 09. Message From Hell / 10. In The Dead Of Night / 11. Unholy Cross

Distribué par AFM Records, Unholy Cross, le quatrième album de BLOODBOUND, semblait voué au succés aprés un Tabula Rasa fort bien mené ! Et bien, je ne peux pas dire que l'effet ait été flagrant. On notera tout d'abord que la voix du très bon Urban Breed n'est plus là (bizarre ces allers-retours entre le premier et troisième album et hop plus là, enfin...) et c'est donc Patrik Johansson (DAWN OF SILENCE) qui officie aux vocaux et un nouveau bassiste, Anders Broman, qui viennent épauler la fine équipe des frères Olsson. Musicalement j'ose dire que j'ai un peu peiné avec cet album, tout d'abord parce que c'est en gros un mix des pontes de l'armada germanique (HELLOWEEN, EDGUY, RUNNING WILD, HAMMERFALL, bon d'accord ces derniers sont Suédois...), un zest d'IRON MAIDEN, une pincée de..., enfin voila un peu le résumé d'Unholy Cross et de ses 11 titres. Je ne vais pas détailler chaque morceau en y assimillant la ressemblance avec tel ou tel groupe car ce serait, du moins je le pense, sabrer cet album qui ne le mérite pas. Donc des compos qui sonnent toutes parfaitement bien dans le style Heavy Metal et qu'il faut prendre dans leur globalité car c'est avant tout un album de Heavy Metal, point ! Et finalement c'est loin d'être mauvais tout ça ! Alors sans doute une réalisation qui mériterait deux notes, une pour les compos et l'originalité, une autre pour l'interprétation et cette dernière est très bonne.

Note : 7/10

Chronique : Nigel Stargazer

 

BLOODBOUND_Band 2011
 
 

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BLOODBOUND - Tabula Rasa

Publié le par Nono666

BLOODBOUND - Tabula Rasa
Blistering Records
Style : Power Metal
Origine : Suède
Sortie : 2009
Site Web : www.bloodbound.se

BLOODBOUND_Tabula Rasa



01. Sweet Dreams Of Madness / 02. Dominion 5 / 03. Take One / 04. Tabula Rasa / 05. Night Touches You / 06. Tabula Rasa Pt. II - Nothing At All / 07. Plague Doctor / 08. Master Of My Dreams / 09. Twisted Kind Of Fate / 10. All Rights Reserved

BLOODBOUND change son fusil d'épaule, ou plutôt change pour un char d'assault, car à l'écoute des premiers titres de Tabula Rasa on a du mal à croire que c'est le même band qui a pondu Nosferatu et Book Of The Dead, deux bons albums de Heavy Metal dans la veine d'IRON MAIDEN. Ce troisième opus les propulse plus dans la catégorie Power Metal, et une fois la surprise digérée, on se rend compte que le groupe suédois garde tout de même une ligne directrice qui fait apprécier sa musique malgré la sortie de la grosse artillerie niveau riffs et rapidité. Il faut attendre le cinquième titre "Night Touches You" pour dénicher une accalmie avec un début rappellant les premiers albums. Sinon, BLOODBOUND nous envoie une pluie d'obus métalliques dans la tronche, chassant parfois du côté de la scène de Gotheborg pour la mélodie comme sur les riffs de "Master Of My Dreams". Le batteur, Pelle Akerlind, fait un travail qui se remarque en martelant ses fûts de fort belle façon ! La paire de guitaristes n'est pas larguée par l'accélération du rythme, la performance du duo est aussi à souligner. Tabula Rasa marque donc un nouveau départ pour BLOODBOUND, et si le résultat n'est pas parfait ; on note quelques ressemblances entre les morceaux, son écoute s'avère agréable et surprenante dans le bon sens du terme !

Note : 8/10

Chronique : Florent

 

BLOODBOUND_Band 2009
 
 

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