• SINSAENUM - Echoes Of The Tortured

    SINSAENUM - Echoes Of The Tortured
    earMUSIC
    Style : Blackened Death Metal
    Origine : France
    Sortie : 2016
    Site Web : www.sinsaenum.com

    SINSAENUM - Echoes Of The Tortured



    01.  Materialization / 02. Splendor And Agony / 03. Excommunicare / 04. Inverted Cross / 05. March / 06. Army Of Chaos / 07. Redemption / 08. Dead Souls / 09. Lullaby / 10. Final Curse / 11. Condemned To Suffer / 12. Ritual / 13. Sacrifice / 14. Damnation / 15. The Forgotten One / 16. Torment / 17. Anfang des Albtraumes / 18. Mist / 19. Echoes Of The Tortured / 20. Emptiness / 21. Gods Of Hell / 22. Oblivion / 23. Death Is The Beginning

    On peut aisément voir SINSAENUM comme un salmigondis (ce mot étant mirobolant) humain (encore faut il considérer certains membres comme humains, cf. Joey Jordison), entremêlé de membres d'origines diverses (ayant pour la plupart un nombre de projets beaucoup trop élevé pour pouvoir tous les citer dans cette chronique), parfois aussi proches du combo dont il est question que de la parenthèse qui va suivre de la phrase que vous lisez (homélie) ; et, si le combo semble sincère, force est de constater qu'en studio, ça ne marche pas (ou très peu). On ne peut pourtant pas lui retirer la forme très (trop) carrée, de ses morceaux globalement bien composés (parfois de riffs excellents, comme sur "Final Curse", qui s'impose relativement facilement comme LE meilleur morceau de l'album, armé d'un groove d'acier que n'aurait pas renié DYING FETUS, et d'une férocité déterminée à toute épreuve), structurés, et aspergés de soli apocalyptiques du meilleur effet (même si on a un peu l'impression qu'ils sont juste là pour qu'il y en ait un), le tout soutenu par une production excellente, faisant la part belle à la modernité, sans jamais sonner trigguée. Pour le fond... On repassera. Les ambiances, qui se veulent parfois occultes, souvent intenses, ne prennent que très rarement (ces interludes sont si plats, si récurrents, si inutiles...), sauf sur certains morceaux (et notamment "Anfang des Albtraumes", qui s'en sort très bien), l'efficacité est irrégulière (malgré certains passages assez intenses frôlant presque la perfection), le débit du chant est parfois douteux (on peut également en profiter pour souligner que si Sean Zatorsky se débrouille globalement bien à son poste, l'excellent Attila Csihar semble relativement peu à sa place dans ce combo), le tout poussant parfois à l'auto-parodie ("Sacrifice" rappelle vaguement CANNIBAL CORPSE, en moins bien, quand "Condemned To Suffer" fait penser à ABORTED, de manière cette fois plus réussie), tant on baigne dans le poussif et le marmoréen, imagés par des paroles entre préjugés grotesques et introspection ratée. Au final, la globalité semble parfois si automatique (sur la structure interlude « chiant qui laisse place au morceau/riff qui poutre/couplet sans intérêt/blast pour que ça soit un peu plus sérieux/passage sans intérêt qui s'étire en longueur/solo parce que ça remonte bien le niveau », entre autres, et sur les morceaux nuls, ce qui, je me répète, n'est pas le cas (et heureusement) de tous), que l'on a l'impression que le groupe est obligé de se reposer sur les blasts infernaux de Jordison (qui demeure impérial au poste de massacreur de fûts) pour cacher le manque de spontanéité. L'album oscille entre sa frêle excellence et sa médiocrité risible, semblable à des montagnes russes à la fois solides et bancales, de part son incertitude et sa mécanique si appuyée qu'elle en devient affligeante. Ceci dit, y a un potentiel live non négligeable. Jetez un coup d'œil à l'album si vous n'êtes pas trop exigeant, mais, au delà de quelques bons moments, on n'en retient pas grand chose...

    Chronique : Durchfall

    SINSAENUM - Echoes Of The Tortured

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :