• OPPOSING MOTION - Inertia

    OPPOSING MOTION - Inertia
    Lion Music
    Style : Progressive Metal
    Origine : Royaume-Uni/France
    Sortie : 2017
    Site Web : www.facebook.com/opposingmotion

    OPPOSING MOTION - Inertia



    01. Endless Ripples / 02. Inertia / 03. The Ghost Tapestry / 04. New Heaven / 05. Machines Of War / 06. Southern Lights / 07. Windows To The Past / 08. Optical Illision / 09. Mirror Image / 10. Nothing Stays The Same / 11. Across The Oceans Of Sand

    Il est facile de tomber dans le piège : lorsque l’on découvre une formation française dotée d’un grand potentiel, l’envie nous prend forcément de déclarer, parfois un peu à la hâte, qu’elle « n’a rien à envier aux pointures internationales »... Cela tombe bien : OPPOSING MOTION est plutôt franco-britannique, et nous avions suivi avec grand intérêt sa progression avec le EP The Illustration (2010), puis un Laws Of Motion (2013) prometteur mais marqué par une production modeste. Ne prenons pas de détours : Inertia surpasse son prédécesseur, et de loin. C’est particulièrement frappant en ce qui concerne la production, beaucoup plus claire et ample. Nous regrettions le manque d’accroche du disque précédent, eh bien soit ! OPPOSING MOTION a également entendu nos doléances à ce niveau en offrant beaucoup plus de repères mélodiques à l’auditeur, embarquant ce dernier avec panache dès "Endless Ripples" et lui offrant par la suite un voyage contrasté et prenant (la semi-ballade "Nothing Stays The Same", le plus direct "Southern Lights"). Voilà qui aide à « digérer » la longueur conséquente de cet opus, qui affiche tout de même 20 minutes de plus que son grand frère ! Mais revenons à son contenu, dont le point d’orgue est atteint lors d’un épique "Machines Of War" qui évoque à votre serviteur le ANGRA de Rebirth (un compliment à mes yeux, si si  !). La deuxième moitié du disque dévoile quelques morceaux légèrement moins marquants (question de goûts…) mais non moins soignés, avant un final grandiose sur "Across The Oceans Of Sands", qui offre un gros travail sur les atmosphères. Cependant, un peu comme l’avait montré "The Fallen Opera" sur l’album précédent, les formats plus compacts me semblent mettre davantage en valeur le potentiel d’OPPOSING MOTION, d’autant que la fin du morceau est encore une fois un peu soudaine. Dans un tel contexte, on vous épargnera l’affront de développer à propos des qualités techniques des musiciens, mais on remarque une grosse performance de la part de Ludo Desa, dont le chant se montre plus varié, offrant même une intervention plus théâtrale sur le morceau-fleuve précité. Bien sûr, il serait injuste à l’égard de ses comparses de dire que le vocaliste est celui qui tire son épingle du jeu. Écoutez, pour vous en convaincre, les parties guitare hallucinantes de Joe McGurk ! Bien sûr, la tendance dans le progressif est au dépouillement et certains râleurs trouveront la folie instrumentale déployée sur Inertia un brin datée mais, pour le profane que je suis, cela reste en totale adéquation avec une certaine vision du style qu’il n’y a aucune raison valable de voir disparaitre. Réjouissons-nous plutôt de voir OPPOSING MOTION conserver un rythme de progression aussi soutenu et affirmer encore plus son style. Si justice il y a, Inertia fera parler du groupe, mais peu importe finalement, nous savons déjà l’essentiel  : en toute objectivité, OPPOSING MOTION n’a rien à envier aux pointures internationales !

    Chronique : Morbid S.

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