• ME AND THAT MAN - Songs Of Love And Death

    ME AND THAT MAN - Songs Of Love And Death
    Cooking Vinyl
    Style : Country / Blues / Folk
    Origine : Pologne
    Sortie : 2017
    Site Web : www.meandthatman.com

    ME AND THAT MAN - Songs Of Love And Death



    01. My Church Is Black / 02. Nightride / 03. On The Road / 04. Cross My Heart And Hope To Die / 05. Better The Devil I Know / 06. Of Sirens, Vampires And Lovers / 07. Magdalene / 08. Love & Death / 09. One Day / 10. Shaman Blues / 11. Voodoo Queen / 12. Get Outta This Place / 13. Ain't Much Loving

    Tout le monde connait Adam Darski alias Nergal, leader emblématique de BEHEMOTH. On le retrouve aujourd'hui au sein de ME AND THAT MAN, side project qu'il partage avec John Porter, musicien Anglo-Polonais issu du milieu Rock traditionnel. A mille lieues de la folie dévastatrice et de la violence de BEHEMOTH, le duo nous propose ici une musique épurée que l'on rapprochera plus aisément de la Country ou de la Folk que du Metal extrême si cher à BEHEMOTH. Nergal chante ici en voix claire, se livrant à nu au travers de chansons simples aux influences allant de Johnny Cash, Leonard Cohen ou Neil Young d'où s'échappe une sincérité et une fraicheur bienvenue. Certes rien de révolutionnaire ici, tous les morceaux n'accrochent pas forcément l'oreille car peut-être un peu trop linéaires, ou trop proches des influences citées précédemment ("Of Sirens, Vampires And Lovers", "Magdalene", "Love And Death"), mais d'autres, à l'aura et à l'authenticité plus affirmée, ne souffrent d'aucune contestation, c'est notamment le cas du bluesy "Nightride" où la voix pleine de trémolos de Nergal opère avec charme, tout comme l'harmonica et le refrain entêtant de "My Church Is Black", sorte de hit noir et primitif, et comment ne pas citer également l'entrainant "On The Road" à la voix chargée en émotion, ou le lancinant et addictif "Cross My Heart And Hope To Die" et sa chorale d'enfants. "Better The Devil I Know" est, lui aussi, d'une grande richesse, malgré une apparente simplicité, mais c'est à partir de ce moment où le rythme s'accélère quelque peu que l'opus se révèle un peu moins attractif car plus passe partout, et il faudra attendre le Country "One Day" ou le musclé "Shaman Blues" pour retrouver un regain d'intérêt, sans oublier un "Voodoo Queen" aux relents western, ou cette ballade mélancolique qu'est "Ain't Much Loving". Au final, ME AND THAT MAN nous livre là un premier effort qui n'est sans doute pas parfait, mais la fraicheur, la simplicité et l'authenticité qui s'en dégage, couplé à quelques véritables perles, font de ce Songs Of Love And Death, un album plutôt réussi qui met en avant une autre facette de ce surprenant et lugubre Polonais qu'est Adam Darski.

    Chronique : Papa Bordg

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