• IXION - Enfant de la Nuit

    IXION - Enfant De La Nuit
    Finisterian Dead End
    Style : Atmospheric Doom Metal
    Origine : France
    Sortie : 2015
    Site Web : www.ixiondoom.com

    IXION_Enfant de la Nuit



    01. Ghost In The Shell / 02. Allegiance / 03. Discovery / 04. Doom / 05. The Shining / 06. Children Of The Night / 07. The Passenger / 08. Promised Land / 09. Odyssey

    Projet one-man band de Julien PRAT à l'origine, IXION s'est, par la suite, transformé en une collaboration en trio. Pour autant, c'est toujours Julien qui s'occupe d'à peu près tout dans le groupe, guitare, batterie, chant, l'homme s'est tout de même entouré d'un chanteur voix claire, Yannick DILLY, et d'un claviériste/chanteur qui est Thomas SAUDRAY, line-up qui officiait déjà sur le premier album, To The Void, sorti en 2011. Ici le Doom Metal se veut magistral et beau, mélancolique et aérien, point ou peu d'oppression, une pointe gothique se fait également sentir sur "Allegiance", notamment avec cette voix suave qui n'est pas sans nous rappeler les THE 69 EYES avant que ceux-ci ne virent dans le Rock pour midinettes (oserons nous même parler de HIM ?) mais cela nous rapproche également d'autres français talentueux comme ANGELLORE auquel s'ajouterait une grandiloquence qui pourrait venir d'un WHILE HEAVEN WEPT par exemple, celui d'Of Empires Forlorn, la mélodie, la mélancolie est donc bien au rendez-vous. Pour compléter cela, un grand point positif pour cette voix claire de Yannick DILLY qui ne tombe jamais dans le mielleux pour la plus grande réussite de ce deuxième album. Toutefois, ce deuxième album, Enfant De La Nuit, réclame bien des écoutes car la présence très forte des claviers pouvant laisser paraitre une impression de Jean Michel JARRE par moment (l'introduction de "Discovery" par exemple) et qui masque le jeu de guitare et même la batterie, bien aidé par une production cotonneuse, très chaleureuse, elle nous enveloppe de sa délicatesse et relègue au second plan l'intensité de quelques parties de guitare un peu plus menaçantes ("Children Of The Night"). Mais attention, ce n'est pas là un défaut mais un parti pris car c'est bien dans cette direction que le trio s'engage avec conviction afin de définir une ambiance mélancolique, là-dessus, le pari est bien réussi. Par contre, on peut reprocher à ce deuxième album ce cloisonnement et ce manque de hargne parfois, il manque un peu de furie pour mieux faire ressortir la mélancolie, c'est également le reproche que l'on pourrait faire à COLOSSEUM ou à MONOLITHE sans vouloir toucher à la définition même du style, mais aussi cette utilisation récurrente d'éléments électroniques ("The Passenger") qui gonflent un peu inutilement la masse d'information à ingurgiter alors que les claviers et les guitares se suffisent largement. Bien entendu, les grincheux diront qu'IXION ne fait pas avancer le sujet, mais il contribue largement à ce qu'il soit encore d'actualité tant cet Enfant De La Nuit est inspiré et qui, en plus, confirme la très bonne impression laissée par le premier album. Définitivement un groupe à suivre et un album à se procurer.

    Chronique : Aymerick Painless

    7,5

     

     


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