• FIREWIND - Immortals

    FIREWIND - Immortals
    Century Media Records
    Style : Power Metal
    Origine : Grèce
    Sortie : 2017
    Site Web : www.firewind.gr

    FIREWIND - Immortals



    01. Hands Of Time / 02. We Defy / 03. Ode To Leonidas / 04. Back On The Throne / 05. Live And Die By The Sword / 06. Wars Of Ages / 07. Lady Of 1000 Sorrows / 08. Immortals / 09. Warriors And Saints / 10. Rise From The Ashes / 11. Vision Of Tomorrow (Bonus Track)

    En 2013, Apollo Papathanasio, le chanteur emblématique de FIREWIND depuis 2006, quittait le navire pour se consacrer pleinement à SPIRITUAL BEGGARS. Une fois l'intégration d'Henning Basse (ex-METALIUM) effective, les Grecs étaient fin prêts pour enfin donner un successeur à Few Against Many dont la sortie remontait tout de même déjà à 2012. Quatre longues années de patience ont donc été nécessaire pour voir débarquer ce huitième album. Et malgré un certain renouveau avec un Heavy Speed plus direct, mordant et hargneux, doté de superbes guitares incisives et techniques, rien de réellement transcendant ne ressort de ce Immortals, si ce n'est une sensation de déjà entendu. Ça joue bien, même très bien, les chansons sont bonnes, parfois même excellentes, mais il manque ce qui a toujours fait défaut à FIREWIND : la magie, l'étincelle. Seul le superbe "Ode To Léonidas", hymne épique et entrainant à la gloire du roi de Sparte, parvient à nous filer la chair de poule. Une magnifique intro narrée où Henning Basse se distingue avec brio et grande théâtralité, quelques arpèges lancinants annonçant un riff ténébreux et fédérateur, et un solo fantastique, voila le genre de morceau pouvant secouer à lui tout seul une foule en délire. Les chœurs lyriques de "Back On The Throne" sont aussi du plus bel effet, débouchant sur un riff brut et sauvage et un refrain difficile à oublier. Autre réussite, "Live And Die By The Sword", titre mid tempo plutôt inspiré, sorte de power ballade avec son atmosphère orageuse et sombre, aux portes d'un combat de gladiateurs en pleine arène, le tout soutenu de chœurs guerriers, rallié par l'épée de Gus G, nous écharpant une nouvelle fois de son talent de guitar hero. On est également transporté, et agréablement surpris, par le solo électro-acoustique qui sert d'introduction à la mélodieuse "Lady Of 1000 Sorrows". Le titre s'achevant en toute beauté par de superbes notes acoustiques douces et langoureuses. Une franche et belle réussite. En outre, le morceau-titre "Immortals" se veut être un court instrumental, certes sympathique mais loin d'être grandiose ! Enfin, pour terminer, quelques mots sur Henning Basse qui, s'il possède une belle voix, ne se révèle pas vraiment marquant car manquant cruellement de relief, de variété et d'originalité. Par contre, on ne peut qu'être admiratif devant la performance de Gus G. qui, a lui tout seul, sauve cet album de la médiocrité et de la banalité.

    Chronique : Papa Bordg

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