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DISBELIEF - The Symbol Of Death
DISBELIEF - The Symbol Of Death
Listenable Records
Style : Death Metal
Origine : Allemagne
Sortie : 2017
Site Web : www.disbelief.de
01. Full Of Terrors / 02. The Unsuspecting One / 03. The Symbol Of Death / 04. Embrace The Blaze / 05. To Defy Control / 06. Rest In Peace / 07. Evil Ghosts / 08. One By One / 09. Nothing To Heal / 10. The Circle / 11. Into Glory Ride / 12. Shattered / 13. Anthem For The Doomed
Malgré ses vingt-sept ans de carrière et quelques dix albums au compteur, DISBELIEF n'a jamais vraiment réussi à s'imposer aux côtés des leaders de la scène Death Metal, la faute sans doute à de trop nombreux mouvements de personnel qui l'ont surement pas mal handicapé dans sa progression, et ce The Symbol Of Death ne déroge pas à la règle, débarquant sept ans après Heal! sorti en 2010. Si le combo allemand a toujours eu pour habitude de pratiquer un Death mid tempo de bonne facture, lourd et puissant, quelques albums un peu plus faibles ont aussi émaillé son parcours, on pense notamment à Infected (1998) ou Protected Hell (2009) moins inspirés dirons nous. Mais attardons nous plutôt sur ce The Symbol Of Death, nouveau méfait du combo de Gundernhausen, qui nous intéresse aujourd'hui. Premier constat, malgré le délai qui sépare l'album de son prédécesseur, et le fait que Karsten "Jagger" Jäger soit le dernier membre d'origine encore présent, l'identité du groupe est toujours bien présente. On retrouve ici ce Death Metal écrasant et poisseux duquel émane une réelle puissance destructrice à travers des compos mid tempi ravageuses ("Full Of Terrors", "The Unsuspecting One", "The Symbol Of Death", "Rest In Peace", "Nothing To Heal"). Si la qualité est bien présente tout au long de ce The Symbol Of Death, ce dixième album souffre toutefois d'une durée un peu longue, s'enfiler 64 minutes d'un Death « rouleau compresseur » comme c'est le cas ici n'est pas forcément chose aisée et peut, sur la longueur, se révéler un peu indigeste... peut-être aurait-il gagné en impact avec deux ou trois titres de moins, notamment les plus moyens "To Defy Control", "Evil Ghosts" ou "One By One" qui semblent en deçà de ce que les Allemands sont capables de proposer. Toutefois on saluera la persévérance de DISBELIEF qui, malgré les embuches, ne lâche pas l'affaire et continue sa route coute que coute... et visiblement ce n'est pas finit puisque le guitariste Alexander Hagenauer a récemment quitté le groupe à son tour... mais comme le dit si bien Jagger : « DISBELIEF en a vu d'autres ! ».
Chronique : Nono666
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