• DGM - The Passage

    DGM - The Passage
    Frontiers Music
    Style : Progressive Power Metal
    Origine : Italie
    Sortie : 2016
    Site Web : www.dgmsite.com

    DGM - The Passage



    01. The Secret (Part. 1) / 02. The Secret (Part. 2) / 03. Animal / 04. Ghost Of Insanity (feat. Tom Englund) / 05. Fallen / 06. The Passage / 07. Disguise / 08. Portrait / 09. Daydreamer / 10. Dogma (feat. Michael Romeo) / 11. In Sorrow

    Fort d'albums remarquables tels que Hidden Place (2003), Misplaced (2004), Different Shapes (2007) ou Frame (2009), sans oublier le monumental Momentum (2013), un opus proche de la perfection, DGM nous revient avec The Passage, son déjà neuvième album. Comme à son habitude, le style de la formation transalpine oscille entre mélodies, beauté émotionnelle et riffs agressifs à la puissance sonore destructive, le tout couplé à une technique hors du commun que ne renierait pas un groupe comme SYMPHONY X. Doté d'un artwork mystérieux et énigmatique qui, au premier abord, intrigue quant au contenu et au rendu musical de ce nouvel album, The Passage voit la participation de deux invités de renom : les talentueux Tom Englund (EVERGREY) sur "Ghosts Of Insanity" et Michael Roméo (SYMPHONY X) sur "Dogma". "The Secret" (Part 1 et Part 2) introduit avec majesté et brio ce nouvel album. On sent de suite la qualité incroyable et inaltérable du groupe, tant au niveau instrumental, qu'au niveau compos, riches, variées et supra-techniques, suscitant toujours le désir et l'enivrement. Une première partie assez rentre dedans au refrain marqué, parfaitement complétée par une seconde partie plus progressive et planante où Marco Basile fait des ravages vocaux, "The Secret (Part 2)" se terminant de façon magistrale et épique, telle une armée perse en marche forcée, prête à tout détruire sur sa route. La musique est magique et notre chanteur l'enveloppe de son timbre chaud ("Disguise", le groovy "Daydreamer", "In Sorrow"), parfois éraillé et surpuissant, rappelant par instants un certain Michael Sweet (STRYPER). Cet opus a tout : des refrains magiques sur fond progressif plus accessible ("Animal", "Disguise", "Daydreamer", "Dogma", "In Sorrow") ou sur fond de Power hallucinant ("Ghosts Of Insanity", "Fallen", "The Passage", "Portrait"). Le travail sur les guitares est titanesque ("The Passage" est un sommet en la matière). Quel tueur ce Simone Mularoni ! Cet amalgame de refrains imparables et de musique fortement complexe, technique et puissante, fait mouche à tous les coups. Cependant, on pourra toutefois regretter le manque d'orchestrations grandioses qui auraient encore plus étoffé la musique, déjà extraordinaire, des Italiens ("The Secret (Part 2)"). Les claviers sont très discrets, privilégiant les riffs d'anthologie et des leads de folie, comme un rouleau compresseur emportant tout sur son passage mais manquant parfois quelque peu d'éclectisme et de variations. On a un peu de mal à reprendre son souffle tant la musique du groupe s'abat sur nous tel un ouragan de décibels. Seul "Daydreamer" et sa rythmique au parfum 70's apporte un peu de variété au propos du groupe, ça groove de tous côtés et le titre dispose d'une belle phase lente, atmosphérique, riche en émotions. Du très grand art ! La bataille est largement gagnée, le repos du guerrier arrive ensuite avec la sublime ballade "In Sorrow" qui nous relâche totalement les membres, encore ankylosés par un tel KO, preuve que nos Italiens savent tout faire et, en plus, avec génie ! Et malgré ces quelques réserves, DGM nous offre, avec The Passage, un album qui devrait marquer l'année 2016 au fer rouge. L'élite est une pure évidence pour un groupe d'un tel calibre...

    Chronique : Papa Bordg

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