• CRAZY LIXX - Riot Avenue
    Frontiers Records
    Style : Sleaze Glam
    Origine : Suède
    Sortie : Avril 2012
    Site Web : www.crazylixx.com

    crazy lixx_riot avenue



    01. Whiskey Tango Foxtrot / 02. Young Blood / 03. Riot Avenue / 04. Fire It Up / 05. Downtown / 06. In The Night / 07. Church Of Rock / 08. Heatseeker / 09. Sweet, Bad And Beautiful / 10. Be Gone / 11. Only The Dead Know


    Deux ans après New Religion, les Suédois de CRAZY LIXX sont de retour avec leur nouvelle livraison : Riot Avenue, un troisième album qui ne change pas vraiment la donne pour nos scandinaves, on retrouve encore une fois ce Hard Rock Sleazy fortement influencé par DEF LEPPARD, KISS, WARRANT ou KIX... Le groupe nous balance ses compos aux allures d'hymnes ("Whiskey Tango Foxtrot", "Young Blood"...) avec une aisance certaine qui n'est pas sans rappeler DEF LEPPARD, en partie du à la voix de Danny REXON souvent très proche de celle de Joe ELIOTT et à ces choeurs typiques du groupe British... Seul changement à signaler, l'intégration d'un second guitariste, Edd LIAM, qui vient compléter un line-up qui a finalement bien du mal à se stabiliser comme le prouve encore une fois le départ récent de la section rythmique constituée de Loke RIVANO (basse) et Joel CIRERA (batterie), seul ne subsistant de la formation d'origine que Danny REXON, sorte de gardien de l'identité CRAZY LIXX... L'ajout d'une seconde guitare a eu pour effet de booster un peu le son du groupe qui se fait aujourd'hui plus puissant, les riffs se font plus agressifs et les parties de twin guitars apportent une nouvelle dimension à l'ensemble... et même s'il faut bien reconnaitre que tout celà n'est pas très original, avec Riot Avenue nos Suèdois nous livrent un album fort plaisant qui aligne les compos entrainantes et efficaces ("Fire It Up", "Church Of Rock"), des titres à gros refrains où se dégage une énergie joviale et festive typiquement Rock'n'Roll 100% fun !!!

    Chronique par Nono666

    Note : 8/10

     

    Crazy Lixx_Band

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  • OFFENDING – Age Of Perversion
    Deepsend Records
    Style : Death Metal
    Origine : France
    Sortie : Avril 2012
    Site Web : www.offending.fr

    OFFENDING_Age Of Pervertion



    01. Infected By His Burden / 02. Within this World / 03. Modern Enslavement / 04. Dominion / 05. Religion Depravity / 06. Age Of Perversion / 07. Hopeless Submission / 08. Raped By Religion / 09. Devotion

    Deuxième album pour les Français d’OFFENDING formé par des membres de SETH, REVERENCE ou ASMODEE qui œuvrent dans un Death Metal à la fois brutal et Old-School. Toutefois, quelques bribes de choses plus modernes font leur apparition et notamment sur "Dominion" où les parties de guitares s’intensifient techniquement sans jamais virer à la démonstration et vite contrebalancées par un solo des plus Old-School par exemple. Le groupe varie parfaitement le propos pour donner une certaine dynamique à l’ensemble et on perçoit bien les changements de tempo malgré une production qui étouffe un peu les guitares hormis lorsque des solos s’extirpent de la torpeur et le travail sur les quelques leads mélodiques qui jalonnent cet Age Of Perversion rappellent ce que SOUL DEMISE a pu proposer mais c’est clairement CANNIBAL CORPSE ou les débuts d’HATE ETERNAL qui sont visés avec ce que propose ce quintet affûté. Alors si les 9 titres n’ont rien de surprenant pour les amateurs des groupes cités ci-dessus, il faut admettre que c’est carrément bien fait, carré, écrasant, dynamique, un album complet à l’artwork très explicite quant au contenu des paroles qui vont avec ce Death Metal assez inspiré pour intéresser les amateurs du genre.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 7/10

     

    offending_groupe_1

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  • PARADISE LOST – Tragic Idol
    Century Media
    Style : Gothic Metal
    Origine : Royaume-Uni
    Sortie : Avril 2012
    Site Web : www.paradiselost.co.uk

    PARADISE LOST_Tragic Idol



    01. Solitary One / 02. Crucify / 03. Fear Of Impending Hell / 04. Honesty In Death / 05. Theories From Another World / 06. In This We Dwell / 07. To The Darkness / 08. Tragic Idol / 09. Worth Fighting For / 10. The Glorious End

    Cela fait maintenant plusieurs albums que PARADISE LOST fait plus ou moins l’unanimité chez les fans comme dans la presse, avec un style redevenu plus agressif, les Anglais se sont octroyé une nouvelle jeunesse, eux que l’on croyait définitivement maudits. Après l’épisode Draconian Times joué entièrement sur scène l’an passé, après l’escapade de Greg MACKINTOSH avec VALLENFYRE, lui le compositeur de PARADISE LOST s’acoquinant de nouveau avec le Death Metal Old-School qu’il aime tant, on se demandait ce que nous réservait le groupe avec son treizième album studio. Et bien la réponse est tonitruante et résonne parfaitement à travers le titre d’ouverture qu’est "Solitary One" qui voit les rythmiques plombées du Doom se mettre en avant, de même qu’un clavier aux notes mélancoliques et un Nick HOLMES alternant toujours aussi bien les voix claires, presque monotones, sur le refrain, avec sa voix plus hargneuse qu’on lui connait bien. Voilà une entrée en matière qui rappelle beaucoup In Requiem dans l’esprit mais l’étape Draconian Times a laissé des traces dans les leads de guitare de Greg MACKINTOSH, que ce soit "Honesty In Death" ou "To The Darkness" qui cache pourtant un cœur des plus Doom. Cet album est aussi le premier avec Adrian ERLANDSON derrière les fûts et c’est sans aucune surprise que le gaillard s’approprie le style des Anglais, on avait déjà pu s’en rendre compte en live, le style de ce gars colle parfaitement à PARADISE LOST, peut être la fin de la malédiction des batteurs au sein du groupe… Musicalement, il faut voir cet album comme le travail le plus Doom depuis Icon peut être car si les Anglais avaient alourdi le son avec des guitares sept cordes, ils n’avaient encore pas autant alourdi le tempo et "Crucify" est certainement le single le plus écrasant du groupe depuis bien longtemps avec son faux rythme qui se prolonge sur "Fear Of Impending Hell" où l’on retrouve un Nick HOLMES et sa voix claire sur les couplets cachant un refrain réussi et imparable lui permettant de lâcher un peu les chevaux. On remarque également que les rythmiques d’Aaron AEDY ne sont plus aussi systématiques, le déhanché du grand chauve sera peut être un peu moins de circonstance sur scène avec ces titres là et notamment "Solitary One" où Greg MACKINTOSH lui a réservé quelques parties un peu plus mises en avant. Si à la première écoute ce Tragic Idol laisse une impression mitigée, l’écoute en profondeur et l’impact des mélodies vocales, la richesse du riffing des gratteux finissent par nous convaincre à 100%. En fait, on s’attend tellement à une évolution nette à chaque album avec les Anglais que lorsqu’ils s’inscrivent dans la continuité, ils finissent par nous prendre à revers aussi. C’est de nouveau Jens BOGREN qui s’est occupé du son du groupe, un son que PARADISE LOST semble avoir maintenant défini comme le style qu’il avait adopté après bien des tâtonnements, un album qui est clairement dans la continuité d’In Requiem et Faith Divides Us – Death Unites Us même si quelques évolutions se font sentir, pour Tragic Idol cette évolution se traduit par un esprit Doom même si quelques accélérations sur "In This We Dwell" notamment font un bien fou et rappelle les travaux les plus récents du groupe.   
    Un mot sur les différentes versions possibles, la standard avec les 10 titres, le digipack avec un inédit un peu moins lourd que le reste, "Ending Through Changes" et une reprise du "Never Take Me Alive" de SPEAR OF DESTINY, une version japonaise avec 3 titres live en plus des deux bonus tracks ("True Belief", "One Second" et "Say Just Word") et le coffret réunissant la version vinyle, le 45 tours avec les 2 bonus, la version CD, un poster, une casquette, bref une ultimate version de l’album qui a au moins l’intérêt de tout réunir, une attention louable pour les fans. Il vous reste à faire votre choix dans toutes ces versions car de toute façon, il vous faut cet album dont l’artwork est là aussi une vraie réussite…

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 9/10

     

    PARADISE LOST_band2012

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  • UNCOLORED WISHES – Fragrance
    M & O Music
    Style : Progressive Rock/Metal
    Origine : France
    Sortie : Avril 2012
    Site Web : www.uncoloredwishes.com

    UNCOLORED WISHES_Fragrance



    01. Penitents On The HighWire / 02. Children Of Contempt / 03. Dear Adelie / 04. Stars & Stripes On Iwo Jima / 05. Sakountala / 06. Paradoxical Dream / 07. Fragrance / 08. Red Doll Romanov / 09. Spiritual Food / 10. Hudson Lowe

    Groupe Lyonnais déjà auteur d’un premier album, World Under Control, en 2006, UNCOLORED WISHES est comme une bonne frange des groupes laissés sur le carreau par les problèmes de THUNDERING RECORDS. Pour autant, cinq années de silence, c’est long, alors l’arrivée de Fragrance, le deuxième album du combo, est avant tout un soulagement. Connu pour ses influences Progressive Metal, UNCOLORED WISHES nous dévoile un visage plus Rock/Metal avec ce deuxième essai qui navigue entre l’immédiat comme "Penitents On The HighWire" et son refrain qui devrait faire mouche sur scène, le côté direct et Rock d’un "Children Of Contempt" et l’esprit Progressif d’un "Pardoxical Dream". UNCOLORED WISHES nous montre aussi des prédispositions théâtrales à l’image de ce "Dear Adelie" comme premier point d’orgue de cet album, régulièrement appuyées par des claviers qui se transforment en cordes pour une facette très intéressante de ce groupe. La musique est très variée, bien produite, le chant de Marc TARI, même s’il souffre encore légèrement de l’accent bien français dans son chant anglais, est également varié mais l’homme sait s’effacer lorsque des moments de musicalité se profilent comme ce "Fragrance" qui est dans la tradition Progressive Metal que l’on connait du groupe, un titre aux couleurs moyen-orientales inspirées, un deuxième point d’orgue pour cet album qui voit les Français revenir très en forme et extrêmement remontés. En effet, sous ses faux airs Rock, le message reste assez dur et on se surprend souvent à headbanger. Et puis le groupe nous dégaine un mélodique "Red Doll Romanov" qui peine un peu par moment mais dont l’aspect général est assez réussi et avec un propos aussi varié, on pourrait rapprocher ces UNCOLORED WISHES de FIFTY ONE’S qui proposait aussi une mixture de Rock/Metal à la palette assez large, un album à découvrir.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note: 7.5/10

     

    Uncolored Wishes_photoWEB

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  • ACID DEATH – Eidolon
    Noisehead Records
    Style : Death Metal
    Origine : Grèce
    Sortie : Avril 2012
    Site Web :
    www.myspace.com/aciddeathgr

    ACID DEATH_Eidolon



    01. Blind Reflection / 02. Crossing The Line / 03. Towards Hate / 04. Convict 655321 / 05. Inside My Walls / 06. No Sky Above / 07. Eidolon / 08. Odious Maggots / 09. Dying Alone / 10. Sole Truth (instrumental)

    Après 10 années de séparation, les Grecs d’ACID DEATH se sont reformés en 2011 à travers une démo 3 titres qui aboutie à un album, le troisième du groupe, appelé Eidolon. Si les gaillards sont restés en dehors de la scène sous ce nom, certains ont un peu bourlingués dans différents groupes underground mais surtout, il semble qu’ils se soient tenus au courant de ce qui se passait dans le style Thrash/Death. En effet, si le début de l’album, et notamment "Blind Reflection" et "Crossing The Line", montre un groupe œuvrant dans un Thrash/Death évoquant très largement STRAPPING YOUNG LAD tant dans les guitares que dans la voix, la suite est un Thrash/Death très groovy et malheureusement beaucoup moins inspiré. Sautillant à l’image d’un "Odious Maggots" à la rythmique proche de PANTERA ou plus proche d’un DARK TRANQUILLITY actuel sur "Inside My Walls", les Grecs ne nous démontrent pas grand-chose de bien plus convaincant que ce que d’autres ont déjà montré et la nécessité de reformer ACID DEATH se pose très franchement. On s’ennuie au fur et à mesure que l’album se déroule, plans rythmiques entendus des milliards de fois, un chant peu inspiré et très banal, il n’y a vraiment que les deux premiers titres qui sauvent cet album qui se noie le temps d’un "Dying Alone" où quelques nappes de clavier couvrent l’unique blast d’Eidolon, le tout, sur un rythme pas vraiment carré, un jugement un peu dur, certes, mais un constat malheureusement sans appel. Une reformation pour un album très inégal voilà ce qu’ACID DEATH a à nous offrir en 2012.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note: 5.5/10

     

    ACID DEATH_Band

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  • KILLBODY TUNING – 47°0’40.00"N / 6°42’20.00"E
    Autoproduction / Season Of Mist
    Style : Post-Rock
    Origine : Suisse
    Sortie : 2012
    Site Web : www.myspace.com/killbodytuning

    KILLBODY TUNING_CD



    01. Ara Ubiorum / 02. Seestrasse / 03. Marker Of Change / 04. Port A Capena / 05. Bamberg / 06. Mountain Home [E/5/1] / 07. Muswell Hill

    Originaire de Suisse, KILLBODY TUNING propose avec 47°0’40.00’’ / 6°42’20.00’’E un deuxième album où le mot "art" de moins en moins associé au monde musical reprend tout son sens. En effet, si le premier album du quatuor offrait du Post-Rock, avec ce nouvel album, c’est clairement une œuvre complète qui nous est servie puisque la musique a été composée pour le court métrage Dernière Chasse de Julien HUMBERT DROZ publié en 2010. Principalement instrumental, ce Post-Rock offre une palette de couleurs et de sentiments assez large qui prend un visage plus violent sur "Ara Ubiorum" que sur un "Port A Capena" qui monte en intensité comme pourrait le faire ANATHEMA, dans une veine bien moins mélancolique que nos Anglais tout de même. Autant tout de suite vous avertir, cet album est à découvrir au calme, au casque et vous comprendrez lorsque jaillira "Marker Of Change", un des deux titres de l’album où il y a du chant. Ce titre est simplement magnifique, une beauté pure qui se poursuit sur "Port A Capena", à tel point que l’on se demande comment un film d’horreur a pu inspirer une telle musique à ce groupe très doué. La musique semble simple mais fourmille de détails, que ce soit le jeu de batterie de Matthieu DUGELAY, le groove de la basse de David Grange (ce "Bamberg" est incroyablement bon !) où les arrangements aux guitares qui laissent respirer la musique, laisse de la place à l’imagination en n’essayant pas d’occuper l’espace à tout prix, voilà un travail très intelligent et qui permet aux moments plus enlevés comme la fin de "Bamberg" par exemple, de prendre une véritable dimension où l’intensité est progressive. Distribué chez nous par SEASON OF MIST, cet album possède une production des plus nette mais très organique dont les prises de son ont été faites par Jonathan NIDO (COILGUNS, THE OCEAN) et mastérisé aux Etats-Unis chez Gabriel WALLACH. La tension monte d’un cran avec "Mountain Home [E/5/1]" dont l’introduction permet à notre attention de se recentrer avant un final sublime qui cache notamment ce "Muswell Hill" chanté par Céline BART, là aussi une véritable réussite, un moment de lumière au milieu de cette musique envoutante. Il est certain qu’avec ce deuxième album de KILLBODY TUNING, le Metalhead va devoir mettre de côté ses à priori mais étant donné la qualité rare de cet opus, Heavy Sound ne pouvait pas passer sous silence cette sortie, à découvrir absolument !

    Chronique par Aymerick Painless

    Note: 8.5/10

     

    KILLBODY TUNING_Band

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  • RAK – The Book Of Flight
    Circle Records
    Style : Progressive Rock
    Origine : Suisse
    Sortie : Fevrier 2012
    Site Web : www.rak-music.com

    RAK_The Book of Flight



    01. The Ascent / 02. The Breakthrough / 03. The Book Of Flight / 04. The Deception / 05. The Descent / 06. The Great Machine

    Emmené par Marc GRASSI, le projet RAK a eu tout le loisir de démontrer qu’il pouvait être considéré comme un véritable groupe au line-up solide. C’est vrai que le laps de temps écoulé depuis la sortie du premier album Lepidoptera en 2004 aurait pu nous faire penser qu’il n’y aurait jamais de suite et pourtant, The Book Of Flight débarque bien en ce début d’année 2012 avec, comme toujours, un Rock Progressif racé et délicat. Alors si la base de travail de RAK est un Progressive Rock inspiré des meilleurs que sont GENESIS ou MARILLION, ce dernier groupe saute d’ailleurs à l’esprit sur le titre d’ouverture "The Ascent", on note aussi un groove plus moderne qui peut évoquer un certain PAIN OF SALVATION pour ne citer que la sphère Metal avec cette même capacité à vous balancer des éléments peu communs sur la scène Progressive comme la chanson titre et son final jumpy par exemple. Les titres s’étirent en longueur, laissant place à une facette atmosphérique du groupe qui court sur des parties longues mais jamais ennuyeuses, en effet, même les parties les plus répétitives comme cette introduction de l’ultime "The Great Machine" n’est jamais statique car si ce n’est pas la guitare, c’est le clavier, sinon c’est la section rythmique qui fait évoluer le titre de façon des plus progressives, mesure par mesure, un cheminement qui sous ses airs de complexité pour les non initiés se révèle rapidement prenant. On reste un peu sur les fesses à la première écoute avant de se laisser bercer par le groove incroyablement chaleureux de ces 6 titres réussis. RAK est à coup sur un nom à retenir pour les amateurs de Progressive Rock qui y trouveront un travail pas forcément unique en son genre, mais bien ficelé avec un vrai concept, un bon album auquel on peut tout de même reprocher cette production claire, très bien faite mais qui manque un peu de présence, il faut monter le volume si on veut entendre distinctement ce qui se passe sur The Book Of Flight, un retour réussi donc pour ces Suisses.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note: 7/10

     

    RAK_Band

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  • BETRAYED HEAVEN - Inner Bleeding
    Autoproduction
    Style : Deathcore
    Origine : France
    Sortie : 2012
    Site Web : www.myspace.com/betrayedheaven

    BETRAYED HEAVEN_Inner Bleeding



    1. Eleven / 2. Betrayed Heaven / 3. Upside Down / 4. Inner Bleeding / 5. God’s Slut / 6. Bo(b)nus Track (Sponge Bob cover)

    C’est sur le cas du très jeune groupe BETRAYED HEAVEN que Heavy Sound se penche aujourd’hui. En effet le groupe Nantais s’est formé fin 2011 et propose déjà un EP en ce début 2012. Il faut dire que ce quintet est né sur les cendres encore brûlantes de DROWS qui était plus tourné vers un Progressive Death Metal, dont on retrouve 4 des membres rejoints ensuite par Johan DELCROS à la deuxième guitare. Alors si le combo a opté pour un style plus en vogue, il ne faut pas y voir une quelconque démarche mercantile, et même si c’était le cas, à l’écoute d’Inner Bleeding, ce premier EP 5 titres, on ne pourrait pas reprocher le manque de personnalité de ces gaillards. Si "Betrayed Heaven" s’inscrit clairement dans les influences du groupe telle que SUICIDE SILENCE ou si "God’s Slut" se rapproche de BORN OF OSIRIS, il y a cet "Upside Down" extrêmement réussi et qui promet énormément de bonnes choses pour l’album que le groupe prévoit de sortir fin 2012, début 2013, sur lequel sa personnalité sera encore plus façonnée, un groupe Français à surveiller donc, et c’est moi, pas amateur de Deathcore pour un kopeck qui vous le dit, si vous êtes amateur de Death Metal très groovy mais intelligemment construit, retenez ce nom, BETRAYED HEAVEN dont l’influence avouée d’ALL SHALL PERISH n’est pas usurpée. Enfin, en bonus, histoire de détendre tout le monde, il y a une reprise du thème de Bob L’Eponge pour clôturer cet EP, un titre au demeurant sympathique mais déjà tellement refaite par un tas d’autres groupes, mais ne vous y trompez pas, ce sont les 5 titres précédents qui valent vraiment le coup de se procurer Inner Bleeding à la production impeccable et clôturé un peu comme un hommage à ULTRA VOMIT, un autre groupe Nantais…

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 8/10

     

    BETRAYED HEAVEN_Band

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  • BLODHEMN – Holmengraa
    Indie Recordings
    Style : Black Metal
    Origine : Norvège
    Sortie : Mai 2012
    Site Web : www.blodhemn.no

    Blodhemn_Holmengraa



    01. Galgebakken / 02. Rettersted / 03. Djevelen i Menneskeform / 04. Thingvellir / 05. Nekromani / 06. Maanelyst / 06. Telehiv / 07. Black Horizons

    Projet mené par Invisus, BLODHEMN est un one-man band qui se transforme en véritable groupe sur scène. Le Norvégien avait déjà sévi en 2010 avec une démo, Brenn Alle Bruer, imposant un Black Metal évoquant assez largement des maîtres tels que SATYRICON ou DARKTHRONE pour le côté dépouillé et les nombreuses allusions voire inspirations du côté du Thrash Metal. Voilà une mixture qui nous rappelle les fameux SARKE et à l’écoute d’Holmengraa, difficile de se détacher de ces groupes cités car si "Galgebakken" introduit cet album de façon la plus classique pour du Black Metal, une introduction d’un peu plus d’une minute assez down tempo, torturée et dissonante mais qui laisse bien vite place à une rythmique à la batterie assez Rock’n’roll alors que les riffs de guitare et la voix sont typiquement Black. Cela n’empêche pas les premiers blasts de faire leur apparition mais des titres tels que "Nekromani" nous renvoient directement vers SATYRICON et ses riffs de guitares si caractéristiques. Ce premier album, aussi bien ficelé soit il, ne surprendra personne qui aurait déjà écouté SATYRICON ou SARKE, une ambiance Thrash Metal qui se retrouve aussi dans quelques breaks ("Rettersted") plutôt bien sentis et qui permet à Holmengraa de bénéficier d’un effet euphorisant assez jouissif, comment ne pas taper du pied sur l’intenable "Maanelyst" et son approche Punk de qui vous savez. Voilà un premier album qui permet à BLODHEMN de répandre son nom au-delà des frontières Norvégiennes et qui devrait, nous n’en doutons pas, trouver facilement son public. Signalons tout de même que pour un one-man band, la production est de bonne qualité, l’exécution technique ne souffre d’aucune faille, généralement, la batterie ou la guitare pâtissent de l’inexpérience du multi-instrumentiste régulièrement improvisé, si on peut souvent déplorer que chacun fasse son petit groupe dans son coin, avec BLODHEMN, pas sur qu’un line-up complet en studio fasse véritablement un meilleur boulot que ce qui est proposé là. Attention, si un esprit Rock’n’roll règne sur ce premier opus, la musique reste très sombre à l’image de l’artwork qui orne cet opus et de quelques titres comme ce "Telehiv" ou l’ultime "Black Horizons", un peu plus travaillés dans leur structure et qui montrent un visage tout autre de ce one-man band aux visages multiples mais vraiment complémentaires.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 7.5/10

     

    Blodhemn_3_Invisus

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  • THE FALLEN DIVINE – The Binding Cycle
    Indie Recordings
    Style : Progressive Black Metal
    Origine : Norvège
    Sortie : Mai 2012
    Site Web : www.myspace.com/tfdofficial

    The Fallen Divine_The Binding Cycle



    01. Dissenssion / 02. Shades Of Oppression / 03. Fire Lights The Night (Self Ignition) / 04. Patterns Through Eternity / 05. Norhtern Lights / 06. Replenished / 07. The Tormented One / 08. The Binding Cycle

    Formé en 2009, les Norvégiens de THE FALLEN DIVINE ont d’abord publié une démo, The Eternal Past And Future, en 2010 avant de s’attaquer à leur premier album, The Binding Circle, enregistré au Sonic Train avec Andy LaROCQUE (KING DIAMOND) et mixé et masterisé par Dan SWANÖ, voilà qui dénote déjà une volonté de mettre les atouts de leur côté. The Binding Circle est d’abord sorti en autoproduction fin 2011 avant que le quintet n’attire l’attention d’INDIE RECORDINGS qui publie en ce mois de mai ce premier album à une échelle plus grande. Dans le propos, les Norvégiens font un Extrême Metal très Progressif et Mélodique que l’on peut aisément rapprocher de DARK TRANQUILLITY pour son ambiance mais aussi d’EDGE OF SANITY pour le côté progressif et ces structures à tiroir dont le groupe raffole sur ce premier essai. Dans une ambiance majoritairement mid-tempo, il faut toutefois plusieurs écoutes attentives pour que l’on réussisse à percer un peu le mur de glace qui se dégage de ce disque, cela manque d’un ou deux passages, voire un titre, bien accrocheur pour en faire un point de repère. Heureusement, les Norvégiens ne font pas dans la démesure et se cantonnent à une bonne quarantaine de minutes de musique bien suffisant alors que les leads mélodiques fusent à la guitare et que la basse de Christoffer WIG enchaine les passages où son instrument prend le lead, une attitude totalement progressive qui semble donc bien assumée par ces gars. Ce premier opus semble manquer de peps pour réussir à installer THE FALLEN DIVINE sur la scène Européenne mais on sent que ce groupe a des possibilités qu’il ne manquera pas de mettre en œuvre lors d’un deuxième album qui ne sera pas fait dans le cadre d’une autoproduction, c’est tout le mal qu’on lui souhaite.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 7/10

     

    THE FALLEN DIVINE_Band

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