• LILLIAN AXE - XI: The Days Before Tomorrow
    AFM Records
    Style : Melodic Hard/Heavy
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : 2012
    Site Web : www.lillianaxe.com

    LILLIAN AXE_XI The Days Before Tomorrow



    01. Babylon / 02. Death Comes Tomorrow / 03. Gather Up The Snow / 04. The Great Divide / 05. Take The Bullet / 06. Bow Your Head / 07. Caged In / 08. Soul Disease / 09. Lava On My Tongue / 10. My Apologies

    Après près de 30 ans de carrière, nos cinq larrons de LILLIAN AXE nous sortent aujourd'hui leur onzième album (si l'on compte le Live 2002) intitulé XI: The Days Before Tomorrow. Revenu aux affaires en 2007, on retrouve aux commandes du combo le guitariste/fondateur Steve BLAZE, et c'est un nouveau venu qui officie au chant : Brian JONES. Dés le premier titre, "Babylon", doté d'un excellent riff de guitare, le ton est donné : un Hard/Heavy Métal Mélodique, bien ficelé, bien rentre-dedans, le titre "Death Comes Tomorrow" nous gratifie de piano en support des autres instruments, et nous avons également droit aux ballades de rigueur ("Bow Your Head" et "My Apologies"), et c’est là que l’expérience du groupe entre en scène car sur ce nouvel opus, même si les morceaux ne sont pas superbement imaginatifs, cela n'en demeure pas moins bougrement efficace, et ceux-ci savent mettre en valeur leurs titres, d’ailleurs le mixage a été confié aux soins de Sylvia MASSY (qui à déjà collaboré avec TOOL, RED HOT CHILI PEPPERS, BLACK CROWES...), du bon boulot en somme... Le duo rythmique assuré par Ken KOUDELKA à la batterie et Eric MORRIS à la basse martèlera vos tympans, tout en gardant toujours à l'esprit que LILLIAN AXE se veut avant tout un groupe mélodique. Au final, XI: The Days Before Tomorrow nous laisse quelque peu sur notre faim, et même si musicalement et techniquement LILLIAN AXE se montre irréprochable, il manque quelque chose à ce nouvel album pour totalement convaincre, notamment au niveau de l'originalité des titres, on aurait également souhaité des refrains plus accrocheurs, mais aussi une plus grande prise de risque. A quand un nouvel album avec des compositions réellement dignes de ce groupe ? LILLIAN AXE mériterait toutefois plus de reconnaissance et de succès...

    Chronique par CeD

    Note : 7/10

     

    lillian axe_small

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  • KATANA - Storms Of War
    Listenable Records
    Style : Heavy Metalllll
    Origine : Suède
    Sortie : Mai 2012
    Site Web : www.myspace.com/bladeofkatana
    www.facebook.com/KatanaOfficial

    KATANA_Storms Of War



    01. Reaper / 02. Wrath Of The Emerald Witch / 03. Kubilai Khan / 05. The Samouraï Returns / 06. City On The Edge Of Forever / 07. No Surrender / 08. In The Land Of The Sun / 09. The Gambit / 10. Modesty Blaise / 11. The Wisdom Of Edmond's Field

    A peine un an après la sortie du fort prometteur Heads Will Roll, les Suèdois de KATANA sont déjà de retour avec leur second méfait Storms Of War... Les bougres n'ont pas chomé, c'est ce qui s'appelle battre le fer (le Metal !) tant qu'il est chaud, et continuent de surfer sur cette vague du revival Heavy Metal 80's aux côtés des RAM, ENFORCER, PORTRAIT...(bon, j'arrête là, la liste est longue comme le bras, et pour la plupart, tous ces groupes nous arrivent de Suède !). Alors comme vous vous en doutez avec ce style, pas de grande originalité à l'horizon, c'est en terrain connu qu'évolue KATANA, celui du Heavy pur jus qui prend sa source du côté des IRON MAIDEN ("Kubilai Khan", "In The Land Of The Sun"...) et autres JUDAS PRIEST ("Reaper")... Si la personnalité peut parfois (souvent !) faire défaut à nos Suèdois, KATANA compense en nous balançant des compos d'une efficacité incroyable ("Wrath Of The Emerald Witch", l'entêtant "City On The Edge Of Forever", "Kubilai Khan"...), énergiques et entrainantes, les refrains hyper accrocheurs ne manqueront pas de vous rappeler la fraicheur des premiers TOKYO BLADE et le chant de Johan BERNSPANG se veut assez proche du Bruce DICKINSON des jeunes années mais surtout de notre Zouille national (Monsieur Christian AUGUSTIN de SORTILEGE)... de très bonnes références pour un album qui se révèle bien sympathique et qui ne devrait avoir aucun mal à convaincre les nostalgiques des 80's à qui s'adresse avant tout ce Storms Of War.

    Chronique par Nono666

    Note : 7,5/10

     

    KATANA_Band

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  • PIGEON TOE – The First Perception
    Lifeforce Records
    Style : Progressive Metal
    Origine : Allemagne
    Sortie : Avril 2012
    Site Web : www.pigeontoe.de

     

    Pigeon Toe_The First Perception



    01. The First Perception / 02. The Chase / 03. Sneak / 04. The Cave / 05. The Man With The Cat / 06. A Broken Man / 07. Second Try / 08. The Crooked Path / 09. The Wizard Part I / 10. The Wizard Part II / 11. The Flashback

    Initié en 2008 par les frères FISCHER dont un était encore enrôlé dans FEAR MY THOUGHTS, le projet PIGEON TOE ne tarde pas à se bâtir un line-up stable, toujours d’actualité avec Patrick HANGMAN, guitariste claviériste qui œuvrait aussi dans FEAR MY THOUGHTS avant son split en 2009, Bren KHAL à la basse et Norman LONHARD ex-FEAR MY THOUGHTS mais surtout actuel cogneur de TRIPTYKON. Après une série de concerts en 2010, le groupe se penche sur le premier album qui voit enfin le jour cette année, The First Perception, c’est son nom qui dès la première écoute semble avoir fait l’objet d’une attention particulière sur le moindre détail. Tout ici est au poil, rien ne dépasse, une brillance et une élégance que l’on a plutôt l’habitude de voir en Angleterre et d’ailleurs le lien avec Steven WILSON va de suite se faire par cette capacité à passer d’un plan de Rock Progressif à un plan plus Metal, voire carrément moderne ("Sneak"). La voix des frangins est complémentaire et régulièrement claire et bien polie, mais cela n’empêche pas PIGEON TOE d’envoyer le bois de temps en temps et si les parties vocales d’un "The Man With The Cat" sont parmi les plus rentre dedans de l’album, celles de "A Broken Man" évoque bien plus ANATHEMA de par ses arrangements. Les amateurs de RIVERSIDE, PORCUPINE TREE mais aussi le plus récent OPETH devrait facilement se retrouver dans ce premier opus qui montre de suite que ces gars là n’en sont pas à leur coup d’essai, on sent l’expérience dans la composition et l’interprétation, le groupe n’hésite pas à varier le propos allant même jusqu’à l’interlude avec "The Cave" où une guitare acoustique répond à une électrique à la sonorité qui rappelle notre bon vieux Jeff BECK sur les albums Jeff ou You Had It Coming. Bref ! Les amateurs de décharges électriques façon uppercut peuvent passer leur chemin, l’ambiance de PIGEON TOE se dessine progressivement, prend son temps pour s’installer mais on passe par des moments de bravoure que sont "The Chase", "The First Perception", "A Broken Man" ou "The Flashback" qui conclut de façon énergique cet album. Avec un artwork un brin psychédélique, PIGEON TOE s’ouvre un spectre de possibilité immense qu’il exploite avec quelques sonorités que l’on croit venir d’ALICE IN CHAINS sur ce fameux "The Flashback". Sans prétention, PIGEON TOE imprime son rythme et son style sur ce premier album largement conseillé à ceux qui se reconnaitront dans ce qui est dit plus haut, un vrai bel album.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 8/10

     

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  • CASTLE – Blacklands
    Vàn Records
    Style : Doom/Heavy Metal
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : Avril 2012
    Site Web : www.heavycastle.com

    Castle-Blacklands-Van



    01. Ever Hunter / 02. Corpse Candles / 03. Storm Below The Mountain / 04. Blacklands / 05. Curses Of The Priests / 06. Venus Pentagram / 07. Alcatraz / 08. Dying Breed

    In Witch Order, le premier album des Américains de CASTLE, à peine refroidi que le trio revient déjà avec un deuxième album, Blacklands, pour enfoncer un clou déjà bien martelé par un premier opus marquant. Ce n’est pas que le trio soit spécialement très rapide, les titres du premier album datant déjà un peu, CASTLE n’a pas rompu le fil créateur et s’est rapidement remis au travail pour nous proposer un deuxième album peut être un peu moins évident. Si THE DEVIL’S BLOOD (leurs collègues de label avec lesquels on peut faire un parallèle évident) a misé sur une musique plus ambiante, CASTLE, lui, se fait plus rythmé, plus foncièrement 70’s dans l’esprit sans en reprendre les codes dans le son de guitare plutôt actuel, ni même dans les structures ou dans le riffing. Il faut dire que la voix d’Elizabeth domine cet album, la tête pensante du trio, Mat DAVIS se concentrant sur les chœurs mise à part "Storm Below The Mountain" et "Curses Of The Priests" et son phrasé haché, et on peut également penser à CAUCHEMAR dans la démarche. L’influence de BLACK SABBATH, si elle est toujours d’actualité, est un peu moins présente sur ce deuxième opus mais on retrouve toujours cet esprit à la MOTÖRHEAD dans certains up tempo, le côté occulte est également moins présent pour laisser place à une sorte de psychédélisme, CASTLE nous démontre qu’il est capable d’évoluer et de ne pas se figer dans un style bien exploité sur le premier album et cela permet surtout aux Américains d’affirmer une personnalité qui se rapproche d’un BLOOD CEREMONY, bien plus que sur le premier album en tout cas. Reste que l’effervescence actuelle autour de ce style pourra en irriter certains ainsi qu’une production plutôt brouillonne mais hormis cela, CASTLE nous propose un deuxième album fort convaincant et qui démontre qu’il peut s’inscrire dans la durée avec cette capacité à évoluer et à s’affirmer.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 8/10

     

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  • TYKETTO - Dig In Deep
    Frontiers Records
    Style : Heavy Mélodique
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : Avril 2012
    Site Web : www.tyketto.de

    tyketto_dig in deep



    1. Faithless / 2. Love to Love / 3. Here’s Hoping It Hurts / 4. Battle Lines / 5. The Fight Left in Me / 6. Evaporate / 7. Monday / 8. Dig in Deep / 9. Sound Off / 10. Let This One Slide / 11. This Is How We Say Goodbye


    TYKETTO, voilà un nom qui m'était un peu sorti de la tête, et pourtant l'album Don't Come Easy (1991) me revient rapidement à l'esprit tellement je l'avais trouvé excellent dans un registre mélodique ! Les Américains sont de retour, voilà une bonne nouvelle surtout que c'est le line up d'origine qui évolue sur cette nouvelle galette Dig In Deep. 11 titres quelque peu en dents de scie qui officient dans un registre Hard mélodique parfois léger mais ce qui sauve l'ensemble c'est la toujours chaleureuse voix de Danny Vaughn. "Faithless", qui ouvre l'album, nous le confirme immédiatement, très bon titre d'ailleurs. La partie musicale est en osmose avec le style, fraiche et sans riffs meurtriers, se laissant aller à quelques souplesses (guitare accoustique), rythmes fleurant bon l'AOR et toute la panoplie qui va avec, quelques touches typées bluesy/country sont aussi de la partie ! Musiciens de talent, Brooke St James en tête, et chant de haute volée, voilà un cocktail qui laisse présager un album plein de promesses, oui et non dirais je, car on peut opter pour 60% de bonnes compos et le reste légèrement en dessous. Point important, faire une comparaison avec le terrible Don't Come Easy ou le tout aussi intéressant Strenght In Numbers (1994) serait une erreur, d'une part parce que 20 ans se sont écoulés et surtout que passer son temps à jouer à ce petit jeu n'améne pas grand chose de constructif ! Prenons ce Dig In Deep tel qu'il est, en 2012, avec des gars qui ont pris de l'âge et qui n'ont peut être plus cette fougue liée à la fraicheur des débuts. Donc un album propre mais pas exceptionnel qui, sans bousculer l'ordre établi, fait tout de même son effet sympathique, difficle d'y rester accrocher tout au long de l'écoute mais de belles compos lui donne un global agréable : " Faithless", "Love To Love", "The Fight Left In Me", "Dig In Deep", "Sound Off", "Let This One Side" s'avérent pas vilain. En y ajoutant d'autres titres plus softs et plus ballades, on en arrive à un pourcentage au dessus de la moyenne ! Certes ce Dig In Deep n'a pas la carrure que beaucoup attendaient mais il reste, et je crois que c'est le terme approprié, sympathique ! Il l'est d'autant plus avec ce Danny Vaughn en grande forme vocale, sympa j'vous dis !

    Chronique par Nigel Stargazer

    Note : 7/10

     

    TYKETTO_Band 2012

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  • HORN OF THE RHINO – Grengus
    Doomentia Records
    Style : Doom/Sludge Metal
    Origine : Espagne
    Sortie : Fevrier 2012
    Site Web : www.hornoftherhino.com

    HORN OF THE RHINO_Grengus



    01. Under The Hoof / 02. Pile Of Severed Heads / 03. Grengus / 04. Drowned In Gold / 05. Waste For Ghouls / 06. Awaken Horror Of Tuul / 07. Brought Back / 08. To Ride The Leviathan

    Avec des influences aussi diverses que BOLT THROWER, AUTOPSY, WINO et SOUNDGARDEN avancées par le dossier de presse, nos oreilles averties sentent le soufflet retomber. Et bien non, même après quelques années d’exercice, vos serviteurs se laissent encore surprendre par une méfiance naturelle à l’égard des discours promotionnels qui finissent par nous jouer des tours. Pour être tout à fait honnête, le nom de HORN OF THE RHINO n’était encore pas parvenu jusqu’à mes oreilles et pourtant les Espagnols ont déjà publié un premier album, Weight Of Coronation en 2010 et déjà par l’intermédiaire de DOOMENTIA RECORDS, seulement en cherchant un peu l’illustration de ce premier album qui voit une femme enceinte zombifiée ne m’est pas inconnue, bref ! Ce deuxième album ne se dérobe pas devant les noms avancés et pour bien faire comprendre que HORN OF THE RHINO est avant tout un savant mélange de Sludge et de Death bien lourd, le groupe nous envoie deux torpilles avec "Under The Hoof" et "Pile Of Severed Heads" qui ne sont pas sans rappeler les excellents HIGH ON FIRE. Et puis le monstre s’éveille et nous assène le premier coup de massue avec "Grengus", riffs lourds, structure brute et dépouillée mais dégageant une ambiance terrible, ce titre est surtout dominée par SOUNDGARDEN pour le chant, on pense énormément au travail de A PALE HORSE NAMED DEATH dans ce savoureux mélange, âmes sensibles s’abstenir. Pris à la gorge, ce n’est pas "Drowned In Gold" qui va vous permettre de respirer mieux car les couplets et l’introduction Sludge/Death débouchent sur un refrain aux riffs lancinants pour un travail vocal évoquant clairement ALICE IN CHAINS (un peu trop peut être puisque même la multiplication des différentes pistes vocales est identique aux Américains) et ce n’est qu’avec le sombre et pesant "Brought Back" que HORN OF THE RHINO s’octroie un moment plus ambiancé où une voix plus bluesy résonne parfaitement. Ce long titre de 11 minutes aurait pu finir l’album en beauté que rien n’aurait pu être redit mais les Espagnols nous offrent un ultime "To Ride The Leviathan" qui voit le groupe renouer avec le Sludge remuant du début d’album, une façon de boucler la boucle qui fait de cet album un opus à ne pas manquer pour les amateurs de Sludge à tendance Doom. Voilà un groupe à surveiller de très près auquel on ne reprochera qu’une tendance à trop affirmer ses influences jusqu’à en retranscrire fidèlement les caractéristiques.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note: 8.5/10

     

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  • ORLAG – Sex, Drugs, Mafia…
    Autoproduction
    Style : Thrash Metal
    Origine : France
    Sortie : 2011
    Site Web : www.myspace.com/orlagmetal
     

    ORLAG_Sex Drugs Mafia...



    01. Satanic Puppet / 02. Sex Drugs Mafia / 03. A Little Schizophrenic Story / 04. Vlad / 05. Hannibal / 06. Depression / 07. Interlude / 08. Labyrinth / 09. Macabre / 10. Predator / 11. Exquisite Submission / 12. Perverse Tolerance / 13. Putrefaction / 14. Blue Monday (NEW ORDER cover) / 15. Exquisite Submission (acoustic)

    Formé en 2009, ORLAG a longtemps végété, multipliant les line-up autour de Sigfrild, le guitariste chanteur et tête pensante de ce groupe de l’Oise. Et puis, en 2011, le groupe publie enfin son premier album, Sex, Drugs, Mafia… avec toute une imagerie qui permet à ORLAG de se faire repérer, le clip de "Sex, Drugs, Mafia" réalisé par Sébastien MANZO et qui sert d’illustration au site Christine Cartier La Tente pour présenter sa lingerie (je sens que votre intérêt pour ce groupe vient de monter d’un cran !). Alors que le groupe est actuellement en pleine préparation du deuxième album, Heavy Sound revient sur ce premier méfait qui propose un Metal dont les racines Thrash sont certaines mais qui développe aussi un certain groove, un aspect Death cradingue. Sex, Drugs, Mafia… est un album qui souffre d’une production minimaliste, la batterie enregistrée par Grynch (qui ne fait plus partie du groupe tout comme le reste des membres ayant participé à l’enregistrement) sonne plastique alors que les guitares sont étouffées dans les graves, perdant les leads et solos dans les méandres du brouillard sonore de cet album sans parler de la durée de l’album que l’on attribue à la fougue de la jeunesse. Toutefois, comme avec BROKEN EDGE, même si la forme manque de finesse, on sent de vraies capacités pour mener ce projet plus loin et surtout il se dégage une certaine sympathie pour ce groupe à l’écoute de l’album qui envoie une musique directe, spontanée et taillée pour le live ("A Little Schizophenic Story", "Depression"), on sent l’envie de bien faire et mise à part cette production désavantageuse et ce côté groovy qui donne des relents Hardcore à l’ensemble ("Vlad"), on accroche ou pas à la voix granuleuse de Sigfrild, à ce Thrash qui s’offre quelques moments qui tirent vers le Death Old-School, celui de CELTIC FROST, voilà un groupe qui développe une identité propre. ORLAG nous propose en bonus, une reprise du "Blue Monday" de NEW ORDER, un instant un peu plus lumineux que le reste de l’album, un moment sympathique qui clôt plutôt bien ce Sex, Drugs, Mafia… dont on attend la suite avec curiosité car si on ne va pas crier au génie, j’insiste sur le fait que ces gars là ont ce petit truc qui peut permettre à ORLAG de sortir du lot. Alors, même si le groupe semble vouloir l’occulter, certains titres datent de 2003 et de la démo Liturgie Satanique, c’est le cas de "Vlad" par exemple, alors que le combo officiait dans un style plus proche du Black/Death visiblement, voilà pour ceux à qui ce nom dirait quelque chose.

    Chronique par Aymerick Painless

    Note: 6.5/10

     

     

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  • CANDLEMASS – Psalms For The Dead
    Napalm Records
    Style : Doom Metal
    Origine : Suède
    Sortie : Juin 2012
    Site Web : www.candlemass.se

    CANDLEMASS_Psalms For The Dead



    01. Prophet / 02. The Sound Of Dying Demons / 03. Dancing In The Temple (Of The Mad Queen Bee) / 04. Waterwitch / 05. The Light of Thebe / 06. Psalms For The Dead / 07. The Killing Of The Sun / 08. Siren Song / 10. Back As Time

    A l’image des Anglais de CATHEDRAL, l’annonce de l’arrêt de CANDLEMASS après ce dernier album justement intitulé Psalms For The Dead, laisse un grand vide sur la scène Doom. On a beau dire que l’on préfère qu’un groupe s’arrête alors qu’il est encore en forme, on espère toujours un album de plus, une tournée de plus, peut-être celle de trop, mais on est prêt à prendre le risque. Et à l’écoute de ce nouvel album, on se dit franchement que l’on espère bien que la décision des Suédois n’est pas irrévocable et pourtant l’annonce récente du départ de Robert LOWE montre que le mal était bien plus important que ce que l’on pouvait imaginer. Cette situation nous donne au moins la possibilité de revoir Mats LEVEN aux côtés de Leif EIDLING comme au sein de KRUX, dont on sait que l’alchimie est bonne entre les deux. Mais avant d’enterrer Robert LOWE, il convient de dire ce que renferme ce onzième album qui débute par un classique "Prophet" qui trouve en "Dancing In The Temple (Of The Mad Queen Bee)" une petite sœur qui ravira les fans du groupe qui pourront y trouver le chemin le plus balisé possible concernant CANDLEMASS. Des titres Heavy comme on les aime qui côtoient un "The Sound Of Dying Demons" qui rappelle le "Hammer Of Doom" de l’album précédent mais on trouve ici des expérimentations vocales et dans les claviers qui ne sont pas sans rappeler KRUX. Malheureusement, la production plus que brute laisse en arrière plan une section rythmique (dont la guitare rythmique) qui ne demande pourtant qu’à bétonner, un peu dommage car cela créé une ambiance déstabilisante sur les solos, un exercice de style qui marque sur cet album un grand retour. Ensuite, une fois les amabilités de rigueur balancées, CANDLEMASS lâche les chevaux car si on reconnait tout de suite la patte géniale des Suédois, plusieurs petites nouveautés permettent à cette légende de ne pas stagner alors qu’un simple best-of de ce qu’ils savent faire aurait sans doute contenté les fans. C’est ainsi que l’on trouve un clavier plus que 70’s (DEEP PURPLE habite vraiment l’âme de cet album, à moins que ce ne soit Per WILBERG, claviériste live du groupe, qui ait insufflé cette énergie vintage de bonne aloi. La voix de Robert LOWE n’aura jamais été autant sollicité dans la variation du propos, avec des effets permettant au géant Américain plutôt habitué à être statique dans ce domaine, de s’offrir une palette jamais explorée auparavant. Sans trop s’écarter de la route qu’il suit depuis des lustres, CANDLEMASS réussi à nous dévoiler une nouvelle facette de son identité que l’on sait extrêmement proche de BLACK SABBATH, alors quoi de mieux qu’un gros clin d’œil à ce groupe… et voilà que débarque "The Killing Of The Sun" qui singe parfaitement le riff et la ligne de chant d’"Iron Man" des Anglais, là où on aurait crier au plagiat pour un autre groupe, on ne voit ici qu’un sympathique clin d’œil. Et puis est venu le temps du dernier titre, "Back As Time" où les guitares semblent avoir été accordées un peu plus grave, offrant une profondeur beaucoup plus Doom que les autres titres malgré ses gros relents de Heavy. Ce Psalms For The Dead est comme tous les albums de ce groupe hors norme… très bon et absolument recommandé pour tout amateur de Doom. Pour le moment, il est encore difficile de mesurer la portée de cet album car l’annonce de l’arrêt du groupe fausse un peu la donne, mais on a la forte impression que le groupe se retirerait par la grande porte si Psalms For The Dead était réellement son dernier… il nous reste KRUX !

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 9/10

     

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  • FEAR FACTORY – The Industrialist
    AFM Records
    Style : Industrial Thrash Metal
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : Juin 2012
    Site Web : www.fearfactorymusic.com

    fear factory_the industrialist




    01. The Industrialist / 02. Recharger / 03. New Messiah / 04. God Eater / 05. Depraved Mind Murder / 06. Virus Of Faith / 07. Difference Engine / 08. Disassemble / 09. Religion Is Flawed Because Man Is Flawed / 10. Human Augmentation

    On le sait maintenant, la nouvelle mouture de FEAR FACTORY vit dans l’ombre de celle qui a enfanté Demanufacture et Obsolete, le point culminant de la créativité des Américains. Pourtant, Mechanize, le dernier album qui voyait Burton C.BELL et Dino CAZARES de nouveau jouer ensemble, se défendait très bien, un espoir pour la suite bien vite balayé par de nouveaux soucis de line-up car la basse et la batterie ne sont plus des postes stables chez FEAR FACTORY et c’est bien dommage puisque toute l’assise du groupe repose sur la rythmique. Pour The Industrialist, la batterie a carrément été programmée, ainsi dans le combat de l’homme contre les machines qui sert de concept à ce neuvième album, les hommes du groupe semblent avoir perdu une bataille. The Industrialist laisse augurer du bon, du très bon même avec la chanson titre qui voit renaître l’ambiance froide et clinique de Demanufacture, Dino CAZARES joue au scalpel, puis avec "Recharger", le single habituel des Américains. Ce genre de titre est devenu un classique depuis "Replica", le refrain en voix claire est l’étendard de toute une génération de Metalheads et ce nouveau titre fait plutôt bonne figure dans la liste des titres du genre du groupe. Et puis voilà que FEAR FACTORY nous dégaine un "New Messiah" et "God Eater" comme point d’orgue de cet album, le premier avec son refrain très aérien, l’ambiance du titre donne l’impression d’être une bande originale de lendemain d’apocalypse lorsque l’humanité se réveille avec en fond un lever de soleil très orangé, précédent un deuxième beaucoup plus sombre avec des expériences électroniques plus prononcées. Après cela, les 6 derniers titres paraissent bien pales, à commencer par les titres mid tempo que sont "Depraved Mind Murder" et "Virus Of Faith" qui souffrent de leur positionnement sur l’album, ils forment un ventre mou dont The Industrialist ne se remettra pas même si "Difference Engine" marque un retour de la rythmique clinique, ce titre ne fait pas longtemps illusion par rapport à ce qui s’est passé plus tôt. Il nous reste les lignes vocales vraiment nouvelles d’un "Disassemble" qui marque le dernier souffle d’un album dont la fin est un massacre en règle, du remplissage pur avec la plage atmosphérique de 2 minutes "Religion Is Flawed Because Man Is Flawed" avant une autre plage atmosphérique de 9 minutes, si ce n’est pas se foutre de la gueule de ses fans, ce genre de remplissage sans intérêt, car sur cette dernière, il ne se passe absolument rien, comme si Rhys FULBER, dont le travail est sans conteste le meilleur pour FEAR FACTORY, s’était endormi sur la touche… The Industrialist aurait pu être un excellent EP 5 titres ou album formidable réuni avec les meilleurs titres de Mechanize mais FEAR FACTORY erre sur la scène Metal, attention le bord est proche et plus dure sera la chute...

    Chronique par Aymerick Painless

    Note : 6.5/10

     

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  • CHAOS INCEPTION – The Abrogation
    Lavadome Productions
    Style : Death Metal
    Origine : Etats-Unis
    Sortie : Juin 2012
    Site Web : www.myspace.com/chaosinception

    Chaos Inception_The Abrogation

     

    01. The Abrogation / 02. Phalanx (The Tip Of The Spear) / 03. Lunatic Necromancy / 04. Pazuzu Eternal / 05. Hammer Of Infidel / 06. Black Blood Vortex / 07. Ancient Ways Prevail / 08. The Exterminati / 09. Scald Command

    Les amateurs de Death Metal ont certainement eu vent de la sortie imminente du deuxième album des Américains de CHAOS INCEPTION dont le premier album, Collision With Oblivion, sorti en 2009, avait fait son petit effet. Le quartet est parfaitement à l’aise pour proposer un Death Metal aux contours moderne mais dont le feeling et le propos de fond est furieusement Old-School. On pense à MORBID ANGEL mais surtout à la brutalité d’un KRISIUN ("Ancient Ways Prevail") alliée à un côté extrême qui navigue entre un ANGEL CORPSE et un DEEDS OF FLESH, voilà la définition du Death Metal pour ce The Abrogation construit d’une demi-heure d’intensité et de belles passes aux manches. En effet, les notes défilent à cent à l’heure ("The Abrogation") pouvant même évoquer un certain HATE ETERNAL, particulièrement vrai sur l’ultime "Scald Command". Tous ceux qui apprécient les groupes précités ne peuvent pas se tromper en jetant leur dévolu sur cet album, intense et brutal mais qui laisse tout de même de la place aux leads de guitare souvent inspirés balancés par Matt BARNESS ("The Exterminati"). Il faut préciser qu’il y a 2 guitares enregistrées sur cet album, tissant une toile rythmique particulièrement lourde et pesante, l’impression de chaos se fait très bien sentir. Pas beaucoup de surprise mais un bon album de Death Metal où la puissance règne en maître !

    Chronique par Aymerick Painless

    Note: 7.5/10

     

    Chaos Inception_photo

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