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SLAVE MACHINE - Disconnected
SLAVE MACHINE – Disconnected
Dooweet Records
Style : Industrial Metal
Origine : France
Sortie : 2013
Site Web : www.slave-machine.com
01. Intro / 02. Anthrophobia / 03. The Other Way / 04. Just Like Me / 05. Relevant / 06. Will You / 07. Trouble
Axé sur un mélange de Groove Metal, d’Industrial Metal et de racines puissant dans une certaine scène extrême, SLAVE MACHINE nous dévoile Disconnected, un premier album qui couronne 2 années d’existence. Le groupe Parisien n’a donc pas chômé et il faut dire que le côté clairement direct de sa musique permet une écriture rapide et instinctive. Ce premier album est la rencontre d’un ONE WAY MIRROR avec FEAR FACTORY et SIDILARSEN, ça jumpe énormément mais le quatuor n’en oublie pas pour autant d’envoyer du gras de temps en temps ("Anthrophobia", "Just Like Me", "Trouble"). Toutefois, on ne peut s’empêcher de trouver cet album stéréotypé avec ses refrains en voix claire même si la mélodie qui y est développée est assez personnelle et intéressante, la recette LINKIN PARK est bien appliquée sur ces 7 premiers titres du groupe, ce groove fait de rythmiques saccadées assez répétitives, c’est bien la nappe électronique et le chant qui font la distinction d’un titre à l’autre, une approche qui s’éloigne des standards du Metal mais qui a pour effet vicieux de lisser le propos. Si Nicolas FAURIE chante bien (ndlr ça sent quand même bien la voix surproduite), si les mélodies vocales sont plutôt bien placées difficile de ne pas avoir ce sentiment de déjà entendu. C’est que l’exercice du l’Industrial Metal est particulièrement compliqué pour séduire l’auditoire, et un titre comme "Just Like Me" possède ce supplément d’âme qui permet d’accrocher l’oreille mais ces moments sont suffisamment rares pour que finalement ce Disconnected ne fasse que passer sans laisser de traces indélébiles, dommage ! Avec le temps, SLAVE MACHINE trouvera certainement l’équation pour pimenter sa musique… c’est à souhaiter.
Chronique : Aymerick Painless
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