• BLACKBART - Casnewydd-Bach

    BLACKBART - Casnewydd-Bach
    Autoproduction
    Style : Heavy Metal
    Origine : France
    Sortie : 2018
    Site Web : www.facebook.com/BlackBartgroup

    BLACKBART - Casnewydd-Bach



    01. Paix Ici Bas Towaritch / 02. Cyclone / 03. Eclipse / 04. Le Dernier Voyage / 05. The Flying Dutchman / 06. Casnewydd-Bach / 07. Headbangers Of The World / 08. Introspection / 09. Les Masques Tombent / 10. Les Sirènes / 11. Pas De Place Aux Remords / 12. Royal Fortune

    Oh sacrebleu ! Nos flibustiers lillois sont de retour avec un troisième abordage d’une grande intensité et d’une rage débordante, nos moussaillons prônant fièrement l’étendard BLACKBART sur leur mât depuis des lunes, lui, roi du code des pirates. Après avoir été lancé sur tous les océans depuis 2007, avec des joutes scéniques bouillonnantes, créant des servitudes irréversibles et certaines chez la populace, cassant les nuques à tour de bras, festoyant, s’enivrant de vin, de sexe la nuit tombant sur les cadavres de leurs ennemis, détruits par leur puissance sonore. Les matelots et artilleurs Rudd (guitare), Zozio (guitare), Babass (chant, basse) et Marco (batterie) ont déjà acquis, grâce à leur commandant écossais John Bartolomeuw Roberts, deux trésors de guerre inestimables, Blackbart en 2009, et Nous Trinquerons Avec... (2014), regorgeant de pépites, de lingots d’or, de pièces d’argent et d’orfèvrerie, de bijoux, de diamants et de parchemins pouvant servir pour la conquête future de territoires encore plus vastes et riches. Ce qui amènera aujourd’hui Le Baronnet Noir sur une autre épique bataille et précisément en son lieu de naissance, à Casnewydd-Bach, avec douze assauts (dont deux instrumentaux) meurtriers et dévastateurs pour finir par remporter une victoire pleinement méritée tant la qualité est incroyable et omniprésente. Mais pour cela BLACKBART avait tout prémédité, un artwork épouvantail signé du génial Stan W. Decker (graphiste fabuleux qui monte, incontournable sur la scène internationale par ses coups de crayon magiques et très éclectiques) glorifiant sa force, sa tyrannie, mais aussi son extrême élégance et intelligence. Un porte drapeau majestueux pour un Heavy Metal qui ne sent pas le fond de cale. Bien au contraire, des compositions qui risquent de se propager comme une poudre à canon à travers l’hexagone, et pourquoi pas le monde entier, c’est en tout cas ce que nous souhaitons à BLACKBART. Des riffs tirés au couteau, faisant allégeance au fucking talent du duo nerveux et endiablé de la paire Rudd/Zozio, se posant toujours sur des paroles et refrains rageurs ("Paix Ici Bas Tovaritch", "Cyclone", "Les Masques Tombent") qui tiennent la cadence infernale que BLACKBART nous impose. Possédant la qualité des énormes groupes français des années 80, avec aussi ce chant en français (seul "Headbangers Of The World" est en anglais) qui s’exprime plus forcément aussi fréquemment qu’avant. Variation parfois des rythmes et tempi, mais toujours avec ce coup de poing dans la gueule reçu telle l’enclume qu’est "Eclipse", avec un Babass qui sait faire parler sa basse ("The Flying Dutchman") et dont le chant est complètement rassembleur et accrocheur. Parfois aussi très rock dans l’esprit ("Les Sirènes") comme sur le saignant de ces grattes sur le terriblement groovy "The Flying Dutchman" dont l’inspiration du binôme Rudd/Zozio ne semble jamais se tarir. L'instrumental éponyme "Casnewydd-Bach" nous ramène quant à lui vers la New Wave Of British Heavy Metal et ses meilleurs armes comme notamment le IRON MAIDEN de Paul Di’Anno. Période du Metal qui semble sied à merveille à nos petits génies hors-la-loi. On peut retrouver aussi comme source d’inspiration quelques traces du Thrash Metal dont l’illustre METALLICA était friand au début de sa carrière, avec des mélodies bourrées de feeling ("Paix Ici Bas Tovaritch" ou l’infernal "Cyclone"). Mention spéciale au sublime "Le Dernier Voyage", morceau fétiche de votre serviteur, tout excité par des leads à faire tomber tout un peuple en adoration, exutoire de notre destructeur de bateaux adverses qu'est BLACKBART, qui avait ordonné à ses troupes de le balancer en mer lors de son dernier râle. Un dernier souffle que nos Lillois ne sont pas prêts de lâcher tant ils paraissent plein de dynamisme, de fougue, et d’inspiration. Avec en plus une auto-production qui peut surprendre par son extrême qualité si l’écoute est attentive, car puissante, montrant que chaque instrument tient une place prépondérante dans la musique de nos barbares sanguinaires, certes la production manque quelque peu d’équilibre, de clarté également, mais ce Casnewydd-Bach n’en souffre pas plus que ça. La furia des grandes batailles épiques en mer hostile prend fin avec "Royal Fortune", un deuxième instrumental tout aussi bon que le précédent, mettant un terme à presque 50 minutes d'une des œuvres de l’année en matière de Heavy Metal français dans la langue de Molière, et en plus devant certains groupes illustres s’il vous plait ! A l'abordage Moussaillon !

    Chronique : Papa Bordg

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