• ABDUCTION - Une Ombre Régit Les Ombres

    ABDUCTION - Une Ombre Régit Les Ombres
    Finisterian Dead End
    Style : Black Metal
    Origine : France
    Sortie : 2016
    Site Web : www.abduction.fr

    ABDUCTION - Une Ombre Régit Les Ombres



    01. L'horloge / 02. Naphtalia / 03. Sainte Chimère / 04. Les Frissons des Cimes / 05. Une Ombre Régit les Ombres / 06. L'enlèvement d'Automne

    Et ce fut donc quelque peu porté par un sûrement naïf onirisme que je portai mes humbles capacités d'écoute sur cette horloge ; non pas ce sempiternel et balançant clepsydre, dont ne sera dénommée que l'inquiétante futilité, cette machine inhumaine et grinçante, mais bien sur l'incipit sonore d'une ombre régissant les ombres, signée ABDUCTION. Passez donc outre la regrettable pusillanimité d'une production fort injuste, réduisant les parties de guitare clean à des interludes reposantes, quoique légèrement pathétiques, affaiblissant les tempêtes aux flots pourtant tourmentés, de saturation et de blast beats mélancoliques, passez donc outre les quelques maladresses d'un chant clair pourtant expressif, passez donc outre la répétitivité parfois mécanique de certaines phases ; par les sinueux et tourmentés chemins du Black Metal, ne peut-on donc point en faire abstraction ? Si je dois admettre trouver fort dommage ces précisions, leur confier la solitude ne saurait faire justice à la profondeur globale de l'œuvre d'ABDUCTION, qui, malgré ses nombreux défauts, su proposer à mon ouïe ce qu'elle attendait d'un Metal de ce genre. Haine viscérale et nostalgie grandiloquente ont-elles déjà en l'âme si bien cohabité ? Par la force d'un Tremolo Picking toutefois quelconque, ABDUCTION crée la quintessence de ce que j'oserai nommer, par mon ignorance arrogante, quintessence des sentiments. Alors, comment ne pas appéter de meilleures structures ? N'y a-t-il point d'absurdité à enchaîner de manière bien trop mécanique, une dizaine de minutes durant, la douceur comme dit précédemment amoindrie des parties calmes, et la puissance sensée transcendante d'une musique épileptique ? Et pourtant demeure la profondeur, au même titre que la laideur d'une rime avortée. Qu'importe la répétitivité de ce clair-obscur trop facile, si celui-ci fait mille fois effet par moment ? Entre la beauté discordante et la douleur brillante se révèle la noirceur oppressante et ironique de chaotiques intempéries, volent en éclats ; quelconque illusion automnale. Le pari d'ABDUCTION est à mon sens réussi, bien qu'à parfaire, dans le futur d'une discographie d'ores et déjà à suivre.

    Chronique : Durchfall

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