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Les Français de MUDBATH (Doom/Sludge Metal) sortiront leur premier album, Corrado Zeller, le 31 Janvier 2015 via Lost Pilgrims Records.
Tracklist Corrado Zeller (2015) :
01. Thus I Saw The Destructive Voracity Of An Obsessive Ritual (10:51) / 02. Shrim Alternative Healing Center (07:22) / 03. Salmonella (17:55)
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Infernö Records annonce la signature de MANDRAGORA (Old School Heavy Metal). Le premier album des Péruviens devrait voir le jour courant 2015. Avant cela, le groupe prévoit de sortir une cassette en édition limitée renfermant leur démo, le EP "First Attack" ainsi que 2 nouveaux titres.
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Les Danois de SVARTSOT (Folk Metal) publieront leur nouvel album intitulé Vældet le 20 Février 2015 via Nail Records.
Tracklist Vældet (2015) :
01. Midsommer / 02. Urtekonen / 03. Kilden - I Marker og i Lunde / 04. Allerkæresten min / 05. Moder Hyld / 06. Markedstid / 07. I Mørkets Skær / 08. Ved Vældets Vande
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ZOMBIEFICATION - Procession Through Infestation
Doomentia Records
Style : Death Metal
Origine : Mexique
Sortie : 2014
Site Web : www.zombiefication.com
01. Procession / 02. The Never Ending Quest / 03. Possession / 04. Crossing The Rite / 05. Infestation / 06. The Divine Door / 07. Oppression / 08. The Blackest Light
ZOMBIEFICATION ou l’art de rapprocher Stockholm de Mexico… en effet avec Procession Through Infestation, nul doute que les amateurs du Death Suédois découvriront où se situe exactement le Mexique. On peut aimer la crasse, le soufre et l’obscurité et s’intéresser à la Géographie, non ? Bref, emmené par un duo, ce groupe qui nous propose là son troisième album commence tout doucement à faire sa place. Il faut dire que si son Death Metal est des plus old-school, bien difficile de taxer ces Mexicains de simples suiveurs tant sa musique fait appel à quelques autres influences qui nourrissent ce Death Metal putride. Le Black Metal tout d’abord, à travers un discours sombre, c’est très subtil mais sur un "Infestation" ou les couplets de "The Divine Door", cela devient assez évident mais les quelques leads de guitare plus épiques traduisent d’autres influences, et à ce chapitre des titres comme "The Never Ending Quest" ou le début de "The Divine Door" nous renvoient vers ce Death Metal des 90’s. A côté de cela, "Oppression" ou "Procession" ne peuvent pas trahir le côté DISMEMBER de ce duo certes bien documenté en matière de Death Metal mais qui n’a surtout pas oublié d’insuffler une bonne dose de mélodies planantes comme sur "The Divine Door" ou des leads plus entêtants à l’image d’un "The Never Ending Quest" bougrement épique et dynamique. Par contre, là où ZOMBIEFICATION mérite à travailler encore un peu c’est sur la dynamique de l’album dans son ensemble car les morceaux de 6 à 7 minutes s’enchainant, on recense quelques longueurs ("Infestation" par exemple) qui subissent assez mal l’épreuve du temps, et c’est bien dommage car l’aspect massif des premières écoutes disparait un peu au profit d’un émiettement général de ce Procession Through Infestation, voilà un album qui se révèlera peut être comme une maîtresse occasionnelle, un plaisir non feint de le retrouver de temps en temps car avec des oreilles nouvelles, cet opus laisse un goût pas désagréable, notamment grâce à cette volonté de varier les plaisirs et une fin avec un "Oppression" particulièrement jouissif !
Chronique : Aymerick Painless
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ELUVEITIE – Helvetios
Nuclear Blast
Style : Folk Metal
Origine : Suisse
Sortie : 2012
Site Web : www.eluveitie.ch
01. Prologue / 02. Helvetios / 03. Luxtos / 04. Home / 05. Santonian Shores / 06. Scorched Earth / 07. Meet The Enemy / 08. Neverland / 09. A Rose For Epona / 10. Havoc / 11. The Uprising / 12. Hope / 13. The Siege / 14. Alesia / 15. Tullianum / 16. Uxellodunon / 17. Epilogue
Cela fait maintenant quelques temps que les Suisses d’ELUVEITIE ont stabilisé leur line-up et cela s’en ressent au niveau de la présence de ce groupe. En effet, voilà déjà le cinquième album en 10 années d’existence, Helvetios est un opus gavé de 17 titres de Folk Melodic Death Metal avec quelques plages totalement Folk comme ce "Scorched Earth", un chant a capela basé sur l’émotion et sur lequel la voix tremblante donne un vrai cachet à ce titre. Ce nouvel album souffre malheureusement d’une production moyenne, un manque de précision criant sur les guitares et une cohabitation pas toujours facile entre les moments Folk et le Melodic Death Metal directement inspiré par DARK TRANQUILITY ("Helvetios" ou "Meet The Enemy" le premier single de l’album), que ce soit dans le tracklisting puisque le passage de "Scorched Earth" à "Meet The Enemy" est délicat, tout l’impact du premier est annihilé par l’introduction sauvage du deuxième, même si les deux titres sont plutôt bons, ou même au sein d’un même morceau et là l’exemple de "Luxtos" est parlant puisque c’est l’air de "J’entends Le Loup, Le Renard et La Belette" qui sert de trame à ce morceau qui ressemble plus à un gag qu’autre chose, une sorte d’ULTRA VOMIT du Folk, dommage. Dommage car, finalement ces Suisses proposent un style que peu osent proposer car l’esprit Folk est vraiment mis en avant, on pense à KIVIMETSAN DRUIDI mais l’apport d’instruments folkloriques apporte une chaleur supplémentaire, même si elle est bien difficile à appréhender, la faute à cette production. Pour le reste, les riffs de guitare typés Metal, la voix Death, tout est classique, pour quiconque connait DARK TRANQUILITY, une influence un brin encombrante tout de même. "A Rose For Epona" est cependant un titre à part avec son approche électro, pas dit que ce soit une future orientation mais cette petite escapade en dehors des sentiers battus est un courant d’air frais appréciable, même si là encore le titre n’est pas des plus original, mais ça fonctionne et c’est bien là le principal, tout comme un "Alesia" que l’on croirait échapper d’un album d’EVANESCENCE, volonté de racoler ou simple hasard, cet éparpillement stylistique laisse planer un doute et surtout donne un Helvetios manquant cruellement d’homogénéité, une constante chez ce groupe et qui l’empêche de franchir le pas supplémentaire vers une reconnaissance plus établie. Voilà qui reste un album gentillet mais sans plus.
Note : 6.5/10
Chronique : Aymerick Painless
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