• HUMAN IMPROVEMENT PROCESS - Deafening Dissonant Millenium
    Memorial Records
    Style : Experimental Death metal/Deathcore
    Origine : Italie
    Sortie : 2013
    Site Web : www.hipband.net

    HUMAN IMPROVEMENT PROCESS_Deafening Dissonant Millennium



    01. Jenova / 02. Deafening Dissonant Millenium / 03. Erase / 04. Empty Eyes / 05. Our Last Pieces Of Sanity / 06. Artificial Savior / 07. Materioscura / 08. Architecture Of A Dying Sun / 09. The Process / 10. Ethereal / 11. The Deepest Oblivion

    HUMAN IMPROVEMENT PROCESS (HIP, comme ils disent, donc je vais dire ça aussi) passent à la vitesse supérieure. Après deux EP plutôt bien accueillis, les Italiens (qui ont à peine trois ans d'activité au compteur) sortent leur premier album. M'est avis que le fil rouge de cet album est (comme pour pas mal d'albums, soit dit en passant) le sujet sur-galvaudé de ces dernières années et surexploité par d'innombrables groupes qui ont tous leur mot à dire dessus, une interprétation  « personnelle » à donner : la décadence de l'être humain, du monde dans lequel nous vivons… etc.. etc… Pfiou ! « Olala comme c'est… pas nouveau ! » Mais après, ça peut être fait avec classe, et nous voilà donc de retour au sujet principal après cette petite digression/moment « râlage ». Dans Deafening Dissonant Millenium, les Italiens soufflent le chaud et le froid, jouent sur les contrastes et  nous emmènent là où on ne pensait pas. S'ils savent blaster et construire du riff de flingueur « en veux-tu, en voilà », ces gaillards ont plus que de la puissance comme corde à leur arc. Ils ont le sens de la mélodie, ce sont de vrais musiciens, tant dans l'aspect technique que dans la construction des morceaux : on pourrait presque qualifier leur son de Death progressif (je pense que le morceau "Erase" pourra illustrer correctement mon propos). Osant superposer chant hurlé (quasi « screamo » à certains moments) et guitares plus atmosphériques, tout en incluant des sonorités électro (voire dubstep), on dirait presque que le but du jeu est de brouiller les pistes, mais le résultat est simplement qu'ils réussissent avec brio à ne pas s'embrouiller et brodent avec élégance et virtuosité sur des sonorités pas forcément copines à la base : et ça, ça attire l'oreille. Le chant crié est très bon, autant que les rares passages en chant clair. Il y a un très bon travail du batteur sur la maîtrise des rythmiques Death dans les règles de l'art ("Artificial Savior"!!!) et l'appréhension des cassures. Deafening Dissonant Millenium est un album autant adapté pour se déboîter les vertèbres cervicales que pour écouter posément. Quand plusieurs niveaux d'écoute sont possible, on sait qu'on à affaire à un album riche, pour autant qu'on ne s'arrête pas à une première écoute qui sera toujours très superficielle. Ainsi, après une première moitié d'album sur un rythme effréné, arrive un morceau qu'on ne s'attendait pas à trouver là, comme perdu, mais une jolie pause. "Materioscura" nous permet de reprendre notre souffle, et ce morceau tout en douceur et mélodie aérienne est une bouffée d'air frais autant qu'une bonne surprise. Toute la fin de l'album est magistrale, HIP semble avoir voulu y aller crescendo, et on finira l'écoute de Deafening Dissonant Millenium en apothéose avec le morceau "The Deepest Oblivion" qui vaut bien la peine que l'on s'y attarde. On peut chercher à chipoter, trouver que le chant clair sur "Architecture Of A Dying Sun" est un peu faiblard, mais tout ce qui l'entoure peut nous faire passer une légère faiblesse. Il faut s'accrocher, cependant, pour créer des atomes crochus avec cet album : c'est chargé, l'écoute est éprouvante, ça peut vite fatiguer (sans être monotone, bizarrement). Pour quelqu'un qui fonctionne au coup de cœur, ce sera tout ou rien, pour les autres amusez-vous (à aimer ou détester, au choix). Ce n'est pas parfait, mais pour un premier, HUMAN IMPROVEMENT PROCESS nous livre ici un bon album dont on attend la suite en guettant les améliorations.

    Note : 7,5/10

    Chronique : Nastassja

     

    HUMAN IMPROVEMENT PROCESS_Band 2013
     

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  • Les Nimois de GUT-SCRAPERS (Hard Rock'n'Roll) sortiront leur premier album intitulé Gimme Your Soul le 30 Septembre via Brennus Music.

     

    GUT-SCRAPERS_Gimme Your Soul

     

    Tracklist Gimme Your Soul (2013) :
    01. Cheers Motherfuckers / 02. Gimme Your Soul / 03. Be On The Ball / 04. Take Me Away / 05. Angry / 06. Take Them Off / 07. Got No Life / 08. Burden / 09. Thumbs Up / 10. You Suck

     

    GUT-SCRAPERS_Band
     

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  • LODZ vient de publier un clip réalisé pour le titre "Leading The Rats" extrait de l'album Something In Us Died à paraitre le 18 Octobre prochain via Klonosphere.

     

     


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  • THE WALKING DEAD ORCHESTRA ont publié un clip pour le titre "Entombment Of A Monarch" extrait de l'album Architects Of Destruction actuellement disponible via Klonosphere.

     

     


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  • IZEGRIM – Code Of Consequences
    Listenable Records
    Style : Thrash/Death Metal
    Origine : Pays-Bas
    Sortie : 2011
    Site Web : www.izegrim.nl

    IZEGRIM_Code Of Consequences



    01. Victim Of Honor / 02. My Secret Society / 03. Incommunicado / 04. Center Of Mementum / 05. Deathstrip / 06. Final Farewell / 07. Fade Into Obscurity / 08. Psychopathic Mind / 09. Population Zero / 10. Code Of Consequences

    Je me rappelle d’un temps où ARCH ENEMY sortait de bons albums et bien aujourd’hui le groupe nous propose Code Of Consequences, leur… euh ! Non attendez, il y a une erreur, ce n’est pas ARCH ENEMY mais IZEGRIM, un groupe Néerlandais de Thrash/Death Metal où officie Marloes au chant (ndlr. Une fille !) qui nous envoie son troisième album. Alors cette entrée en matière est un peu réductrice, je le conçois, car d’une part, IZEGRIM existe depuis 1996 et n’a pas attendu après le succès de la bande à Angela GOSSOW pour faire du Thrash/Death, et d’autre part, ce que le groupe nous propose n’est pas totalement dans la même lignée. En effet, tout cela semble un peu plus spontané et notamment les solos, celui de "My Secret Society" par exemple fait du bien aux esgourdes. Certes l’entrée en matière qu’est "Victim Of Honour" est trompeuse mais la production tout de même peu enviable de Code Of Consequences n’a rien à voir avec celle d’un album de Mike AMOTT, même le plus mauvais, il est certain que les guitares sonnent brut de décoffrage mais toute la section rythmique n’a pas eu les faveurs du producteur Jörg UKEN. Les Néerlandais nous proposent tout de même un petit "Center Of Mementum" bien plus proche du Death Metal, de même que "Deathstrip" qui mettent un sacré coup de pied dans la fourmilière. Code Of Consequences n’est pas exactement l’album incontournable mais porte les couleurs du style suffisamment haut pour que les amateurs du genre, et d’ARCH ENEMY en tête, s’intéresse à ce cas alliant aisément rythmiques Thrash à des riffs Death avec quelques mélodies et des solos de tout horizon mais principalement du Heavy Metal ("Psychopathic Mind"), par contre pour ceux qui n’aiment pas la voix d’Angela GOSSOW, passez votre chemin, on est pas loin du copier/coller tout de même.

    Note : 7/10

    Chronique : Aymerick Painless

     

    IZEGRIM_Band
     

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