• C'est le 26 Juillet via NoiseArt Records que sortira Through Our Darkest Days, le nouvel album des Danois de MERCENARY. Vous pouvez découvrir sa pochette ci-dessous :

     

    MERCENARY_Through Our Darkest Days
     

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  • SUIDAKRA a publié son nouveau clip réalisé pour le titre "March Of Conquest" extrait de son nouvel album Eternal Defiance à paraitre le 24 Mai prochain via AFM Records.

     


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  • CROWN – Psychurgy
    Candlelight Records
    Style : Sludge/Doom Metal
    Origine : France
    Sortie : 2013
    Site Web : www.crownritual.com

    CROWN_Psychurgy



    01. Psychokinesy I / 02. Abyss / 03. Blood Runs / 04. Empress_Hierophant / 05. Serpent And Fire / 06. Psychokinesy II / 07. Telepath / 08. We Will Crush The Open Sky / 09. Psychurgy / 10. Alpha_Omega

    Originaire de l’Est de la France, CROWN est un duo que nous avions découvert avec leur premier EP The One paru en 2012 qui mettait en avant une facette Sludge Doom Metal de la musique de ce duo. Est ensuite paru un split avec STVALLEY où c’est la face la plus expérimentale qui nous a alors été soumise pour un résultat tout aussi séduisant. Aujourd’hui c’est avec un premier album, Psychurgy, pour le compte de Candlelight Records, excusez du peu, que CROWN refait parler de lui, un premier album dont ressort les influences nettes de GODFLESH et KILLING JOKE mêlées à la lourdeur d’un KOLOSS. Le duo est composé de deux guitaristes, dont un qui chante, et sur ce point on note de suite que ce n’est pas l’élément qui prédomine même si une attention particulière semble avoir été apportée aux parties vocales avec des variations allant du chant hurlé, majoritaire, au chant un peu froid de KILLING JOKE sur "Abyss". Les percussions sont donc assurées par une boite à rythme qui peut prendre des allures de véritable batterie le temps d’un "Serpent And Fire" par exemple mais il n’y a pas d’inquiétude sur le résultat, ça sonne lourd, très lourd même, grâce à une production parfaitement maitrisée qui donne un côté tranchant aux guitares, un son à l’effet de lame rouillée qui vous amène dans les abysses du Sludge et du Doom Metal sans que l’on en ait l’impression. Il faut dire que l’écriture et le travail sur les structures sont très aboutis, les morceaux sont très fluides même si plusieurs écoutes restent nécessaire pour bien s’imprégner du mal qui rôde sur cette galette enivrante. Ponctué de quelques intermèdes assez Indus’ dans l’esprit, cet album en révèle également quelques autres inspirations, surtout par des effets électroniques ("Abyss" ou "Telepath" et sa voix synthétisée) ou même hypnotique avec le dernier titre "Alpha_Omega" très révélateur d’une envie de sonner assez moderne, ce n’est donc pas une production typique à la GODFLESH que les Frenchies nous proposent là mais bien une interprétation très personnelle à laquelle s’ajoute de nombreuses autres influences. Un premier album extrêmement réussi qu’il serait dommage de louper !

    Chronique : Aymerick Painless

    Note : 8.5/10

     

    CROWN_Promo Photo
     

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  • HORD - The Book Of Eliot
    Send The Wood Music
    Style : Progressive Post Metal
    Origine : France
    Sortie : 2013
    Site Web : www.facebook.com/hordband

    HORD_The Book Of Eliot



    01. Analepsis / 02. Confession / 03. At The Gate / 04. The Sleepless Journey / 05. Landscape With The Fall Of Icarus / 06. The Unwaverings / 07. On Collision Course / 08. Unleash The Hermod / 09. Kindermord / 10. What The Thunder Said

    Formés en 2002, HORD, qui rassemble (à l’époque) les membres des groupes LYLMOSS et HOMECREEP, a exploré différents genres et semble s’être trouvé. Après un Reborn From Chaos en 2006 qui les avait fait remarquer avec un mélange de Death et de Néo Metal, ils remettent le couvert en 2010 avec un nouveau line up et une ambiance plus progressive au programme, avec un album concept apocalyptique, The Waste Land, qui en a surpris plus d’un : ils se sont « assagis », c’est un album plus mature mais qui ne renie pas le côté « couillu » de nos Français. Une réussite donc, à laquelle doit se mesurer The Book of Eliot, le nouvel opus du groupe. D’ailleurs, la transition est parfaite, avec un morceau d’introduction, "Analepsis", qui reprend la récitation de différents vers de la première partie du poème de T.S Eliot The Waste Land, intitulée « The Burial of the Dead », pour une mise en relation parfaite et rudement bien menée. Déjà, ça, c’est de la construction béton, ça prouve que la réflexion est là et que leur cheminement musical est cohérent et recherché. Même topo (si j’ose dire) sur "At The Gate", morceau qui mêle brutalité et passages atmosphériques, chant hurlé et chant clair, avec de belles influences « post » : à la fin du morceau, fin de la première partie de « The Burial of the Dead ». Superbe hommage à un poème riche et difficile d’interprétation, HORD a du trouver le langage de la musique plus approprié et on les en remercie. N’empêche, dans un poème si plein lui-même de références (Baudelaire, Dante…), ils ne rendent pas la tâche facile à l’auditeur, d’autant que leurs mélodies protéiformes, qui naviguent sans cesse entre l’atmosphérique ("The Sleepless Journey") et la force pure mais rudement bien maîtrisée ("Confession"), ne laissent pas de repos. "Landscape With The Fall Of Icarus" est un exemple de la variété de timbres de voix avec lesquels HORD joue, on passe d’un chant hurlé à une voix rauque (voire « rock ») qui rappellera immanquablement Chester Bennington (LINKIN PARK). Sans compter encore une fois une référence poétique (le poème de Williams, Landscape with the Fall of Icarus, récité à la fin du morceau, voix féminine). HORD excelle à relier tous les domaines artistiques, à truffer leurs morceaux de références poético-mythologiques, tout en ne faiblissant pas sur les mélodies efficaces, qu’elles soient envoûtantes ou survoltées. "On Collision Course" est un morceau très marqué de l’empreinte « post », avec ses mélodies planantes et ses guitares aériennes, et qui mène à deux morceaux plus « calmes » que sur le reste de l'album (« calme » c'est très relatif…)  : "Unleash The Hermod" (mythologie nordique cette fois) qui va mélanger passages avec riffs rageurs/chant guttural et refrain à la mélodie catchy en chant clair, puis "Kindermord" qui, après une intro à rallonge encore une fois très « post », va mélanger les genres pendant 7 minutes. Bizarrement, les mélodies de ce morceau me semblent trop « optimistes » pour un morceau dont le titre allemand (pourquoi donc ce recours à la langue de Goethe ?) signifie « massacre d'innocents » : il faudrait fouiller plus loin… Mais il est clair qu'un passage de ce titre (de 5:00 à la fin) m'a fait penser à du COLDPLAY. Au vu de l'ensemble de l’œuvre, inutile de dire que je n'ai pas envie de critiquer, juste de dire que nos montpelliérains sont à l'aise dans tous les genres et ont manifestement pensé cet album de bout en bout sans rien laisser au hasard, alors si bizarrerie il y a de mon point de vue, c'est sûrement un défaut de compréhension de ma part. Si cet album, à la première écoute, peut sembler trop « lisse » pour HORD, il n'en est rien. Pour apprécier totalement un album-concept, il faut le comprendre, et si l'auditeur peut être parfois désarçonné, le dernier morceau "What The Thunder Said  » (du titre de la dernière partie du poème The Waste Land, d'Eliot) vient boucler la boucle. Un coup de maître.

    Chronique : Nastassja

    Note : 9,5/10

     

    HORD_Band
     

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  • WISDOM OF CROWDS (Melancholic Rock) est le projet réunissant Bruce Soord (THE PINEAPPLE THIEF) et Jonas Renkse (KATATONIA). Un album verra le jour le 3 Juin prochain via Kscope Music.

    Tracklist Wisdom Of Crowds (2013) :
    01. Pleasure / 02. Wisdom Of Crowds / 03. Radio Star / 04. Frozen North / 05. The Light / 06. Stacked Naked Pretend / 07. Centre Of Gravity / 08. Flows Through You

     

    WISDOM OF CROWDS_Wisdom Of Crowds
     

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